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Le Figaro
a day ago
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«Entre rester en France ou changer de pays, le choix est vite fait» : ces jeunes qui préfèrent partir à l'étranger l'été
TÉMOIGNAGES - De nombreux jeunes choisissent les plages espagnoles ou italiennes aux stations balnéaires françaises. Quelles sont les raisons de ce désamour ? Un été français ? Oui, mais pas pour tout le monde. D'après une enquête d'Ipsos publiée en mai 2025, plus d'un tiers des Français (35%) considère que les vacances d'été idéales devraient se dérouler dans un autre pays. Il s'agit en majorité des 18-34 ans, influencés en grande partie par le prix élevé des billets de train. À moins d'avoir un abonnement annuel, cela revient souvent aussi cher, voire plus, qu'un billet d'avion vers un l'Europe, par exemple. Résultat : malgré une volonté de voyager de manière plus responsable, en évitant l'avion pour de courtes distances, les étudiants ou les jeunes actifs favorisent des destinations européennes pour rentabiliser leurs séjours. Météo, envie de dé confient au Figaro les autres raisons qui les poussent à renoncer à l'Hexagone. Publicité «J'ai préféré partir en Espagne» Cela fait un an que Régis a commencé à enseigner dans un collège à Marseille. En tant que professeur d'anglais de 25 ans, il gagne près de 1700 € nets par mois. Pour profiter de ses deux mois de congé d'été, il pensait passer au moins une semaine à Paris, avec son groupe d'amis. C'était avant de voir les prix des billets de train reliant la capitale à la cité phocéenne. Les montants étaient aussi élevés qu'un trajet en avion vers l'Espagne. «J'en avais pour presque 300 €, et même si je m'y suis pris un peu tard, je trouvais que ça faisait trop cher pour rester en France», constate-t-il. Alors pour ce mois de juillet, le groupe d'amis va finalement décompresser à Majorque. Un autre atout du plus grand pays de la péninsule ibérique ? «Je préfère aller en Espagne pour l'ambiance festive» ajoute-t-il. «Ce n'est pas rentable» La plage du Centenaire, à Nice, sur la Côte d'Azur. EUGENIU FRIMU / frimufilms - En été, Augusta, 22 ans, voyage en majorité en Asie ou en Amérique du Sud. Cette année, elle souhaitait se recentrer sur la France, mais elle a vite déchanté. «J'ai vu des billets pour Nice à 140 €, en plus des logements, atteignant facilement plus de 100 € la nuit sur Airbnb. Pour une telle somme, je pourrais tout aussi bien partir découvrir une autre culture, ça ne donne pas envie de rester en France», s'exprime l'étudiante en communication résidant en Picardie. Des tarifs dont elle ne peut s'affranchir en prenant l'avion puisqu'elle refuse d'emprunter les airs pour de si petits trajets. «La voiture n'est pas non plus une option, car il faut bien 10 heures pour descendre dans le Sud, on perd une journée entière sur place», souligne-t-elle. Même pour un simple week-end à Dinard, chez une amie, les tarifs ont freiné ses envies : à quatre heures de train de chez elle, l'aller coûte jusqu'à 80 € en août. Pas de place au changement cette année : elle ira finalement au Portugal, pour ses plages et ses prix attractifs. «Hors de question d'avoir de la pluie» Le port de Sarandë, en Albanie, et son eau turquoise. Andrew Mayovskyy / Andrew Mayovskyy - La côte basque ? Très peu pour Chloé, qui garde un souvenir amer de l'été dernier. «C'était ma seule semaine de vacances, et je n'ai pas pu bronzer au soleil comme j'en rêvais, j'étais déçue», se plaint la community manager Parisienne de 24 ans, encore marquée par les orages et la pluie presque quotidienne. Publicité Cette année, la jeune femme ne veut pas risquer de revenir la peau pâle d'un week-end entre copines. «Comme on ne part pas longtemps, on a choisi l'Albanie, car la météo y est plus fiable», explique-t-elle. Mais ce n'est pas la seule raison : les prix aussi sont plus attractifs. Le trio a trouvé une offre à 230 € par personne – vol et hôtel compris – pour trois jours en bord de mer à Saranda, au sud de la Riviera Albanaise. De quoi se laisser tenter. «Je n'irai pas voir ma famille cet été» Depuis son enfance, Gaspar, 25 ans, passe ses étés près de Perpignan, chez sa tante. Ce Francilien attendait avec impatience de pouvoir retourner sur le littoral catalan à la fin du mois de juillet... Ce qui n'aura finalement pas lieu. «Les billets aller-retour depuis Paris coûtaient 250 €. C'est tellement cher que, pour une fois, je n'y vais pas», justifie le jeune Data analyst. Pour ses vacances, il préfère sillonner des pays étrangers. «Entre rester en France ou changer de pays, le choix est vite fait. Et si on s'y prend en avance, on peut même partir deux fois en avion dans différentes villes d'Europe», observe-t-il. Fin août, un aller-retour Paris–Dublin s'élève à 66 €, ou jusqu'à 95 € pour certains trajets en avion low cost vers Londres ou Milan. Le budget reste proche de celui d'un trajet national, ce qui convient à celui qui veut visiter un maximum de villes en Europe. C'est ce que s'apprête à faire Gaspar, en réservant aussi bien un week-end en Irlande, mais aussi un séjour en amoureux à Rome. En bonus : l'atmosphère romantique italienne, idéale pour celui qui prépare sa demande en mariage. Reste à voir si cela suffira à obtenir un oui... En vidéo - TGV : tout savoir sur Velvet, le nouveau concurrent de la SNCF


Le Figaro
4 days ago
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Macron et Bayrou en légère remontée, mais 42 % des Français souhaitent une nouvelle dissolution
Le président et son premier ministre connaissent un léger mieux dans le baromètre Ipsos-La Tribune Dimanche de juillet, avec respectivement trois et deux points de hausse. Mais leur popularité reste faible, sur fond de défiance persistante envers l'exécutif. Emmanuel Macron et François Bayrou grappillent respectivement trois et deux points de mieux concernant leur action en juillet, même si le niveau de satisfaction à leur endroit reste faible, selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche . Avec 24% d'opinions favorables, le chef de l'État regagne un peu d'oxygène dans ce baromètre mensuel, même si sa cote végète dans des étiages similaires à ceux de la crise des gilets jaunes fin 2018. Un regain attribuable notamment à une popularité en hausse chez les sympathisants écologistes (+15%) selon cette enquête, alors que le chef de l'État a fait la promotion ces dernières semaines de son bilan vert. Publicité À quelques jours de présenter ses orientations budgétaires, marquées par un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes, François Bayrou reprend aussi quelques couleurs, après un printemps en chute libre. Mais avec 19% d'opinions favorables, il pâtit toujours d'une popularité bien inférieure à celle de tous ses prédécesseurs sous la Ve République. Le RN en tête Si Bruno Retailleau reste le ministre le plus apprécié - 36% des sondés jugent que le locataire de Beauvau est le meilleur du gouvernement - sa cote de présidentiable recule de quatre points par rapport à juin. Ils ne sont plus que 25% des personnes interrogées à se dire satisfaites en cas d'élection de l'actuel ministre de l'Intérieur en 2027, contre 27% à Édouard Philippe, et 33% au duo à la tête du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella. Enfin, un an après la précédente, 42% des sondés se disent favorables à une nouvelle dissolution, et 31% contre - le reste n'ayant pas d'avis sur le sujet. Parmi les plus allants à un chamboulement au Palais Bourbon : les sympathisants RN, qui plaident à 51% pour... quand bien même leur chef de file Marine Le Pen serait interdite de se représenter par la justice. Ce sondage a été réalisé en ligne du 9 au 10 juillet 2025 sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur entre 0,6 et 3,1 points.


Le Figaro
6 days ago
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Nu et culotté, le renouveau du naturisme
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Quelque 3,7 millions de Français de 18 à 75 ans en seraient adeptes, selon une dernière étude de l'institut Ipsos, soit un tiers de plus qu'il y a dix ans. Et les accès déshabillés se développent en pleine nature comme en ville. L'espace naturiste de Paris ne fait pas vraiment dans le racolage. Il faut se munir d'un plan détaillé ou tomber dessus par hasard. Ce coin de verdure se niche au milieu du bois de Vincennes, entre un centre équestre et la réserve ornithologique. À une distance raisonnable, un premier panneau avertit le badaud : « En continuant sur ce chemin, vous entrez sur l'espace naturiste . » Après avoir franchi une zone boisée, une affiche plus conséquente à la lisière du terrain rappelle les règles d'usage. Avant tout, respecter l'environnement et les usagers, en évitant les photos ou toute autre forme de voyeurisme. En cette fin juin, les orages menacent et le ciel pèse comme un couvercle sur la capitale. Dans cette clairière de la taille d'un terrain football, ils sont tout de même une cinquantaine d'amateurs à se prélasser, dans un calme absolu. Allongés sur une serviette, en train de lire sur une chaise de camping, ou de méditer sur un banc en rondins. Un grand gaillard - habillé, lui…