Dernières actualités avec #IGPN

Le Soir
a day ago
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- Le Soir
À la télé ce soir : « Crimes et indices » ou « Les Invisibles »
« Crimes et indices », à 20h15 sur La Une Retour sur deux affaires criminelles marquantes. 1999 a été une année de terreur dans les trains : une jeune femme est sauvagement défenestrée lors d'un trajet Limoges-Paris. Une mère de famille est ensuite assassinée à quelques mètres de son enfant dans le train de nuit Calais-Vintimille. Un suspect au profil particulièrement inquiétant est identifié, trois services de police différents sont mobilisés et une cavale internationale est lancée. L'enquête finira par aboutir au Portugal ; En 2016, accusée du meurtre de son compagnon, Véronique Lardé se suicide le 1er jour de son procès aux assises. « Les Invisibles », à 21h10 sur France 2 Le corps d'un homme sans identité, en tenue de jogging, est déposé sur les marches du CHU de Lille, en état de mort cérébrale. Aucune trace de celui ou celle qui l'a déposé. Le seul indice : une camionnette grise, repéré sur les caméras de surveillance. Côté brigade des Invisibles, les indices sont minces, mais ils retrouvent l'identité du joggeur. Un sale type, selon beaucoup de gens. Alors que chez Duchesse et Ben, la situation se tend, un flic de l'IGPN débarque pour surveiller le groupe des Invisibles, qui est dans le collimateur de la hiérarchie… Ailleurs, on découvre la petite Stella, gravement malade.


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Disparition de 360 kg de cocaïne à Marseille : l'Office central antistupéfiants perquisitionné par l'IGPN
Ces perquisitions seraient liées au dossier d'importation frauduleuse de stupéfiants surnommé «Trident». Elles concerneraient un commandant de police et son binôme. Des perquisitions ont eu lieu mardi au siège de l'office antistupéfiants (OFAST) à Nanterre (Hauts-de-Seine) ainsi qu'aux domiciles de deux policiers, par des agents de l'IGPN, la police des polices, selon des sources proches du dossier citées par l'AFP. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a procédé à des perquisitions dans les bureaux et les domiciles de deux policiers, a précisé la source, confirmant une information du journal Le Parisien. Selon Le Parisien, ces perquisitions seraient liées au dossier d'importation frauduleuse de stupéfiants surnommé «Trident». Elles concerneraient un commandant de police - «une figure de la lutte anti stups en France» - et «son binôme». Publicité Dans ce dossier dirigé par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), deux hauts gradés, la cheffe de l'OFAST à Marseille et son adjoint, ont été mis en examen fin juin notamment pour «complicité de faux en écriture publique par une personne dépositaire de l'autorité publique» et «violation du secret d'une enquête portant sur la criminalité organisée». «Dissimulations de quantité» En avril, deux policiers de l'OFAST de Marseille avaient déjà été mis en examen, puis placés en détention provisoire, eux pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou encore association de malfaiteurs. Puis en juin, un autre avait à son tour été mis en examen. L'enquête de la Junalco a révélé de possibles «échanges entre des policiers et d'autres personnes, portant sur la cession d'au moins 360 kg de cocaïne, en dehors de tout contrôle hiérarchique, et sur la dissimulation des quantités réelles arrivées sur le territoire». Sollicité par l'AFP sur les perquisitions de mardi, le parquet de Paris et de la Junalco a indiqué n'avoir aucun commentaire à faire à ce stade. L'OFAST, chef de file français de la lutte contre le trafic de stupéfiants, a été créé en 2020 et compte plus de 200 agents, issus notamment de la police, de la gendarmerie et des douanes.


Le Parisien
6 days ago
- Politics
- Le Parisien
Tirs de policiers sur une voiture en fuite à Arcueil : le conducteur et son passager activement recherchés
La scène n'a pas duré plus de quelques secondes. Deux policiers ont tiré sur une voiture, après que le conducteur a refusé le contrôle durant la nuit de vendredi à samedi, dans une rue d' Arcueil . L'homme n'a pas hésité à foncer sur l'un des fonctionnaires qui se rapprochait pour effectuer le contrôle. « Une enquête pour une tentative d'homicide volontaire et refus d'obtempérer a été ouverte et confiée à la sous-direction de la police judiciaire du Val-de-Marne », précise le parquet de Créteil qui confirme également « l'ouverture d'une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN). » Une procédure classique dès lors qu'un policier a fait usage de son arme de service. Peu de temps après 4 heures, un véhicule de la direction de l'ordre public de la circulation (DOPC) de Paris repart de la prison de Fresnes. Ils viennent de transférer un homme récupéré au tribunal de Paris un peu plus tôt dans la nuit. Ils remontent vers la capitale lorsqu'une voiture, circulant à contresens, leur arrive dessus. Ils cherchent immédiatement à les contrôler. Le contrevenant fait alors mine de s'arrêter. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et se rapprochent. L'un d'eux, arme au poing, se place devant la voiture alors que les autres se déploient derrière. D'un coup, le conducteur démarre en trombe. Le policier devant la voiture tire une fois en direction de la roue avant droite avant de se décaler pour éviter d'être renversé. L'un de ses collègues qui se rapprochait par l'arrière tire également à trois reprises dans le coffre pour protéger son collègue en danger. Finalement, la voiture repart. Le conducteur et son passager l'abandonneront un peu plus loin. Plusieurs impacts ont été retrouvés sur le véhicule, dont deux dans le coffre et un dans le pare-chocs arrière. Selon les premiers éléments, personne n'a été blessé. « Aucune trace de sang n'a été découverte dans la voiture », détaille une proche de l'affaire. Les deux fuyards sont activement recherchés.


Le Figaro
18-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Marseille : l'IGPN requiert un renvoi devant le conseil de discipline des policiers de l'affaire Hedi
L'IGPN a rendu son rapport dans l'affaire Hedi, du nom de ce jeune homme qui avait perdu, en juillet 2023, une partie de son crâne en marge des émeutes à Marseille. La police des polices met notamment en cause la commandante de police en poste ce soir-là. L'image du jeune garçon au visage défiguré avait fait le tour des réseaux sociaux à l'été 2023. Deux ans après les faits, l'inspection générale de la police nationale a rendu son rapport dans l'affaire Hedi, a appris Le Figaro auprès de l'avocat de la victime, confirmant une information initiale de Mediapart. En juillet 2023, le parquet de Marseille avait ouvert une information judiciaire, pour violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours. Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, un jeune homme de 21 ans, Hedi, avait été hospitalisé à la suite d'importantes blessures. Le jeune homme, âgé de 22 ans au moment des faits avait été amputé d'une partie de son crâne après un tir de LBD et un déferlement de coups de poing et de pied de policiers, alors qu'il se trouvait au sol. Au final, quatre membres des forces de l'ordre avaient été mis en examen. Publicité D'importantes séquelles Dans ce rapport en date de février dernier, selon l'avocat, la police des polices requiert des sanctions disciplinaires à l'encontre des policiers mis en cause dans ce dossier, sans pour autant qu'un conseil de discipline n'ait eu encore lieu. Selon nos confrères, l'IGPN pointe un «usage disproportionné» de la force face à un homme «qui ne représentait aucune menace immédiate». Elle met également en cause la commandante en poste à ce moment-là. «Elle était au plus près des faits commis par ses subordonnés, rapporte Me Mehdi Khezami. Elle avait donc parfaitement connaissance de l'agression dont a été victime Hedi. Elle n'est pas intervenue, ni pour empêcher, ni pour mettre un terme, ni pour dénoncer ces faits, en dépit de sa supériorité hiérarchique et de son pouvoir. Nous pensons que sa mise en examen serait parfaitement justifiée car il existe des indices graves ou concordants que la commandante a commis des infractions pénales.» Selon l'avocat d'Hedi, son client aujourd'hui conserve d'importantes séquelles psychiques et psychologiques : «Ces séquelles l'empêchent d'envisager un avenir car elles l'empêchent de travailler, en raison notamment de troubles cognitifs, de troubles de l'attention et de fortes douleurs.»


Le HuffPost France
18-07-2025
- Politics
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Dans l'affaire Hedi, le rapport implacable de l'IGPN contre les policiers
POLICE - Deux ans après l'affaire Hedi, l'enquête se poursuit et met en cause les policiers de la BAC impliqués dans ce dossier. Selon des révélations de Mediapart et Marsactu mercredi 16 juillet, l'IGPN a rendu le 13 février son rapport sur ce dossier. L'inspection générale de la police nationale y réclame un conseil de discipline contre les quatre policiers mis en examen pour violences aggravées, mais aussi pour leur cheffe, Virginie G.. Dans ce rapport de 200 pages, il est pointé du doigt un « usage disproportionné » de la force sur le jeune homme dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023 à Marseille, « qui ne représentait aucune menace immédiate ». Quant à Virginie G., qui avait assuré ne pas avoir été témoin de la scène, elle a commis une « faute disciplinaire » en n'empêchant pas ses agents de se déchaîner sur le jeune homme. Selon l'IGPN, la cheffe a bien assisté à cet épisode de violence. Gravement blessé à la tête par un tir de LBD lors des nuits d'émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre, Hedi avait accusé la police de l'avoir visé et roué de coups. Les policiers interrogés avaient pourtant minimisé les faits, à l'exception de l'un d'entre eux. Puis des images dévoilées par Mediapart en octobre 2023 sont venues renforcer le témoignage accablant du jeune homme défiguré. « Une faute disciplinaire » Victime d'un trauma crânien, le jeune homme de 21 ans à l'époque des faits a passé une semaine en réanimation, puis deux dans un service de neurochirurgie. Après deux opérations, les médecins lui ont retiré un morceau de crâne. « Des fois, je me dis que je vais me réveiller, mais en fait je me réveille toujours avec la tête déformée, avec ces migraines, avec cet œil flou », avait-il confié à Konbini quelques semaines après les faits. « Je me suis regardé une fois à l'hôpital par curiosité mais c'était trop, quand tu vois que ton crâne il est plus comme avant, c'est super dur à supporter », ajoutait Hedi, qui indiquait se déplacer et s'exprimer plus lentement qu'auparavant. Contactés ce jeudi par BFMTV, les avocats de Hedi se sont dits « satisfaits » des conclusions de ce rapport. « Ce rapport nous conforte dans notre idée et ne fait que confirmer ce que l'on avance depuis plusieurs mois, à savoir que la commandante de police a assisté aux violences commises par ses subordonnés et qu'elle s'est abstenue d'intervenir et d'y mettre un terme en dépit de son pouvoir hiérarchique », réagit Me Mehdi Khezami auprès de la chaîne. « Cette abstention constitue une faute disciplinaire selon l'enquête administrative. » L'avocat considère également « que le comportement de la commandante caractérise, également, plusieurs infractions pénales et qu'il existe, à ce stade de la procédure, des indices graves ou concordants justifiant sa mise en examen ». Tir de LBD, agression et coups répétés En octobre dernier, les images révélées par Mediapart ont permis d'éclairer sur le déroulé des faits. On pouvait le voir recevoir à une distance de 5 à 8 mètres un tir de LBD de dos, dont le projectile atteindra finalement la tête du jeune homm e, ce qui est formellement interdit. Après être tombé, avoir été ramassé puis balayé au sol par les agents, il a été roué de coups de pied et de poings, défiguré, avant d'être relâché. Ce sont ces images qui avaient conduit à la mise en examen des quatre agents et au placement en détention provisoire pendant 40 jours de l'auteur du tir de LBD qui a touché Hedi. Ce policier avait finalement été libéré le 1er septembre 2023.