08-08-2025
« Nous ne sommes qu'au début du projet » : sans Bah, avec Massuel, les Bleues en ordre de bataille pour le Championnat du monde
Le sélectionneur des Bleues, César Hernandez, a dévoilé ce vendredi la liste des 14 joueuses retenues pour le Mondial thaïlandais du 22 août au 7 septembre. Sans réelle surprise mais avec de vraies ambitions.
Les valises sont bouclées, les passeports prêts à être dégainés. Ce week-end, les 14 Bleues retenues pour le Mondial en Thaïlande (22 août - 7 septembre) s'envolent pour l'Asie du Sud-Est. Sans surprise, le sélectionneur espagnol César Hernandez n'a pas convoqué la puncheuse Halimatou Bah (1,87 m, 21 ans), insuffisamment remise d'une grosse entorse à la cheville gauche en finale du Championnat de France début mai, avec son club de Nantes, et dont le forfait avait été acté dès le 1er août.
Si la puissance offensive de la future réceptionneuse de Chieri, en Italie, manquera à l'équipe de France, le nouvel équilibre dévoilé en Ligue des nations (5 victoires - 7 défaites, 9e place finale en VNL) laisse augurer de vraies ambitions. Les éclosions d'Énora Danard-Selosse à la passe, d'Iman Ndiaye en attaque et de Juliette Gelin en patronne défensive permettent d'élargir la palette d'un groupe qui comptera aussi beaucoup sur l'expérience des olympiennes de Paris (Cazaute, Gicquel, Giardino, Stojilkovic...).
« Nous avons surpris certaines équipes pendant la Ligue des nations comme le Brésil (défaite 2-3). Maintenant, tout le monde va être prêt à jouer contre nous »
César Hernandez, sélectionneur des Bleues
Seule petite surprise, le choix de la quatrième centrale où la Cannoise Camille Massuel (1,84 m, 25 ans) a doublé sur le fil sa future coéquipière azuréenne Naomi Ngolongolo (1,88 m, 22 ans), peu utilisée en VNL cet été (11 points, au total).
« Durant cet été, nous avons essayé d'augmenter le nombre de joueuses capables d'intégrer ce groupe et nous donnons la possibilité à Camille de disputer une grande compétition. Nous sommes heureux de Naomi Ngolongolo, de ce qu'elle a fait avec nous. Camille a disputé les Universiades en juillet et elle avait travaillé avec nous au début de l'été à Toulouse. Elle fait partie du groupe, de l'équipe de France dans son ensemble », a justifié dans un communiqué fédéral l'ex coach de Nantes, qui officiera sur le banc polonais de Rzeszów la saison prochaine, à la suite de Stéphane Antiga.
Avant de renouer avec le fil d'un Championnat du monde plus disputé depuis... 1974, les Bleues, qui sortent d'un stage intensif de quinze jours à Bordeaux, vont en enchaîner un second en Corée du Sud. Dès mardi, les coéquipières de la capitaine Héléna Cazaute, véritable métronome de l'équipe, disputeront un tournoi face au Japon, au pays hôte (13 août) à la Tchéquie (15 août), la Suède (16 août) et l'Argentine (17 août). L'objectif est clair : arriver lancées le 22 août contre Porto Rico et sortir du groupe qui comprend également l'ogre brésilien et la Grèce pour s'offrir un huitième de finale, possiblement face à la Chine, autre grand favori.
« Nous ne sommes qu'au début du projet, reprend Hernandez. La VNL s'est très bien passée, mais le Championnat du monde sera un beau test pour nous, pour confirmer, en atteignant les huitièmes de finale. Nous avons surpris certaines équipes pendant la Ligue des nations comme le Brésil (défaite 2-3). Maintenant, tout le monde va être prêt à jouer contre nous. Nous devons être prêts pour cela. » Aux Bleues de jouer, en direct sur la chaîne L'Équipe.