Dernières actualités avec #JorisSegonds


Le Parisien
8 hours ago
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« On nous avait promis l'enfer... » : la fierté des Bleus après la courte défaite face à la Nouvelle-Zélande
Quelques petits sourires ont fleuri sur les visages des Bleus. À la fois fiers et frustrés par leur courte défaite (31-27) lors du premier de leurs trois test-matchs en Nouvelle-Zélande ce samedi à Dunedin, les « réservistes » de Fabien Galthié ont déjoué les pronostics en inquiétant sérieusement les All Blacks. « Il y a de la frustration, a expliqué Mickaël Guillard au micro de Canal +. On a su faire le dos rond à 28-27, on a un dernier ballon dans les 22 mètres à cinq minutes de la fin, on se dit qu'on peut aller chercher la victoire. On peut être fiers du groupe. On savait que ça allait être dur, on a montré que peu importe les joueurs qui sont en équipe de France, on donnera tout pour ce maillot. » Les indignations d'anciens internationaux, comme Justin Marshall et de plusieurs médias néo-zélandais devant l'absence des stars ont semble-t-il plutôt servi ces tendres Bleus. « Cela nous a motivés, a ajouté le 3e ligne centre. On n'a aucun respect par rapport aux 42 joueurs qui sont en Nouvelle-Zélande, on ne reçoit que de moqueries de la part de la presse néo-zélandaise. On avait tous à cœur de faire un gros match pour montrer que certes il n'y a pas tous les meilleurs joueurs, mais ceux qui sont là ont le niveau, et on a vu ce soir qu'ils pouvaient rivaliser ». Des propos repris par l'ouvreur du XV de France Joris Segonds qui honorait sa première sélection : « C'était un rêve d'enfant. Je ne réalise pas encore. C'est frustrant mais en même temps on est tellement fier d'avoir rivalisé avec cette équipe des Blacks. Tout le monde nous annonçait un enfer, plus de 50 points. On était beaucoup de premiers capés, une équipe assez inexpérimentée. Aujourd'hui je retiens l'état d'esprit, qui était magnifique. Cela restera gravé à jamais ». Le sélectionneur Fabien Galthié a donc réussi son coup. « Je veux vraiment tirer un gros coup de chapeau aux joueurs et au staff qui a préparé ce match, a-t-il déclaré au bord du terrain. Mais on n'a pas terminé. Il y a une rencontre à Wellington (samedi 12 juillet) et on va se tourner vers ce deuxième rendez-vous. Quand on joue les All Blacks on a toujours beaucoup d'humilité. Cela nous oblige à sortir le meilleur de nous-mêmes. Nous n'étions pas loin, nous avons eu une balle de match au bon moment. J'espère que ça va inspirer le groupe pour la suite. » Le sélectionneur compte profiter de cette prise d'élan plutôt réussie. « Dans des matchs comme ça, il y a beaucoup de tournants positifs et négatifs mais on a été cohérent par rapport à notre stratégie, a-t-il souligné. Les joueurs ont cru en eux. Il faut qu'ils continuent durant les deux prochaines semaines. Nous sommes rentrés dans un tunnel assez particulier et il faut qu'on prenne le maximum de plaisir, de bonheur à être là et après on verra. On va se battre, on va bien se préparer. Pour les huit nouveaux, c'était un saut dans l'inconnu, j'espère qu'ils vont capitaliser sur ce qu'ils ont vécu, qu'ils vont continuer à progresser. » Ce dont ne doute pas Rabah Slimani , le pilier de 35 ans : « On nous avait promis l'enfer. On termine à quatre points, cela se joue à rien. Cela promet beaucoup de choses positives pour les prochains matchs. J'espère que j'ai aidé les jeunes, en tout cas, eux m'ont beaucoup aidé. »


L'Équipe
9 hours ago
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« Un grand coup de chapeau aux joueurs » : Fabien Galthié fier de la performance de l'équipe de France malgré la défaite contre la Nouvelle-Zélande
Le quinze de France s'est incliné de justesse pour son premier test en Nouvelle-Zélande (31-27), ce samedi à Dunedin. Le sélectionneur Fabien Galthié a tenu à féliciter ses joueurs et son staff. Fabien Galthié (sélectionneur de l'équipe de France après la défaite en Nouvelle-Zélande, 31-27, au micro de Canal +) : « Les joueurs croient en eux, en leur chance. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau et aussi à l'équipe et au staff. Quand vous jouez face aux All Blacks, il faut être au meilleur de vous-même. On n'a pas été loin de le réussir. On a une balle de match... J'espère que ça va inspirer le groupe pour la suite. On va se battre. Il y a plusieurs tournants dans ce match. Les Blacks ont un ou deux essais refusés sur arbitrage vidéo (3 en réalité). De notre côté, nous avons été cohérents sur notre stratégie et efficaces sur le peu de ballon que nous avons eu. Les joueurs ont cru en eux, il faut qu'ils continuent dans cette voie. » Joris Segonds (ouvreur de l'équipe de France, au micro de Canal +) : « C'est un rêve d'enfant. J'avais participé à deux tournées sans jouer. Je ne réalise pas encore. Cette défaite est frustrante. Mais en même temps nous sommes fiers d'avoir rivalisé face à cette équipe des Blacks. Tout le monde nous annonçait un enfer. Nous étions de nombreux non capés, avec une équipe inexpérimentée. Mais je retiens l'état d'esprit. C'est magnifique ce qu'on a fait. Ça restera gravé à jamais. Ce qui a fait la différence, c'est le gain du territoire et la discipline. À ce niveau, ça ne pardonne pas. Mais ce qu'on a fait c'est beau. À la fin, on les sent trembler. On y croyait. » Rabah Slimani (pilier de l'équipe de France, au micro de Canal +) : « C'est une fierté de porter ce maillot. J'aimerais féliciter l'équipe. On nous avait promis l'enfer. On nous avait appelés les coiffeurs, l'équipe bis. On termine à 4 points, malgré dix minutes à 14. On a prouvé que cette équipe pouvait réaliser de belles choses. C'est dommage, on n'est pas loin, ça ne se joue à rien. C'est un peu frustrant, mais il faut garder le positif. C'est de bon augure pour les deux prochains matches. Avec plusieurs nouveaux capés, ça prouve que le réservoir français est important. »


Le Parisien
10 hours ago
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Nouvelle-Zélande - France (31-27) : petite défaite et très gros match pour les Bleus
Les Bleus ont sérieusement perturbé les All Blacks ce samedi à Dunedin (31-27) et ils ont du même coup éteint la polémique sur l'absence des stars . On ne sait pas ce qu'auraient fait les Tricolores avec Dupont, Ntamack, Bielle-Biarrey ou Penaud, mais sans eux, les « réservistes » ont bien mieux résisté qu'attendu. Au prix d'une agressivité permanente, d'une détermination sans faille et d'une défense héroïque, Gaël Fickou et ses coéquipiers ont donné énormément de tourments aux Néo-Zélandais lors de ce premier des trois test-matchs (le 2e le 12 juillet et le 3e le 19 juillet). Alors, on pourra toujours relever le léger manque de cohésion des All Blacks, battus lors des trois dernières confrontations par les Bleus, qui disputaient leur première rencontre de la saison, les trois essais refusés alors qu'au moins deux d'entre eux paraissaient valables, la performance de ces Tricolores « bis » n'en est pas moins remarquable. C'est parti très fort. Et ce sont les Bleus qui ont d'abord mis la main sur le match. Face à des All Blacks plutôt mollassons et maladroits, les joueurs de Fabien Galthié ne se sont pas posé beaucoup de questions. Entreprenants, vifs, les Tricolores ont avancé. Leur domination est récompensée par une pénalité de cinquante mètres de l'ouvreur Joris Segonds (0-3, 7e). Tout s'accélère au quart d'heure de jeu. Sur une première incursion tranchante dans le camp tricolore, les Néo-Zélandais plantent un essai, refusé à Jordie Barrett pour un en-avant loin d'être flagrant plus tôt dans l'action (16e). Sur la mêlée, les Bleus lancent l'attaque, l'arrière Théo Attissogbe perce, relayé par son coéquipier de Pau Emilien Gailleton. Au bout du mouvement, Mickaël Guillard plonge dans l'en-but (0-10, 17e). Stupeur dans le stade. Un silence qui sonne le réveil des All Blacks. Les hommes en noir accélèrent, se font plus précis, enchaînent les courses et les passes. Les Bleus défendent comme ils peuvent mais cèdent à trois reprises. Will Jordan (20e), Tupou Vaa'i (27e) et Jordie Barrett (39e) permettent aux leurs de tourner à la mi-temps avec huit points d'avance (21-13). Les Tricolores ont plié mais ils sont loin d'avoir rompu. Au retour des vestiaires, ils se ruent vers l'en-but adverse et envoient Gabin Villière, décalé, derrière la ligne (21-20, 43e). Le ping-pong continue. À l'essai de Will Jordan (47e), Cameron Woki répond en aplatissant sous un regroupement (50e, 28-27). Le carton jaune de Gabin Villière (55e) pour un en-avant volontaire complique la tâche des Bleus mais ils tiennent et profitent de quelques maladresses néo-zélandaises. La pression des All Blacks se fait alors étourdissante et la défense tricolore héroïque. Avec au bout, une défaite, mais la tête bien haute.