Dernières actualités avec #Jets


La Presse
15-07-2025
- Sport
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Prolongation de contrat de 120,4 millionsUS à Sauce Gardner
(New York) Les Jets de New York ont offert à Sauce Gardner le contrat le plus lucratif de l'histoire de la NFL pour un demi de coin. Stephen Whyno Associated Press Les Jets et Gardner ont convenu d'une prolongation de contrat de quatre saisons et 120,4 millionsUS, selon une personne au fait de la situation. Cette personne a requis l'anonymat pour discuter avec l'Associated Press puisque ce pacte n'a toujours pas été confirmé. Cette entente rapportera au joueur étoile une moyenne de 30,1 millions par saison, et survient au lendemain de l'annonce d'une lucrative prolongation de contrat octroyée à l'ailier espacé étoile Garrett Wilson. Ce pacte serait d'une valeur de 130 millions, et signifie que l'organisation new-yorkaise souhaite bâtir son avenir autour de ces deux joueurs clés. Gardner, qui aura 25 ans avant la première semaine d'activités dans la NFL, fut le quatrième choix du repêchage de la NFL en 2022. Il est devenu l'un des meilleurs demis de coin de la ligue au cours de ses deux premières saisons professionnelles. Après une saison en deçà des attentes selon ses standards, il souhaite faire taire ses critiques, en rappelant qu'il a toujours été un joueur négligé. Après avoir récemment refusé de dire s'il souhaitait être le joueur le mieux rémunéré évoluant à sa position, il a maintenant le contrat en poche pour le prouver.

L'Équipe
13-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Le MetLife Stadium, un stade hors-norme qui attise les critiques
Le MetLife Stadium, qui accueillera la finale de la Coupe du monde 2026 après celle de dimanche soir, est un modèle commercial. Mais la grande enceinte de la banlieue new-yorkaise cristallise des critiques. Après Los Angeles en 1994, New York en 2026. C'est dans la mégalopole américaine de la côte Est que se disputera dans un peu plus d'un an la finale de la Coupe du monde. Dans un dossier de candidature à l'organisation d'une telle compétition, la plus populaire de la planète avec les Jeux Olympiques d'été, pouvoir l'achever à New York constitue à coup sûr un élément de conviction majeur tant la ville qui ne dort jamais fascine et incarne à elle seule le rêve américain. La FIFA a donc choisi le MetLife Stadium, du nom d'une puissante compagnie d'assurance new-yorkaise, sauf qu'il ne se situe pas dans New York même mais à 8 kilomètres à l'ouest, dans une zone marécageuse du New Jersey, à East Rutherford. Sur sa panneautique, à l'occasion de sa Coupe du monde des clubs qui s'achève aujourd'hui avec la finale Chelsea-PSG, la Fédération internationale écrit toujours New York - New Jersey. L'enceinte aura accueilli 9 rencontres de cette nouvelle compétition, dont les deux demi-finales et la finale. Des vestiaires de 300 m2 Le Metlife Stadium compte 82 500 places. Il a été construit de 2007 à avril 2010, juste à côté de l'ancien stade des Giants, qui a été démoli ensuite. Ces derniers, ainsi que les Jets, une autre équipe de football américain, y disputent leurs matches à domicile. Le lieu héberge aussi des concerts et d'autres événements, comme des matches de soccer, tout au long de l'année. Chaque porte d'accès est au nom d'une entreprise, en plus du naming du stade, le rêve de tout dirigeant de club français pour générer des revenus. Les vestiaires, équipes de foot US oblige (elles sont composées de 53 joueurs), sont gigantesques, plus de 300 m2 avec différentes salles adjacentes pour les soins, les douches, la préparation physique, le réveil musculaire. Une grande coursive intérieure faisant le tour du stade dessert tout un tas d'accès et de salles : stockages, cuisines... La pelouse, critiquée pour sa qualité par les entraîneurs de Dortmund et du FC Porto, vient d'une ferme située au sud de New York. Il s'agit de la variété Bermuda Grass, résistante à la sécheresse et au climat chaud. Elle est aussi utilisée pour des parcours de golf, c'est peut-être pour cela que Niko Kovac, le coach du Borussia, l'a comparée à un « green de golf ». Pour tenter de remédier à ces défauts, les organisateurs l'arrosent abondamment avant les rencontres et à la mi-temps de celles-ci. Pour la Coupe du monde l'an prochain, la FIFA va devoir se pencher sur la qualité de la surface de jeu et peut-être essayer d'effectuer d'autres choix de gazon. Autre point négatif de l'enceinte malgré son jeune âge, l'absence de toit total ou partiel. Les tribunes, excepté les loges et les sièges situés sous les anneaux supérieurs, sont entièrement à découvert et donc en plein soleil lorsque les rencontres se déroulent à 12 heures ou 15 heures. En juin-juillet, il y fait alors particulièrement chaud. Un désagrément qui ne sera pas en adéquation avec le prix des places. Dernier aspect, où la Coupe du monde des clubs doit servir de test pour la Coupe du monde 2026 : l'accessibilité du MetLife Stadium. Le trafic, très dense à New York, génère d'énormes bouchons, notamment les soirs de match. Le coup d'envoi de la demi-finale PSG-Real Madrid (4-0), mercredi, avait ainsi été décalé de dix minutes pour cette raison. À lire aussi Nkunku, un été à ne pas rater Makelele fait son show Le mois américain de Luis Enrique Un travail à finir


La Presse
04-07-2025
- Sport
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Un retour à la maison pour Jonathan Toews
Tout le monde rêve de pouvoir écrire sa propre conclusion, et c'est un peu ce que Jonathan Toews rêve de faire lui aussi. Son dernier match, il l'a disputé en avril 2023, dans le maillot des Blackhawks de Chicago, le seul maillot qu'il n'ait jamais connu. Il en a même profité pour marquer, et réussir du même coup le 372e but de sa belle et longue carrière, amorcée en 2007. Pour bien des joueurs, c'eut été la sortie idéale. Mais pas pour lui. « C'est un honneur que de pouvoir être ici, a-t-il expliqué vendredi après-midi, lors d'un point de presse présenté par les Jets à Winnipeg. Plus on se rapprochait d'une entente, et plus la réalité me frappait. Les souvenirs de ma jeunesse, pourquoi je suis tombé en amour avec le hockey, tout ça a commencé ici, en tant que jeune partisan, et en allant voir des matchs des Jets au Winnipeg Arena. J'ai attrapé la piqure du hockey en vivant ces moments, et c'est surréel que d'être ici en ce moment et de pouvoir porter ce maillot. » Les Jets ont officiellement présenté à leur nouveau joueur un nouveau chandail, frappé du numéro 19, le même numéro qu'il a jadis porté lors de ses belles années à Chicago. On peut probablement avancer que le joueur de 37 ans revient de loin, mais ce n'est pas la première fois. En 2020-21, il a dû faire une croix sur la saison en entier en raison du syndrome chronique de réponse immunitaire qui l'affligeait. À l'hiver 2023, des symptômes de COVID longue l'ont forcé à devoir rater plusieurs matchs, autant de maux qui l'ont forcé à se remettre en question, et aussi à chercher différents moyens pour retrouver la santé. Il a conclu cette saison-là, que l'on croyait être sa dernière à jamais, avec 31 points en 53 matchs, mais à ses yeux, ce n'était pas l'au revoir rêvé. Il a d'ailleurs insisté vendredi pour parler de ce sentiment de nouveau départ, de toute évidence important à ses yeux, surtout après les ennuis de santé que l'on sait. « C'est comme un sentiment de renouveau, a-t-il ajouté. C'est comme si j'étais maintenant un jeune joueur qui est repêché. Je n'ai pas joué depuis quelques années alors je me sens très chanceux que de pouvoir jouer encore. « C'est un rêve que de revenir ici et de pouvoir jouer devant mes amis et ma famille… Je savais qu'il y aurait de l'enthousiasme au moment d'annoncer la nouvelle de mon nouveau contrat, mais quand j'ai vu mon téléphone exploser avec tous ces textos qui entraient sans arrêt, je me suis dit, OK, il y a de la pression et des attentes quand on joue dans un marché canadien… Mais je suis excité d'en faire partie. » Toews, le troisième choix du repêchage de 2006, aura été l'une des grandes vedettes des Blackhawks lors des conquêtes de la Coupe Stanley de 2010, 2013 et 2015. En 1067 matchs à Chicago, il a récolté un total de 883 points. Il a de plus récolté la médaille d'or avec la formation canadienne aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, ainsi que lors des Jeux de 2014 à Sotchi. Il a récemment accepté un contrat d'une seule saison avec les Jets, au salaire de deux millions de dollars, en plus des bonis potentiels de cinq millions de dollars qui peuvent s'ajouter en fin de saison.