28-07-2025
« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU
Jean-Noël Barrot
a pris la parole. Le ministre des Affaires étrangères d'Emmanuel Macron a ouvert ce lundi après-midi
la conférence de l'ONU coprésidée par la France et l'Arabie saoudite
. Réunissant les ministres de plus de 100 nations à New York, cette dernière doit permettre aux pays engagés de débattre sur
la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien
, avant un grand sommet, qui concernera cette fois les chefs d'État, en septembre.
« La conférence de New York doit constituer une étape décisive pour la mise en œuvre de la solution à deux États », a lancé le chef de la diplomatie française,
dans la continuité des propos du président de la République
la semaine dernière.
« Nous devons travailler aux moyens de passer de la fin de la guerre à Gaza à la fin du conflit israélo-palestinien alors que cette guerre menace la stabilité de la région tout entière. Seule cette solution politique à deux États permettra de répondre aux aspirations légitimes des deux peuples à vivre en paix. Il n'existe pas d'alternative », a affirmé Jean-Noël Barrot.
« La perspective d'un État palestinien viable doit être préservée à travers la mise en œuvre de mesures concrètes », a-t-il poursuivi. « Nous avons enclenché une dynamique inédite et inarrêtable en faveur d'une solution politique au Proche-Orient. Dans le cadre de cette conférence, nous avons remis au centre des efforts diplomatiques la reconnaissance de la Palestine, la normalisation et l'intégration régionale d'Israël, la réforme de la gouvernance palestinienne et le désarmement du Hamas », a-t-il assuré.
« Nous lançons un appel collectif à l'action. Cette guerre doit cesser, les armes doivent se taire et laisser place à un cessez-le-feu durable. Tous les otages doivent être immédiatement libérés et sans conditions. La catastrophe humanitaire doit prendre fin », a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères.
Alors que la pression internationale s'intensifie sur l'État hébreu face à
la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza
, Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière que la France reconnaîtrait officiellement l'État de Palestine en septembre, lors d'un grand sommet une nouvelle fois coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, après le premier segment ministériel ouvert jusqu'à mardi.
La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, devait avoir lieu en juin. Mais elle a été reportée en raison de
la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran
.