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De plus en plus de jardiniers adaptent leur jardin au changement climatique, pourquoi pas vous ?
L'écologie est-elle une préoccupation majeure des jardiniers ? C'est en tout cas ce que semble indiquer le baromètre 2025 de l'Union Nationale des Entreprises du Paysage réalisé par l'Ifop. Selon les résultats de ce sondage réalisé en mars dernier auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes, la génération des 18-34 ans apparaît sans surprise comme l a plus engagée. Tout d'abord, cette étude rappelle que le jardinage concerne de nombreux ménages puisque 64 % des Français disposent d'un jardin, privatif dans la majorité des cas. Cet espace extérieur est perçu à 92 % comme contribuant au bien-être et à 88 % comme un espace de convivialité. Selon ce sondage, le jardinage apparaît toutefois de plus en plus comme une contrainte, le plaisir de s'occuper des espaces verts étant passé de 71 % à 65 % chez les jardiniers sondés entre 2022 et 2025. Ils ne seraient d'ailleurs que 40 % chez les femmes et 51 % chez les 18-34 ans à prendre du plaisir dans cet entretien. En parallèle, les plus jeunes sont aussi ceux qui investissent le plus leurs jardins. Les 18-34 ans sont 70 % à y pratiquer une activité physique et 67 % à l'utiliser comme potager. Cette transformation du jardin en espace multifonctionnel traduit un renouveau en lien avec l'écologie. Ainsi, 79 % des jardiniers interrogés veulent réduire leur empreinte écologique, 78 % cherchent à favoriser la biodiversité dans leur espace et 60 % se préparent même à adapter leur jardin au changement climatique. Ce travail d'adaptation passe notamment par une évolution des pratiques comme réaliser des économies d'eau en installant un récupérateur de pluie ou encore privilégier des plantes locales et des essences adaptées. Enfin, précisons que les professionnels du paysage sont vus par 76 % des Français comme de bons conseillers, notamment pour choisir des plantes adaptées (32 %) ou mettre en place des solutions écologiques (31 %). Ils ne sont toutefois que 11 % à faire appel à eux pour l'aménagement de leur jardin.
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Vivre sans voiture ? Notre classement exclusif des villes les plus adaptées
Certains l'exècrent, d'autres l'adorent . Beaucoup pensent ne pas pouvoir vivre sans. La place de la voiture individuelle dans nos villes , et de manière générale dans nos vies, pourrait être au cœur des prochaines municipales. La piétonnisation, la création de pistes cyclables ou l'interdiction de circulation provoquent remous et agacement chez les plus bruyants… Mais une majorité en demande toujours plus : deux citadins sur trois souhaitaient en 2020 que leur municipalité réduise énergiquement la place de l'automobile, selon un sondage Ifop . Abandonner sa voiture n'est pas une mince affaire, même si nombreux y sont contraints : 4 % des Français ne peuvent physiquement pas prendre le volant, sans compter ceux qui n'ont pas le permis, selon une récente enquête du Crédoc pour le Forum Vies Mobiles. Les enjeux autour de la question sont importants. « Nous devons consacrer une partie des terres urbaines à des modes de transport alternatifs », assurait en 2021 l'auteur d'une étude sur le sujet, pour la prestigieuse University College de Londres .
