Dernières actualités avec #Hawaii


Le Figaro
14-07-2025
- Science
- Le Figaro
Mauna Loa, la plus ancienne vigie mondiale du climat, menacée par les coupes budgétaires de Trump
Réservé aux abonnés RÉCIT - Un document que vient de présenter l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) prévoit la fin du financement du célèbre observatoire hawaïen, qui mesure depuis 1958 la concentration de CO 2 dans l'atmosphère. Elle est la plus ancienne vigie du climat du monde. La station du Mauna Loa, située à 3400 m d'altitude, est accrochée au flanc nord du volcan hawaïen du même nom. Depuis 1958, elle mesure en continu la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et détient le plus long registre de mesures du CO 2 atmosphérique au monde. Mais aujourd'hui, cette station qui dépend de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), est directement menacée par les coupes budgétaires prévues par le budget 2026 de l'Administration Trump. Mauna Loa est pourtant un symbole pour les climatologues du monde entier. Dans les années 1950, le chercheur Charles David Keeling, qui travaille sur le CO 2 au Caltech, en Californie, est recruté par l'Institut d'océanographie Scripps pour étendre ses travaux à l'échelle mondiale. « Il s'était rendu compte d'une chose qui avait semble-t-il jusque-là échappé aux scientifiques : si l'on mesure le CO 2 dans un endroit suffisamment 'propre', éloigné…


L'Équipe
07-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Marjolaine Pierré doit encore performer sur un Ironman pour se qualifier pour les Championnats du monde
Avant de participer à la Yotta et bien qu'elle vienne d'être sacrée championne du monde en longue distance, la Française Marjolaine Pierré va devoir performer sur l'Ironman de Vitoria-Gasteiz afin d'aller décrocher sa qualification pour les Championnats du monde à Kona (Hawaii) en octobre. « Quel regard portez-vous sur votre titre de championne du monde de triathlon en longue distance, il y a huit jours à Pontevedra ?J'ai l'impression que ce deuxième titre est moins beau que le premier. Comme on l'a déjà vécu, on est un peu plus ''habitué''. Mais c'est toujours sympa de les accumuler. En fait, je serai vraiment soulagée si j'arrive à me qualifier pour les Championnats du monde à Hawaii en octobre. J'ai été chercher mon ticket à l'Ironman de Hambourg, sauf que j'ai été malade et j'ai dû abandonner. Dimanche, je refais un Ironman (à Vitoria-Gasteiz en Espagne) pour décrocher cette fameuse qualification. Avec ce sacre de championne du monde, j'aurais dû être soulagée, mais ce n'est pas le cas. Là, ça rallonge ma première partie de saison et ça rajoute du stress. Sachant qu'il faut que vous soyez dans le top 3 à Vitoria-Gasteiz pour valider votre sésame pour Hawaii...J'espère que ça va le faire car il y a deux bonnes clientes : Anne Haug et Julie Derron. Un Ironman, c'est long, il peut se passer beaucoup de choses pendant la course. Il faut rester super concentré jusqu'à la fin et ne pas être trop dans l'émotion, sinon on perd pied. « Quand je reprends l'entraînement à J + 4, c'est une catastrophe » Êtes-vous optimiste ?À Pontevedra, malgré mon titre, je ne me suis pas sentie exceptionnellement bien. Je n'étais pas dans mon pic de forme, ce qui me rassure. Comme je me suis un peu reposé depuis huit jours, je pense que je peux monter en puissance. Cela peut donc bien se passer, je suis assez confiante. Ceci dit, je l'étais aussi avant Hambourg... À moi de faire une course de gestion pour les Championnats du monde. Il faudra que je sois en forme et que j'ai envie. N'est-ce pas compliqué d'enchaîner ces épreuves, sachant que vous avez gagné le half Ironman d'Aix-en-Provence en mai ?Généralement, j'ai un peu de mal avec ça. Certains arrivent à enchaîner le dimanche qui suit, mais ce n'est pas mon truc. Déjà, quand je reprends l'entraînement à J + 4, c'est une catastrophe, j'ai les pulsations super hautes. Je commence à me sentir bien une semaine après. Pontevedra était il y a 8 jours et il m'en reste 5 avant Vitoria, donc on va voir. Mais je n'ai pas vraiment le choix, c'est ma dernière chance pour Hawaii. « J'aurais adoré faire cette Yotta en duo, pour le partage, et pour pousser mon binôme dans ses retranchements » Ce serait une grosse déception si vous n'arrivez pas à valider cette qualification pour les Championnat du monde Ironman en octobre ?Ah oui vraiment ! Mais je pense que je pourrais relativiser un peu car cette année nous sommes dans une année où les hommes (programmés à Nice en septembre) et les femmes seront séparés. Comme je partage ma vie avec Clément Mignon (lui aussi triathlète professionnel), on attend surtout l'édition 2026 pour être réunis à Kona (Hawaii). Mais cette année oui je serai forcément déçue dans le sens de quand on est pro on veut toujours accomplir nos objectifs. Ce serait une déception personnelle mais comme un signe du destin. L'idée n'est pas d'aller à Hawaii pour aller à Hawaii et pour avoir de belles photos dans mon téléphone. Il ne faut pas oublier que c'est un investissement financier. Donc si j'y vais, c'est vraiment pour performer. Après Vitoria-Gasteiz, vous serez en lice à la Yotta. Qu'est-ce qui vous plaît dans cette compétition de swimrun ?Pour nous les triathlètes, ça change car nous n'avons pas à prendre notre vélo. Le vélo, entre le transport et l'entretien, c'est une logistique particulière et donc toujours le stress. Et ce que j'aime sur la Yotta, c'est que c'est super fun. J'y vais avec mon sac à dos, on part à plusieurs dans la voiture, et comme il y a plusieurs épreuves, c'est très convivial. L'an dernier, j'ai trouvé ça super bon enfant. Mais, si est beaucoup plus court que d'habitude, il faut gérer le côté répétitif. Je serai sur la course XP Elite (800 m de natation + 8 km de course à pied, à répéter 5 fois). En plus, j'y vais avec mon papa, qui lui sera sur une épreuve plus courte. J'aurais adoré faire cette Yotta en duo, pour le partage, et pour pousser mon binôme dans ses retranchements. »