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Marseille : l'IGPN requiert un renvoi devant le conseil de discipline des policiers de l'affaire Hedi
Marseille : l'IGPN requiert un renvoi devant le conseil de discipline des policiers de l'affaire Hedi

Le Figaro

time6 days ago

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Marseille : l'IGPN requiert un renvoi devant le conseil de discipline des policiers de l'affaire Hedi

L'IGPN a rendu son rapport dans l'affaire Hedi, du nom de ce jeune homme qui avait perdu, en juillet 2023, une partie de son crâne en marge des émeutes à Marseille. La police des polices met notamment en cause la commandante de police en poste ce soir-là. L'image du jeune garçon au visage défiguré avait fait le tour des réseaux sociaux à l'été 2023. Deux ans après les faits, l'inspection générale de la police nationale a rendu son rapport dans l'affaire Hedi, a appris Le Figaro auprès de l'avocat de la victime, confirmant une information initiale de Mediapart. En juillet 2023, le parquet de Marseille avait ouvert une information judiciaire, pour violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours. Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, un jeune homme de 21 ans, Hedi, avait été hospitalisé à la suite d'importantes blessures. Le jeune homme, âgé de 22 ans au moment des faits avait été amputé d'une partie de son crâne après un tir de LBD et un déferlement de coups de poing et de pied de policiers, alors qu'il se trouvait au sol. Au final, quatre membres des forces de l'ordre avaient été mis en examen. Publicité D'importantes séquelles Dans ce rapport en date de février dernier, selon l'avocat, la police des polices requiert des sanctions disciplinaires à l'encontre des policiers mis en cause dans ce dossier, sans pour autant qu'un conseil de discipline n'ait eu encore lieu. Selon nos confrères, l'IGPN pointe un «usage disproportionné» de la force face à un homme «qui ne représentait aucune menace immédiate». Elle met également en cause la commandante en poste à ce moment-là. «Elle était au plus près des faits commis par ses subordonnés, rapporte Me Mehdi Khezami. Elle avait donc parfaitement connaissance de l'agression dont a été victime Hedi. Elle n'est pas intervenue, ni pour empêcher, ni pour mettre un terme, ni pour dénoncer ces faits, en dépit de sa supériorité hiérarchique et de son pouvoir. Nous pensons que sa mise en examen serait parfaitement justifiée car il existe des indices graves ou concordants que la commandante a commis des infractions pénales.» Selon l'avocat d'Hedi, son client aujourd'hui conserve d'importantes séquelles psychiques et psychologiques : «Ces séquelles l'empêchent d'envisager un avenir car elles l'empêchent de travailler, en raison notamment de troubles cognitifs, de troubles de l'attention et de fortes douleurs.»

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