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Dermatose des bovins : les premiers vaccins sont arrivés plus tôt que prévu d'Afrique du Sud
Dermatose des bovins : les premiers vaccins sont arrivés plus tôt que prévu d'Afrique du Sud

Le Parisien

time3 days ago

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  • Le Parisien

Dermatose des bovins : les premiers vaccins sont arrivés plus tôt que prévu d'Afrique du Sud

Vingt jours après la confirmation de premiers cas de dermatose nodulaire contagieuse détectés chez des vaches de Savoie et Haute-Savoie, les premiers vaccins issus de laboratoires sud-africains sont enfin arrivés pour endiguer l'épidémie qui ne cesse de s'étendre. Près d'une trentaine de foyers ont été identifiés cette fin de semaine, le périmètre de contamination s'élargissant chaque jour de 10 km. « On est soulagés. Ça fait trois semaines qu'on ne dort pas bien en voyant d'autres exploitations euthanasier toutes leurs vaches », souffle Margot Dumollard, éleveuse de plus de 300 bovins à Traize (Savoie). Elle redoutait l'abattage de tout son troupeau , comme l'État l'impose si un animal est touché par la dermatose nodulaire. La maladie, très contagieuse mais inoffensive pour l'homme, est véhiculée par les taons et les croûtes des bêtes contaminées. Quelque 285 000 bovins doivent être vaccinés en quinze jours dans un rayon de 50 km dans les deux Savoie, l'Isère et l'Ain. Les éleveurs n'auront rien à payer. Le cauchemar n'est pas pour autant terminé pour les fermes visées par l'abattage de leurs cheptels. La vaccination n'est pas suffisante et « vient compléter le dispositif sanitaire en place, qui repose sur l'interdiction des mouvements de troupeaux et l'euthanasie des animaux dans les foyers infectés », rappelle la préfecture de Savoie. « Ils ne veulent pas nous vacciner, ça ne change donc rien à la situation », regrette Pierre-Jean Duchêne, jeune agriculteur d'Entrelacs (Savoie), qui bloque depuis dix jours l'entrée de sa ferme pour empêcher les services vétérinaires d'abattre 90 de ses vaches. « Il faut privilégier l'abattage sélectif en testant les animaux », insiste Fanny Metrat, porte-parole de la Confédération paysanne. « Pierre-Jean Duchêne a mis en quarantaine ses vaches saines. Il vérifie leur température, ventile les bâtiments pour éviter la présence de taons, etc. S'il n'a pas de nouveaux cas à la fin du mois, ça montrera que cette méthode fonctionne. » En attendant, l'éleveur poursuit son combat pour sauver ses vaches.

Dermatose des bovins : une stratégie nationale prévoit l'abattage «total» des foyers infectés
Dermatose des bovins : une stratégie nationale prévoit l'abattage «total» des foyers infectés

Le Figaro

time6 days ago

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Dermatose des bovins : une stratégie nationale prévoit l'abattage «total» des foyers infectés

Des mesures ont été adoptées mercredi afin de faire face à cette maladie, prévoyant l'abattage «total» des foyers infectés ainsi qu'une campagne de vaccination obligatoire. Les mesures se durcissent. La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour, a annoncé mercredi le ministère de l'Agriculture. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée mercredi lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Publicité Cette stratégie a été «validée à l'unanimité des membres, sauf une voix», précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. À lire aussi Le vaccin contre la grippe aviaire H5N1 est testé chez les bovins «La DNC n'est pas transmissible à l'être humain» La stratégie validée prévoit: - «le dépeuplement par abattage total des foyers (unités épidémiologiques) infectés pour éteindre les sources du virus, en conformité avec les obligations européennes», - «la mise en place de périmètres réglementés», incluant des limitations de mouvements du bétail, - «une campagne de vaccination obligatoire dans ces zones réglementées» de 50 kilomètres autour des foyers. Publicité Après l'apparition d'un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide: au 15 juillet, «ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie», précise le ministère. «La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes», rassure le communiqué. La maladie «se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs», comme les taons et mouches piqueuses. Observée «massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010», la DNC «a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité», rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. «On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable», avait déclaré à l'AFP la porte-parole de la Confédération paysanne Fanny Métrat avant la réunion.

Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection
Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

Le Parisien

time6 days ago

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  • Le Parisien

Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans une zone de 50 km autour du foyer, a annoncé le ministère de l'Agriculture ce mercredi. « La mise en place de périmètres réglementés », incluant des limitations de mouvements du bétail, est également au programme. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Cette stratégie a été « validée à l'unanimité des membres, sauf une voix », précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. Après l'apparition d'un premier cas le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide : au 15 juillet, « ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie », précise le ministère. « La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes », rassure le communiqué. La maladie « se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs », comme les taons et mouches piqueuses. Observée « massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010 », la DNC « a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité », rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. « On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable », avait déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) la porte-parole de la Confédération paysanne, Fanny Métrat, avant la réunion. Sur X, différents élus ont aussi montré leur hostilité à l'abattage préventif. C'est le cas des députés insoumis Jean-François Coulomme, élu de la 4e circonscription de Savoie, et Mathilde Hignet, élue de la 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine.

Une trentenaire meurt lors d'une randonnée en France voisine
Une trentenaire meurt lors d'une randonnée en France voisine

24 Heures

time6 days ago

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Une trentenaire meurt lors d'une randonnée en France voisine

En Savoie, une randonneuse est morte en montagne, lundi 14 juillet. Un rocher se serait détaché de la paroi. Publié aujourd'hui à 11h36 Un accident mortel a eu lieu en montagne ce lundi 14 juillet. KEYSTONE La montagne a fait une nouvelle victime cette semaine. Lundi 14 juillet, une randonneuse d'une trentaine d'années est décédée à Bellecombe-en-Bauges, à une heure de Genève. En balade avec sa compagne sur une arête, elle a été emportée par un rocher qui s'est brusquement détaché de la montagne, selon «Le Dauphiné Libéré» . Elle a fait une chute de plusieurs mètres et n'y a pas survécu. Alertés par l'autre randonneuse – indemne bien qu'en état de choc – les secours ont dépêché sur place l'hélicoptère de la sécurité civile «Dragon 74». L'équipage a dû réaliser deux trajets: le premier pour récupérer le corps sans vie de la victime, le second pour transporter son amie à l'Hôpital d'Annecy. Plus tard dans la journée, «Dragon 74» a été appelé une nouvelle fois. Vers 15 h, à Châtel en Haute-Savoie, les secours sont intervenus pour un vététiste qui, lui, avait fait une grave chute. Il a été transporté à Genève. Sports de montagne et sécurité Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« On va à la ruine » : un éleveur de Savoie s'oppose à l'abattage de ses vaches après la découverte de dermatose nodulaire
« On va à la ruine » : un éleveur de Savoie s'oppose à l'abattage de ses vaches après la découverte de dermatose nodulaire

Le Parisien

time11-07-2025

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« On va à la ruine » : un éleveur de Savoie s'oppose à l'abattage de ses vaches après la découverte de dermatose nodulaire

Il garde une « lueur d'espoir » mais ne se fait pas « d'illusions ». Un éleveur d'Entrelacs en Savoie s'oppose depuis deux jours à l'abattage de plus d'une centaine de ses vaches à la suite de la découverte de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) parmi ses bêtes, a-t-on constaté vendredi. Son élevage compte parmi les huit foyers de cette maladie affectant les bovins mais non transmissible à l'humain, recensés au 10 juillet en Savoie et Haute-Savoie, pour la première fois en France. Deux cas de DNC ont été détectés la semaine passée dans l'exploitation de l'éleveur de 28 ans. Les deux vaches concernées ont déjà été euthanasiées. Sur son troupeau de 180 têtes, 65 sont en estive, et il reste donc 123 bêtes concernées. « On a bloqué dès le soir ( mercredi ). Et on a bien fait parce qu'à 6 heures le lendemain matin, les services de gendarmerie étaient déployés », a raconté l'éleveur Pierre-Jean Duchêne. « À ce stade, on ne sait pas ce qui va être décidé », déplore-t-il, après avoir reçu la visite d'un représentant du ministère de l'Agriculture qui n'a donné lieu à « aucune avancée ». Il dit garder « une lueur d'espoir » mais sans « se faire d'illusions », car l'euthanasie fait partie des mesures de lutte contre la propagation de la maladie. Pour les huit foyers, l'euthanasie des troupeaux « concernés par au moins une infection a démarré le 1er juillet », deux jours après la détection d'un premier cas sur la commune d'Entrelacs. Selon la préfecture de Savoie, « depuis le début de l'épidémie 143 bovins ont dû être euthanasiés conformément aux directives nationales ». Pierre-Jean Duchêne est préparé à bloquer l'accès à son exploitation jusqu'à savoir quelle décision finale sera prise et quelles seront les propositions des autorités, au-delà de l'indemnisation des vaches pour acheter un nouveau troupeau. Il voudrait un sursis pour ses bêtes, déjà confinées depuis près de 15 jours, arguant que l'incubation de la maladie est de 28 jours. La DNC , qui affecte bovins, buffles et zébus, se transmet par piqûres d'insectes « type stomoxe » (une mouche piquante) ou « taon », mais n'est pas transmissible à l'humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation, ni par piqûres d'insectes. Présente en Afrique subsaharienne, en Asie et, depuis 2023, en Afrique du Nord, elle a été repérée en Italie le 22 juin 2025 « également pour la première fois, en Sardaigne puis en Lombardie », selon le ministère de l'Agriculture. L'éleveur savoyard a reçu le soutien de voisins et de la Confédération rurale . Ils étaient une dizaine vendredi après l'organisation d'un pique-nique dans sa grange. S'il y a abattage, « demain, on n'a plus de lait dans le tank, donc, plus de chiffre d'affaires, plus de revenus (…) Comment on fait ? Et surtout combien de temps ça va durer ? », s'interroge l'éleveur, qui a repris la ferme de ses parents il y a trois ans. « Abattage total du troupeau parce que vous avez eu un animal contaminé : le choc est violent, d'autant que le restant du troupeau va de manière impeccable », souligne Christian Convers, secrétaire général national de la Coordination rurale, et éleveur en Haute-Savoie. « On ne veut pas abattre pour rien », insiste le syndicaliste venu soutenir son collègue, critiquant le règlement européen appliqué. « Si on laisse faire leur protocole d'abattage comme ils le font là, on va à la ruine », argue-t-il, car l'État « n'est pas en mesure d'indemniser par rapport aux pertes qu'il y aura ». « Des mesures strictes ont permis jusqu'à présent de contenir l'épidémie dans un périmètre très restreint », plaide la préfecture de Savoie. « La priorité (…) est d'éradiquer au plus vite la maladie pour éviter qu'elle se développe en France et préserver la filière bovine ».

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