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Qui est Lilian Bardet, tombeur du n°5 mondial à Las Vegas ?
Qui est Lilian Bardet, tombeur du n°5 mondial à Las Vegas ?

L'Équipe

time6 days ago

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Qui est Lilian Bardet, tombeur du n°5 mondial à Las Vegas ?

À 24 ans, le Tourangeau Lilian Bardet a signé un exploit retentissant au Grand Smash des États-Unis en sortant le Chinois Liang Jingkun. Celui que l'on surnomme le T-rex jouera son huitième de finale ce jeudi et voit enfin ses efforts récompensés. N'en déplaise aux fans du cycliste : non, Romain Bardet ne s'est pas converti au ping-pong. Son homonyme (sans lien de parenté) Lilian Bardet, en revanche, manie plutôt bien la raquette. Et si son mètre quatre-vingt-cinq et sa musculature ne dépareilleraient pas dans un sprint, c'est au tennis de table qu'il s'éclate. À Las Vegas, le Tourangeau de 24 ans a signé un exploit en sortant au premier tour du deuxième Grand smash de l'année le Chinois Liang Jingkun, n°5 mondial. Pour son quatrième tournoi de ce calibre, Bardet, 84e, a d'abord dû sortir des qualifications (une première), et a déjà disputé 23 sets en cinq matches avant son huitième de finale, ce jeudi, face au Danois Jonathan Groth. Ses armes : puissance et service Son gabarit lui confère une puissance non négligeable, visible notamment en coup droit. « Il fait très mal, confirme Aurélien Puel, l'un des coaches de l'équipe de France et celui des juniors médaillés de bronze aux Mondiaux en 2018 et 2019, avec Bardet. La qualité de son service fait qu'il a des bonnes balles sur les retours, et ça oblige l'adversaire à prendre des risques en remise, donc à faire des fautes. » Des progrès en retour de service, un revers plus stable... « Il a trouvé son équilibre dans le jeu », poursuit Puel. Un talent freiné par les blessures Classé parmi les huit meilleurs Européens en juniors, le Tourangeau, pensionnaire de la 4S Tours jusqu'en 2023, du pôle France local (où il a côtoyé Nicolas Gaudelas, son coach à Las Vegas), de celui de Nantes puis de l'Insep à 15 ans, n'a pas été épargné par les blessures. « Il a grandi assez vite, était assez costaud, donc il a eu des soucis physiques qui ont freiné sa progression », précise le technicien. Ce qui ne l'a pas privé de podiums, puisqu'il est champion d'Europe (2018) et double médaillé de bronze mondial (2018 et 2019) par équipes, troisième du top 10 européen (2019), champion de France face Esteban Dorr en 2018, pour ne retenir que la catégorie juniors. Son moment est arrivé Vice-champion du monde par équipes en février 2024 aux côtés d'Alexis et Félix Lebrun, Simon Gauzy et Jules Rolland, Bardet avait régalé dès son premier point joué à Busan (Corée du Sud). Mais il n'avait ensuite pas été retenu pour les Jeux Olympiques à Paris, et avait échoué au premier tour des Championnats d'Europe à Linz, en Autriche, puis aux Championnats du monde de Doha, au Qatar, s'inclinant par deux fois en sept sets. « Cette fois, c'est passé, c'est son moment ! », juge Puel. Les résultats des Lebrun ont-ils pu favoriser un déclic chez leur aîné ? « Les locomotives permettent de voir que tout est possible, admet le coach. Pouvoir s'entraîner de temps en temps avec eux, et voir qu'on n'est pas si loin, ça donne confiance. Mais il sait surtout où il va. » Le pongiste passionné de mode et de photo n'a en effet pas attendu pour penser sa carrière. « Il aime bien rigoler et s'amuser, mais il très sérieux dans son projet, confirme le champion de France 2018 Alexandre Robinot, ami de près de dix ans et coéquipier à Rouen depuis deux saisons. Il s'entraîne beaucoup, fait attention à sa récup, se couche très tôt... Il a une super hygiène de vie. » Du pain de mie au dinosaure D'un caractère calme et posé, Bardet se transforme en prédateur à la table, plus proche de son surnom, le « T-rex », qu'il célèbre à chaque victoire. Une habitude depuis deux ans et sa participation à la Ligue indienne, la vidéo de sa première imitation du dinosaure carnivore ayant tourné sur les réseaux sociaux. Une publication partagée par U Mumba TT (@umumbattofficial) La source de ce surnom se trouve pourtant aux États-Unis. « Au cours d'une compétition à San Francisco, on l'a vu engloutir une vingtaine de tranches de pain de mie à la Vache qui rit, on l'avait appelé le T-rex », se souvient Robinot. À Las Vegas, il pourrait manger du Danois, avant, peut-être, de se mettre à table avec Félix Lebrun en quarts de finale.

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