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Manque d'investissement et d'implication, Ineos est critiqué à Nice

Malgré les rumeurs, les dirigeants niçois confirment l'engagement d'Ineos au sein de l'Olympique Gymnaste Club Nice. Publié aujourd'hui à 20h31 Jim Ratcliffe est également le propriétaire du Lausanne-Sport et de Manchester United. IMAGO/Nicolo Campo Depuis de nombreuses semaines, les supporters niçois critiquent un présumé désengagement d'Ineos vis-à-vis de l'OGC Nice. L'élimination des Aiglons par Benfica mardi soir en qualifications pour la Ligue des champions a fait remonter des griefs à l'égard du groupe, également propriétaire du Lausanne-Sport. Les joueurs Evann Guessand et Marcin Bulka s'en sont allés, tout comme leur coéquipier Gaëtan Laborde. Le milieu Pablo Rosario devrait suivre. Sans compter les 40 millions du départ de Jean-Clair Todibo (prêté à West Ham l'an dernier, l'obligation d'achat a été levée), l'OGC Nice a fait entrer 54 millions dans ses caisses cet été, selon les chiffres de « L'Équipe ». Manque d'investissement sur le mercato Au contraire, le Gym n'a recruté que trois joueurs, pour une somme totale de 19 millions. Lors du match de mardi contre Benfica, le manque de profondeur et de qualité du groupe niçois était criant. «Fin août, la balance des transferts devrait donc être positive de 29 millions d'euros, mais il n'est pas certain que l'effectif y gagne au change», écrit le quotidien français ce mercredi. D'autant plus que, du côté de Manchester United, autre club propriété du géant de la pétrochimie, Ineos semble dépenser sans compter. Bryan Mbeumo, Matheus Cunha, Benjamin Sesko, entre autres, ont été recrutés pour près de 230 millions d'euros cet été. Un autre monde. Interrogé par «L'Équipe», le futur nouveau président de l'OGC Nice Fabrice Bocquet défendait l'engagement du géant britannique: «Le soutien d'Ineos est précieux et indispensable», surtout pour couvrir les trous dans les comptes. La vérité, c'est que Jim Radcliffe, patron du groupe et propriétaire du Gym, semble se désintéresser de son adresse sur la Côte d'Azur. En mars dernier, il avouait qu'il n'aimait «pas particulièrement aller voir jouer Nice, car le niveau n'est pas assez élevé». Recapitaliser pour mieux vendre Actionnaire majoritaire de Nice depuis 2019, Ineos a aussi procédé à une recapitalisation du club à hauteur de 60 millions d'euros, explique le média français. Ce geste a été interprété par certain comme une volonté de valoriser le club, dans l'optique de le vendre. Mais selon les informations de «L'Équipe», Jean-Claud Blanc, CEO de la filière sportive d'Ineos, a rassuré et assuré aux décideurs du club niçois qu'une vente n'était pas à l'ordre du jour. La revalorisation aurait en réalité servi à se conformer aux exigences de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) et de l'UEFA. LIRE AUSSI SUR INEOS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.