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Le dragon du Seigneur des Anneaux au poignet
Le dragon du Seigneur des Anneaux au poignet

Le Figaro

time6 days ago

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Le dragon du Seigneur des Anneaux au poignet

Jaquet Droz a créé pour un collectionneur une pièce unique ornée d'un dragon dessiné par John Howe, le créateur de l'univers graphique de l'œuvre de J.R.R Tolkien. Ces derniers temps, Jaquet-Droz a fait le choix de revoir entièrement sa stratégie, abandonnant boutiques et production pour se concentrer uniquement sur la création de pièces uniques. Après l'univers de Chantal Thomass celui les Rolling Stones ou de Bon Jovi, place au monde imaginé par l'auteur du Seigneur des Anneaux. John Howe, directeur artistique de la trilogie sur grand écran, a en effet réalisé pour un collectionneur un tableau unique, représentant un dragon mythologique enserrant une perle. Une toile que l'atelier de La Chaux-de-Fonds a ensuite miniaturisée, afin de l'insérer au cœur d'une pièce unique de 43 mm en or blanc, dotée d'un tourbillon. Mais quel est le lien entre John Howe et Jaquet Droz ? L'artiste et la manufacture travaillent main dans la main depuis déjà cinq ans… entre voisins ! En effet, le Canadien d'origine réside à Neuchâtel depuis plusieurs décennies, et n'en est pas à sa première collaboration avec la marque. Jaquet-Droz Tourbillon Dragon or blanc Jaquet-Droz Sur cette pièce unique, la reproduction du dragon imaginé par John Howe se love sur la moitié inférieure du cadran lui aussi en or gris. Il est entièrement recouvert d'un émail grand feu d'un bleu nuit profond et parfaitement uni. Les artistes Jaquet Droz y ont peint à la main le dragon de l'artiste, ses nuances de gris donnant une saisissante impression de trois dimensions. Jaquet-Droz Tourbillon Dragon or blanc Jaquet-Droz Publicité Pour parvenir à transposer cette œuvre sur le cadran d'une montre, l'atelier Jaquet Droz a dû surmonter deux difficultés : d'une part, donner à la perle que le dragon tient entre ses griffes l'illusion d'être lumineuse, dans l'esprit voulu par John Howe ; d'autre part, faire en sorte que le dragon passe « par-dessus » la minuterie et le tour des heures, afin d'accentuer l'illusion qu'il « sort » littéralement du cadran, mais sans altérer aucun des index, chiffres romains et chemin de fer. Un labeur de haut vol dont les traits les plus fins sont réalisés avec un pinceau doté d'un seul poil. Sur ce cadran, la silhouette du « 8 » iconique de Jaquet Droz dessine ses heures et minutes à 6 h, fermées à midi par l'ouverture dédiée au tourbillon. Une aiguille bleuie sur son pont indique la seconde. Le calibre de cette pièce propose quant à lui 8 jours de réserve de marche.

Neuchâtel vibre à nouveau au rythme du film fantastique
Neuchâtel vibre à nouveau au rythme du film fantastique

24 Heures

time04-07-2025

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Neuchâtel vibre à nouveau au rythme du film fantastique

Accueil | Culture | Cinéma & séries | Plus important rendez-vous du genre en Suisse, le NIFFF voit sa fréquentation augmenter chaque année. Le point avec son directeur artistique, en cette 24e édition. Aymeric Dejardin-Verkinder Publié aujourd'hui à 12h32 Le Festival international du film fantastique de Neuchâtel est arrivé à maturité pour son 25e anniversaire. NIFFF En bref: Sous le souffle du NIFFF (Neuchâtel International Fantastic Film Festival), le cœur de Neuchâtel bat jusqu'à samedi prochain au rythme de l'angoisse, de la poésie, du paranormal, de l'horreur, de l'onirisme et de l'humour potache. Ces ingrédients en apparence hétéroclites confèrent au genre du cinéma fantastique sa spécificité. Et la ville où réside John Howe, le génial illustrateur du «Seigneur des anneaux», en est depuis un quart de siècle devenue la capitale incontestée, tant ce rendez-vous s'est fait sa place dans l'offre culturelle suisse, et même européenne. De festival underground à événement grand public Jadis underground, ce genre est depuis sorti de sa niche, observe Pierre-Yves Walder, directeur artistique du NIFFF. «De grandes franchises, comme «Game of Thrones», ont amené un large public, ce qui nous pousse, en tant que festival spécialisé, à explorer sans cesse de nouvelles déclinaisons.» Comme la section «Forever Young», qui propose la rediffusion d'œuvres qui traitent des préoccupations d'un public plus âgé (mais pas que): la fin de vie, le temps qui passe, la finitude. «Cronos» (1992) de Guillermo Del Toro ou «Le portrait de Dorian Gray» (1945) d'Albert Lewin sont de ceux-là. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Ces thématiques ne sont pas présentes que dans cette section, souligne Pierre-Yves Walder. Nous avons remarqué que, cette année, beaucoup de films embrassent cette tendance, comme du reste le thème de la parentalité.» «Mother's Baby», de l'Allemande Johanna Moder, en compétition officielle, en est l'illustration, avec une histoire de gros malaise postpartum. Ou «Par amour», de la Française Elise Otzenberger, qui raconte l'inquiétude d'une mère lorsque son enfant commence à entendre des voix, avec Cécile de France. Familière du genre fantastique, Cécile de France, venue à Neuchâtel pour présenter le film d'ouverture «Dalloway», est également à l'affiche de «Par amour». NIFFF L'actrice belge est du reste doublement présente, puisqu'elle tient de bout en bout le rôle principal de «Dalloway», qui a été présenté en ouverture du festival et en première internationale vendredi passé, et qui sortira en salle mi-septembre. Ce film de Yann Gozlan, qui avait été remarqué avec «Boîte noire» en 2021, aborde quant à lui le face-à-face de l'humain avec l'IA, dans un quasi-huis clos brillant et terriblement anxiogène. Cécile de France, ambassadrice chic Cécile de France était du reste présente à la projection. Souvent séduite par des scénarios qui flirtent avec le fantastique, que l'on pense à «Au-delà» de Clint Eastwood, à la série «Abysses» ou à son voyage aux frontières du chamanisme dans «Un monde plus grand», «elle a un véritable amour du cinéma de genre et, à ce titre, sa présence est un symbole fort», précise Pierre-Yves Walder. Pouvoir compter sur la présence de stars comme elle ou Sergi Lopez, qui viendra présenter «Sirat» samedi, personnalités identifiées à un autre type de cinéma, permet aussi de créer des passerelles et de susciter la curiosité d'un public qui ne serait pas forcément venu. Ce fut le cas l'an dernier avec l'actrice Asia Argento ou, en 2022, avec la venue de l'immense écrivaine américaine Joyce Carol Oates. Marion Cotillard en actrice inquiétante dans «La tour de glace». NIFFF Avec des libertés qui lui sont propres, le cinéma fantastique permet d'aborder, voire d'anticiper, les lignes de fracture de la société, les mutations en cours, les anxiétés du moment. «Cette année, l'intelligence artificielle, mais aussi tout ce qui a trait au corps, aux soins, que nous présentons dans la section «Take Care», rétrospective de 20 films.» Ou l'emprise, sujet de «La tour de glace», où Marion Cotillard, en actrice inquiétante, manipule une jeune adolescente. L'équipe du NIFFF prend bien soin de vous, ne vous inquiétez pas. Elle a même concocté un petit programme de films qui mettent le frisson, mais pas trop. À noter l'hommage traditionnel et incontournable aux sous-genres du genre, avec la catégorie «Smells Like Teen Spirit», qui fait la part belle aux classiques qui font des campus de véritables cauchemars («Carrie», «The Faculty», «Whispering Corridors»), ou «La nuit des requins», avec notamment Hotspring Sharkattack et Shark Night. «Hotspring Sharkattack», ou le film de requins revisité par le cinéma japonais. NIFFF Le cinéma suisse est toujours aussi prolifique. «On peut le constater en visionnant les travaux d'Amazing Switzerland, issus des meilleures écoles de cinéma du pays, et bien sûr dans les courts métrages de la section «Swiss Shorts», rappelle le directeur artistique. Le NIFFF attire de plus en plus de monde Le NIFFF ne serait pas ce qu'il est sans toutes ses extensions, à commencer par les conférences du NIFFF Extended. Cette année, les passionnés pourront entendre l'écrivain français Jean-Baptiste Del Amo, le vidéaste et spécialiste de David Lynch Pacôme Thiellement, ou encore le concept artist Aleksi Biclot. À ne pas rater: la venue de représentants des studios Aardman (Wallace & Gromit), et l'équipe des effets spéciaux de «Mickey 17», sorti en salle ce printemps, et de la série «Shogun». Depuis cinq ans, le festival a vu sa fréquentation augmenter de 30%. L'édition 2024 a enregistré 40'000 entrées au cinéma, et plus de 60'000 festivaliers en tout, présents dans les manifestations parallèles. Un succès que Pierre-Yves Walder doit apprendre à gérer: «Il ne s'agit pas de croître pour croître, mais de diversifier l'offre autant que faire se peut, sans forcément rajouter des jours ou étendre le périmètre», assure-t-il. NIFFF, Neuchâtel, jusqu'au samedi 12 juillet. Le film fantastique est sorti de sa niche Ivan radja est journaliste à la rubrique économique depuis 2009. Il suit notamment l'actualité horlogère et le développement des nouvelles technologies vertes. Auparavant, il a travaillé pour L'Express et L'Impartial. Plus d'infos @Radjignac Aymeric Dejardin-Verkinder est chef de rubrique à la Tribune de Genève. Auparavant, il a travaillé 10 ans comme journaliste Web et responsable des réseaux sociaux pour le quotidien genevois. Plus d'infos @aymdej Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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