Dernières actualités avec #Indre-et-Loire


Le Parisien
6 days ago
- Business
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« On a été abandonnés » : ces anciens magasins Casino dont les grandes enseignes ne veulent plus
Laurence, 60 ans, l'œil azur pétillant derrière ses lunettes, confie qu'elle « ne sait plus pourquoi elle (se) lève, le matin ». Julie (son prénom a été changé) , mère de deux enfants, se demande quel employeur lui donnera sa chance « à bientôt 52 ans et toute une carrière dans la grande distribution ». Sabrina, 45 ans, espère créer son entreprise parce qu'elle n'a « plus envie de travailler pour un patron qui te met des claques comme celles qu'on a reçues »… Sur le grand parking désert du centre commercial de La Riche Soleil (Indre-et-Loire), près de Tours, c'est l'heure des dernières embrassades, avec la promesse de se revoir rapidement. Pour cette vingtaine d'employées d' Intermarché , ce mercredi matin était sans doute la dernière occasion de se rassembler sur leur lieu de travail. Dans les bureaux attenant au magasin, leurs représentantes syndicales leur ont présenté les conditions du plan social, tout juste finalisé.


Le Parisien
11-07-2025
- Sport
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Gym : « Emprise », « humiliations », la championne olympique Kaylia Nemour charge son ancien club d'Avoine-Beaumont
La championne olympique de gymnastique aux barres asymétriques Kaylia Nemour a pris la parole ce vendredi. Elle en avait besoin. Depuis le 14 mai et l'annonce par son coach de son départ du club d'Avoine-Beaumont (Indre-et-Loire), un torrent de haine et de rumeurs en tout genre vise la Franco-Algérienne. « Je ne suis pas la première, et je ne serai pas la dernière à quitter un club. Dans mon esprit, les choses étaient claires : j'avais dit au revoir et merci, a-t-elle déclaré auprès de L'Equipe et du média Spot Gym . Seulement, tout le monde m'a tourné le dos, on attaque ma maman. J'ai besoin d'évacuer ce que j'ai en moi pour rétablir ma vérité et me concentrer sur mes prochains objectifs. Et qu'on laisse ma maman (ancienne présidente du club, NDLR) tranquille ! » Sa vie aujourd'hui, elle la mène du côté de Dijon , auprès d'une nouvelle coach, Nadia Massé, son ancienne chorégraphe. Une femme qui lui donne les clés pour être « fière d'elle ». Loin, très loin des méthodes vécues pendant sa première vie à Avoine, et qu'elle compare à de « l'emprise ». L'adolescente de 18 ans donne un certain nombre de détails et d'anecdotes effrayantes sur le traitement que lui réservait le couple Chirilcenco. Horaires d'entraînement à rallonge, « cris », « humiliations » publiques, blessures mal suivies, surveillance généralisée... « La phrase préférée de Marc et Gina, c'est : La gym de haut niveau, c'est comme ça . Quand on rentre à la maison, on ne se plaint même pas à nos parents, on est persuadé que ce sont effectivement les contraintes du haut niveau (...) J'ai vu, ailleurs, des gymnastes rigoler avec leurs entraîneurs, sans que ça les empêche de performer. » Kaylia Nemour raconte aussi n'avoir pas pu célébrer sa médaille d'or olympique obtenue sous bannière algérienne au terme d'un incroyable imbroglio . « Mes parents avaient proposé qu'on aille tous manger ensemble, mais Marc a refusé en prétendant que je n'avais pas le droit de sortir du village. Ils ont menti à ma famille, à mes amis, ça me fait tellement de peine pour eux. » Celle qui dit avoir « pensé à arrêter » la gymnastique se fixe désormais pour objectif les JO de Los Angeles. Avant cela, elle participera cet automne aux Mondiaux, du 19 au 25 octobre à Jakarta. Et encore avant au Moreau Sport gym les 13 et 14 septembre à Paris. De son côté, le couple Chirilcenco a refusé de répondre aux accusation de Kaylia Nemour. Auprès de l'Equipe, le mari explique ne pas avo ir « de désaccord avec Kaylia, elle est partie en bons termes avec nous ». La Fédération française de gymnastique a effectué plusieurs signalements ces dernières années auprès du club d'Avoine pour « mise en danger d'autrui » et « suspicion d'emprise générale ». En décembre 2023, la préfecture d'Indre-et-Loire a conclu « qu'il n'y avait pas lieu de proposer de mesures de police administrative à l'encontre des entraîneurs ». Cette décision avait mis fin à la procédure administrative mais pas à l'enquête judiciaire. Lancée en 2022, celle-ci est, selon nos informations, toujours en cours.