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6 days ago
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Mma - UFC : « Maintenant, je suis légitime » : Avant l'UFC Paris 4, Nassourdine Imavov se confie
Le 6 septembre, Nassourdine Imavov affrontera Caio Borralho en main event de l'UFC Paris. Quatre mois après sa victoire monumentale contre Israel Adesanya, le numéro 1 des poids moyens a accepté de nous recevoir pour se confier sur son prochain combat et cette ceinture qui l'obsède depuis toujours. À voir sur L'Équipe MMA : le classement « pound for pound » de l'UFC, c'est quoi ? Topuria veut «une finale de Ligue des champions» contre Pimblett au Santiago Bernabéu en 2026 Topuria : « Je suis juste venu récupérer ma ceinture » MMA - UFC 317 : Le dernier face-à-face entre Topuria et Oliveira Pantoja vs Kara-France, le premier face-à-face Le face-à-face dans le respect entre Topuria et Oliveira Tuporia : « Je vais le mettre KO au premier round » White : « Jon Jones prend sa retraite » Dvalishvili, une ceinture et un cadeau de mariage


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04-07-2025
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« Maintenant, je suis légitime » : Avant l'UFC Paris 4, Nassourdine Imavov se confie
Le 6 septembre, Nassourdine Imavov affrontera Caio Borralho en main event de l'UFC Paris. Quatre mois après sa victoire monumentale contre Israel Adesanya, le numéro 1 des poids moyens a accepté de nous recevoir pour se confier sur son prochain combat et cette ceinture qui l'obsède depuis toujours. Retrouvez l'entretien intégral en vidéo. Un large sourire suivi d'une poignée de main franche. Deux mois avant son combat contre Caio Borralho à l'UFC Paris 4, Nassourdine Imavov est détendu. Sur une terrasse des Champs-Élysées, le Franco-Daghestanais de 29 ans enchaîne les interviews avec une sérénité désarmante. Le 6 septembre, il sera la tête d'affiche à l'Accor Arena. Un an après avoir été co-main-event. « J'aime beaucoup combattre à Paris. Devant ma famille, le public, c'est incroyable. Et cette fois, je suis en main-event. La progression est là. » La montée en puissance a été fulgurante. Elle s'est même accélérée un soir de février, lorsqu'il a éteint Israel Adesanya, légende de l'UFC, dans un combat qui restera comme l'un des plus grands exploits du MMA français. Mais dès son issue, le regard était déjà tourné vers l'avenir. « Je suis content, oui. Mais je suis directement passé à autre chose. Je me concentre sur le combat à Paris. » Chez lui, Imavov affrontera un Brésilien invaincu dans l'organisation, classé 6e des moyens. Pas le nom le plus clinquant, mais un danger réel. Et un risque, aussi. Le natif de Khassaviourt aurait pu attendre et choisir d'être back-up pour le choc du titre entre Dricus Du Plessis et Khamzat Chimaev en août, lors de l'UFC 319. Mais les contraintes logistiques et la conviction de rester actif l'en ont dissuadé. « Bien sûr que c'est un risque. Mais j'aime ça. On avait accepté d'être back-up à certaines conditions. L'UFC a refusé. Alors, on a dit non, et on s'est concentré sur Borralho. » De l'ombre à la lumière Nassourdine Imavov assume ce pari. Il sait que ça l'aidera dans son objectif d'apprivoiser la scène. Longtemps discret, presque secret, il ne se tait plus. « J'ai toujours dit que je parlerai quand j'aurai prouvé. Je suis numéro 1. Maintenant, je suis légitime. C'était ça, le déclic. » Même le trash-talking, longtemps délaissé, s'est invité dans la construction de son prochain combat. À sa manière. Avec humour, sans vulgarité, dans une vidéo bien à lui. « Je voulais montrer qu'on peut promouvoir un combat autrement. C'était drôle, pas méchant. » Cette évolution, Imavov la doit à l'expérience. Mais surtout à son entourage : Nicolas Ott, devenu son entraîneur principal et Daguir, son grand frère, dans l'ombre, mais toujours présent. Au-dessus de tout, une promesse. « Ce n'est pas une question d'être le premier Français à prendre la ceinture ou le dixième... Ce que je veux, c'est la ceinture. J'ai donné ma parole à ma famille. Je dois l'honorer », jure-t-il. Et après ? Une fois la ceinture autour des hanches ? « Peut-être que j'aurais arrêté. Peut-être que je serais à la plage, tranquille, cocktail à la main. Avant, je voulais deux ceintures, être une star. Aujourd'hui, ça ne m'intéresse plus. Si je peux devenir champion sans être connu, c'est magnifique. » Ni strass, ni paillettes. Imavov n'a rien à vendre. Et si ce sport récompense souvent les grandes gueules, il n'oublie jamais ceux qui tiennent parole.