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Le Parisien
6 hours ago
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« On aura un œil extrêmement attentif » : à proximité du chantier de l'A69, une 11e étape du Tour sous tension
C'est une route bucolique bordée par les champs de tournesols, agrémentée de quelques virages et mini-côtes trop faciles pour un maillot à pois . C'est aussi, lors de la 11e étape ce mercredi en Haute-Garonne (avec départ et arrivée à Toulouse) une zone à risques en matière de contestation pour les organisateurs de la Grande Boucle et les forces de l'ordre. Durant une vingtaine de kilomètres, entre les communes de Castelmaurou et Lanta, le parcours, emprunté par la caravane publicitaire et les coureurs, sera à proximité du chantier de l'A69. Un projet d'autoroute de 53 km entre Castres (Tarn) et Toulouse qui divise la région et donne lieu à des manifestations violentes. Résultat : policiers et gendarmes sont en alerte maximale pour éviter toute perturbation de la plus grande course de la planète suivie, quotidiennement, par des centaines de millions de téléspectateurs. Samedi, lors de l'arrivée de la 8e étape à Laval (Mayenne), le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est montré très ferme. « On aura un œil extrêmement attentif, évidemment, tout au long du passage du chantier de l'A69 », a-t-il prévenu. Selon lui, « un certain nombre de dispositifs » sont restés sur place, permettant de « sécuriser » au mieux l'épreuve. Le 5 juillet, en marge d'un rassemblement (interdit par la préfecture) d'opposants au projet autoroutier, des affrontements avaient eu lieu dans le Tarn avec les forces de l'ordre. « Quand on a des boules de pétanque, des gros cailloux, des produits inflammables, des catapultes, ce n'est pas pour célébrer l'environnement ni mère nature. C'est pour produire des actes de violence et ça, c'est intolérable », a martelé le locataire de la place Beauvau. Impossible de savoir combien d'effectifs vont être déployés ce mercredi dans le secteur à risques, la préfecture de Haute-Garonne ne communiquant pas de chiffres. « Le dispositif sera proportionné à l'événement afin d'assurer un niveau de sécurité optimal », répond-on dans l'entourage du représentant de l'Etat. « On est en alerte et on adapte, comme d'habitude, nos dispositifs, avec des effectifs qui peuvent intervenir à tout moment », rappelle un gendarme. Selon nos informations, pour ce qui est des policiers, une à deux compagnies supplémentaires de CRS pourraient être mobilisées. Sur place, les habitants que nous avons interrogés estiment « tout à fait possible » que les opposants à l'A69 profitent de la tribune du Tour de France pour se faire entendre mais aussi voir avec des pancartes ou banderoles. « Mais perturber le Tour, vu le nombre de flics répartis tout au long du parcours, ça va être très compliqué. Moi, je suis contre l'A69 mais je vais aller voir les coureurs pour le sport », confie un jeune homme à Verfeil, village directement concerné par le chantier et situé à une poignée de km du passage du peloton. Les militants très impliqués dans le combat contre l'A69 que nous avons sollicités n'ont, eux, pas souhaité s'exprimer sur d'éventuelles actions. « Si on en prépare une, on ne va pas le dire à la presse », réplique l'un d'eux. En 2022, des militants écolos du collectif Dernière rénovation s'étaient invités à trois reprises sur le parcours de la Grande Boucle, provoquant notamment la neutralisation temporaire de la 10e étape après s'être enchaînés au sol. Désormais, certains véhicules d'ASO, organisateur du Tour, sont équipés de disqueuses électriques afin de découper rapidement les chaînes et de produits pour décoller les mains des manifestants fixés sur le bitume.


Le Parisien
4 days ago
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Un « acte indigne » : un véhicule contenant 64 poches de sang à destination des hôpitaux volé
La journée de don du sang s'est achevée par un vol. L'Établissement français du sang ( EFS ) explique que les dons collectés vendredi à Saint-Jory, en Haute-Garonne, ont été dérobés avec un de ses véhicules. 64 poches en tout ont disparu. Elles devaient être mises à disposition des hôpitaux. Dans un communiqué, l'EFS dit « condamner avec une grande fermeté » le délit qu'elle qualifie d'« acte indigne ». Il prive « des malades en situation critique de produits sanguins nécessaires à leur survie et porte une atteinte inacceptable aux donneurs qui ont accompli un geste citoyen et solidaire ». « Rien ne saurait justifier un tel acte », insiste l'EFS. Une plainte a été déposée. L'EFS appelle « au respect des malades et des moyens d'un service public essentiel à l'intérêt général ». 10 000 professionnels font partie de l'EFS. Ils participent chaque année aux soins d'un million de personnes qui ont besoin d'une transfusion ou d'une greffe. Créé en 2000, l'EFS fête cette année ses 25 ans. Il a pris la suite de l'Agence française du sang qui était elle-même l'agrégation de plus de 150 établissements différents. Début juin, l'EFS a lancé un appel à donner son sang avant les vacances d'été. Moins de 4 % des Français entre 18 ans et 70 ans sont des donneurs une fois par an, a-t-il rappelé. L'objectif était d'avoir un stock légèrement supérieur à 100 000 poches disponibles. Certains critères pour être éligible au don du sang seront allégés au début de l'automne. Le but est de parvenir à augmenter le nombre de donneurs.