5 days ago
Près de 200 policiers et 2.000 encadrants à Dour : vaste dispositif pour contrer la criminalité
Plus de 200.000 festivaliers sont attendus à la 35 e édition du festival de Dour, qui se tiendra du 16 au 20 juillet. Au menu, près 200 artistes répartis sur sept scènes.
Mais ce n'est pas tout, pour sécuriser les 170 hectares du site, « entre 150 et 200 policiers sont déployés chaque jour, déclare Patrice Degobert, chef de corps de la zone de police des Hauts Pays, à la Dernière Heure. A titre de comparaison, Tomorrowland, c'est 70 hectares. Les forces de l'ordre sont épaulées par 2.000 encadrants privés, des stewards, bénévoles, agents de gardiennage ».
Contrer la criminalité
« Il peut y avoir des bagarres, des vols, des faits de mœurs et tous autres types de petite criminalité », détaille Patrice Degobert à la Dernière Heure. Pour les débusquer, des policiers en civil écumeront les allées poussiéreuses du festival pour tenter de se faire approcher par un dealer.
À lire aussi Drogues en festival : t'en veux ? J'en ai
En ligne de mire des forces de l'ordre, la consommation et la vente de stupéfiants. « Nous installons un village policier intégré au site. Il est composé d'un dispositif de fouilles et d'un laboratoire mis à disposition par la police fédérale pour analyser les produits qu'on va saisir et pour procéder à l'identification des personnes. Si un festivalier est pris en possession de drogue, on lui propose une transaction immédiate en fonction des quantités saisies et des types de produits », développe Patrice Degobert à la Dernière Heure.
Le montant des amendes peut varier de 50 à 750 euros. Lors de chaque édition, près de 300 transactions immédiates sont infligées. « Si une personne est récidiviste, elle peut être exclue du festival », avertit le chef de corps de la zone de police des Hauts Pays.
Et non, « les dealers n'enterrent pas de drogue avant la tenue du festival », confirme Patrice Degobert à la Dernière Heure, contrairement à une rumeur relayée par Goerges-Louis Bouchez sur un plateau de la RTBF. « C'est tout simplement inimaginable. Le site étant fermé deux mois, cette pratique relève du fantasme. Il y a dix mille autres manières de rentrer de la drogue », recadre Patrice Degobert.
