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8 hours ago
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Tadej Pogacar peut-il aussi remporter le maillot vert sur le Tour de France 2025 ?
Sprinteurs les plus en vue depuis le début de la saison, Tim Merlier et Jonathan Milan convoitent logiquement le maillot vert que Jasper Philipsen a déjà remporté. Mais Tadej Pogacar peut aussi tout rafler. Le classement par points est traditionnellement une affaire de sprinteurs, puisque le barème réserve les meilleures récompenses aux journées sans difficulté majeure. Gagner une étape de plaine rapporte cinquante points, quand ceux qui lèvent les bras en haute montagne en récoltent seulement vingt. Mais le maillot ne se joue pas qu'à l'arrivée car les sprints intermédiaires vont animer la course et peuvent être décisifs dans la quête du maillot vert, qui sourit aux grosses cuisses et aux plus réguliers. Pogacar, capable de tout gagner Bernard Hinault est le dernier coureur à avoir porté le maillot jaune et le maillot vert à Paris, en 1979. La possibilité d'un doublé appartient donc à une autre époque, mais Tadej Pogacar est du genre à bousculer tous les records et ses limites restent inconnues. Si le classement par points n'est pas un objectif pour le Slovène (26 ans), le profil de ce Tour et le barème peuvent lui permettre de le remporter sans même le vouloir vraiment : cinquante points sont attribués aux étapes pour puncheurs à Boulogne-sur-Mer, Rouen et Mûr-de-Bretagne, pendant la première semaine, et trente points attendent le vainqueur du Mont Ventoux, alors que les étapes de montagne n'en rapportent normalement que vingt. Quatrième du classement par points en 2024, après avoir levé les bras six fois, Pogacar a les moyens de se rapprocher en 2025, s'il décide d'exploiter chaque opportunité en première semaine. C'est assez improbable, mais possible. Philipsen, l'habitué Devancé l'année dernière par Biniam Girmay, Jasper Philipsen (27 ans) a remporté le maillot vert en 2023 et rêve de s'habiller en jaune pour la première fois, en gagnant samedi à Lille. Ce serait la meilleure façon de chasser les interrogations nées d'une première partie de saison contrastée. Le Belge ne compte que deux victoires, Kuurne-Bruxelles-Kuurne et la deuxième étape du Tour de Belgique, mais il assure se sentir mieux qu'en 2024 et sa polyvalence l'aidera à mieux résister que ses concurrents quand la route va s'élever. Il pourra encore s'appuyer sur l'expertise de Mathieu Van der Poel pour lui ouvrir la voie lors des sprints, et son équipe est la plus dense dans ce registre avec l'apport de l'Australien Kaden Groves. Merlier, leader avec Evenepoel Remco Evenepoel est la star de Soudal Quick-Step mais il partage le gâteau cette année avec Tim Merlier, le sprinteur qui déboule avec son poisson-pilote Bert Van Lerberghe. Notamment vainqueur de deux étapes de Paris-Nice, du Grand Prix de l'Escaut et de la Classique de Bruxelles, le champion d'Europe a assez de références pour se poser en favori dans la course au maillot vert, dès le premier week-end, tout près de la maison. Alors que quatre années se sont écoulées depuis son premier succès sur le Tour, Merlier (32 ans) n'a plus envie de patienter. Milan, le costaud Son impressionnant gabarit va souffrir en montagne mais l'allongement des délais est une bonne nouvelle pour Jonathan Milan (24 ans), qui pourrait s'épargner des frayeurs sur la route vers Paris. Avant de transpirer dans les cols, l'Italien de Lidl-Trek a tout ce qu'il faut pour terrifier la concurrence en plaine : sa puissance s'est exprimée partout cette saison, au Dauphiné Libéré, à Tirreno-Adriatico ou au Tour des Émirats arabes unis. Vainqueur du classement par points lors de ses deux participations au Giro, en 2023 et 2024, il découvre le Tour avec la même ambition.


L'Équipe
a day ago
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« C'est une erreur d'agrandir le peloton » : Mathieu van der Poel sceptique sur le passage à 23 équipes au Tour de France
Mathieu van der Poel n'est pas convaincu par le passage de 22 à 23 équipes sur le Tour de France, un plus grand nombre de coureurs augmentant les risques de chute selon le Néerlandais. Le triple vainqueur de Paris-Roubaix redoute également des pics de stress à cause du tracé de la dernière étape qui empruntera la butte Montmartre. Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), ce jeudi, avant le grand départ du Tour de France (samedi) à Lille : « Il est évident que nous privilégierons Jasper (Philipsen) dans les sprints. Il a déjà fait ses preuves ces dernières années. Pas seulement sur le Tour, mais aussi sur les autres courses. Nous avons un rôle clair sur ces étapes, et dans les étapes plus punchy, nous pouvons tous les deux jouer notre carte en fonction de comment chacun se sent. (...) Ce sera toujours dangereux dans le peloton, que vous ajoutiez quelque chose ou non. La plupart du temps, c'est à cause du comportement des coureurs eux-mêmes, ce qui est normal parce que vous vous battez tous pour la même position et qu'il n'y a pas assez d'espace. C'est donc quelque chose qui ne disparaîtra jamais du cyclisme, mais je pense que c'est une erreur d'agrandir encore plus le peloton. Moins d'équipes, moins de coureurs... Je pense que c'est ce qui ferait la plus grande différence. (...) La dernière étape va apporter beaucoup de stress avec un peloton à Montmartre beaucoup plus important qu'aux Jeux Olympiques. Nous verrons ce qui se passera, mais je peux aussi imaginer que pour nous ce n'est pas mauvais, même si je comprends aussi les coureurs plus âgés qui ne sont pas très fans de ce tracé. » Philipsen : « Le maillot jaune samedi est un objectif »


Le Figaro
a day ago
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Tour de France : Van der Poel pointe du doigt «l'erreur» d'avoir invité une équipe supplémentaire
Devant les médias ce jeudi, le triple vainqueur de Paris-Roubaix s'est exprimé sans langue de bois sur la sécurité des coureurs au sein du peloton. Le Néerlandais Mathieu van der Poel a estimé jeudi que le passage de 22 à 23 équipes sur le Tour de France était une «erreur» puisque cela rendait la course plus dangereuse. Très en forme sur le Dauphiné, le triple vainqueur de Paris-Roubaix fait partie des principaux candidats à une victoire d'étape dans la première semaine avec son coéquipier chez Alpecin, Jasper Philipsen. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 «Il est évident que dans les sprints massifs, on va aller avec Jasper qui a prouvé sa valeur ces dernières années. Sur les étapes plus punchy on aura deux cartes à jouer, en fonction (de) comment chacun se sent», a déclaré le petit-fils de Raymond Poulidor lors d'une conférence de presse à l'Opéra de Lille. «Ravi» de démarrer le Tour samedi à Lille, «pas loin de la maison et de Roubaix», le Néerlandais né en Belgique s'attend à une première semaine «passionnante» mais aussi «très nerveuse». Publicité «La première chose à faire serait de limiter le nombre de coureurs» Interrogé sur la sécurité dans le cyclisme, il a estimé qu'une partie de la responsabilité des nombreuses chutes incombait aux coureurs, «c'est normal parce qu'on lutte tous pour les mêmes positions et il n'y a pas toujours de la place pour tout le monde». «Mais je pense qu'agrandir encore le peloton est une erreur. La première chose à faire serait de limiter le nombre de coureurs», a-t-il ajouté. Le Tour de France, comme le Giro et la Vuelta, les deux autres grands Tours, ont obtenu le feu vert de l'Union cycliste internationale (UCI) pour inviter cette année une équipe supplémentaire. Le débat sur la sécurité des coureurs agite le peloton depuis des mois et l'UCI a à cet égard confirmé jeudi qu'elle allait procéder «à un test afin de limiter les braquets maximums» lors du Tour du Guangxi, en Chine (14-19 octobre). Concernant le passage par Montmartre lors de la dernière étape du Tour de France le 27 juillet, Van der Poel a estimé que cela allait «apporter beaucoup de stress avec un peloton beaucoup plus important qu'aux JO». «Pour notre équipe, ce n'est pas mal mais je comprends que d'autres coureurs ne soient pas des grands fans», a-t-il ajouté. Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel et Wout Van Aert se sont tous montrés critiques envers cette incursion sur la butte Montmartre, sur le modèle des JO de Paris.


Le Parisien
a day ago
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« Agrandir encore le peloton est une erreur » : Van der Poel pas content du passage à 23 équipes sur le Tour de France
Parmi les sérieux candidats à une victoire d'étape dès la première semaine du Tour de France , Mathieu van der Poel était présent ce jeudi à Lille, ville départ de l'édition 2025 , pour une longue intervention face aux médias avec son coéquipier Jasper Philipsen. Interrogé sur la sécurité dans le cyclisme, le triple vainqueur de Paris-Roubaix fait partie de ceux qui pensent que les coureurs sont trop nombreux, ce qui provoque de plus en plus de chutes. « C'est normal parce qu'on lutte tous pour les mêmes positions et il n'y a pas toujours de la place pour tout le monde, explique-t-il. Mais je pense qu'agrandir encore le peloton est une erreur. La première chose à faire serait de limiter le nombre de coureurs ». Le Tour de France, comme le Giro et la Vuelta, les deux autres grands Tours, ont obtenu le feu vert de l'Union cycliste internationale (UCI) pour inviter cette année une équipe supplémentaire. Concernant le passage par Montmartre lors de la dernière étape du Tour de France le 27 juillet, Van der Poel a estimé que cela allait « apporter beaucoup de stress avec un peloton beaucoup plus important qu'aux JO ». « Pour notre équipe, ce n'est pas mal mais je comprends que d'autres coureurs ne soient pas des grands fans », a-t-il ajouté. Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel et Wout Van Aert se sont tous montrés critiques envers cette incursion sur la butte Montmartre, sur le modèle des JO de Paris. Très en forme sur le Dauphiné, le Néerlandais Van der Poel espère performer dès le début de la Grande Boucle. « Il est évident que dans les sprints massifs, on va aller avec Jasper qui a prouvé sa valeur ces dernières années. Sur les étapes plus punchy on aura deux cartes à jouer, en fonction (de) comment chacun se sent », a déclaré le petit-fils de Raymond Poulidor lors de la conférence de presse à l'Opéra de Lille. « Ravi » de démarrer le Tour samedi à Lille, « pas loin de la maison et de Roubaix », le Néerlandais né en Belgique s'attend à une première semaine « passionnante » mais aussi « très nerveuse ».