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Tour de France : « Je prends l'amour des gens comme un cadeau », la belle confession de Julian Alaphilippe
Tour de France : « Je prends l'amour des gens comme un cadeau », la belle confession de Julian Alaphilippe

Le Parisien

time4 hours ago

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Tour de France : « Je prends l'amour des gens comme un cadeau », la belle confession de Julian Alaphilippe

Il revient sur le Tour de France sous les couleurs d'un horloger, Tudor. Mais avec l'envie de prouver que le temps qui passe n'a pas encore érodé les qualités qui lui ont fait remporter six étapes. À 33 ans, Julian Alaphilippe rêve d'un nouveau bonheur. Il a sélectionné quelques étapes comme celle de ce dimanche, où les dernières bosses semblent taillées pour son punch. Pour tisser un peu plus ce lien affectif avec le public dont il a besoin pour briller. Acceptez-vous d'être qualifié de coureur affectif ?

Julian Alaphilippe a-t-il encore les armes pour briller sur le Tour de France ?
Julian Alaphilippe a-t-il encore les armes pour briller sur le Tour de France ?

L'Équipe

time15 hours ago

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Julian Alaphilippe a-t-il encore les armes pour briller sur le Tour de France ?

De retour sur le Tour de France après avoir manqué l'édition 2024, Julian Alaphilippe, 173e à Lille samedi, est toujours cité parmi les potentiels vainqueurs d'étapes réservées aux puncheurs. Comme celle qui arrive à Boulogne-sur-Mer, dimanche. Julian Alaphilippe est un phare qui brille même en plein jour, surtout en plein jour, et surtout au Tour de France qu'il retrouve depuis ce samedi et le grand départ à Lille. Des retrouvailles discrètes, puisque le coureur de la formation suisse Tudor, victime d'une crevaison et soucieux de préserver ses forces dans un final animé par des bordures, a terminé 173e de la première étape, samedi à Lille, à 6'31'' du vainqueur, Jasper Philipsen. Toujours est-il qu'après une absence regrettée en 2024, le double champion du monde (2020, 2021) attire toujours autant les regards à 33 ans, et son nom est, à lui seul, un passeport pour éveiller la foule ou faire partie des favoris lorsqu'il s'agit d'étapes réservées aux puncheurs. Comme celles de cette première semaine... « Quand c'est comme ça, on pense à Julian, forcément, confirme Sylvain Blanquefort, l'un de ses directeurs sportifs. Il y a au moins trois ou quatre étapes qui peuvent lui convenir. On espère être dans le jeu. Ce qui l'anime, c'est gagner des étapes, gagner des courses. Il est plutôt confiant, et revenir sur le Tour est important pour lui. » Dans leur livret de route, les stratèges de la formation suisse ont coché l'étape de dimanche à Boulogne-sur-Mer, celle de Rouen, mardi, de Vire Normandie, jeudi, et Mûr-de-Bretagne, vendredi. Six fois vainqueur d'étape sur le Tour de France, la dernière fois à Landerneau en 2021 (1re étape), dix-huit jours en jaune sur trois éditions, Alaphilippe y croit aussi. « J'aime bien la première semaine, elle me laisse beaucoup d'opportunités, disait-il mercredi. Le but, le rêve, c'est toujours de gagner des étapes. Le faire ici avec ma nouvelle équipe, après les dernières années un peu plus difficiles, ce serait magnifique. Mais tous les puncheurs du peloton vont vouloir performer... » « C'est un professionnel, il est fier d'être là, c'est la base de tout. Il doit nous aider à continuer le projet, à faire progresser l'équipe », appuyait samedi matin Fabian Cancellara, propriétaire de l'équipe Tudor, avant d'escorter son coureur jusqu'au podium des signatures, le long d'une route où il a fallu fendre la foule qui n'arrêtait pas d'encourager le chouchou du public français. « Ne pas être au Tour aurait été une déception. Ça représente tellement pour moi et pour ma carrière. Ça me motive énormément pour retrouver mon meilleur niveau et montrer que je peux encore faire de belles choses, avait-il confié à L'Équipe, fin mars, juste après avoir appris l'officialisation de l'invitation de son équipe. Je veux faire le vélo que j'aime, et le faire sur les routes du Tour, c'est encore plus spécial. Je serai au maximum de ma détermination et de mon envie. Je sais que la première semaine est plutôt punchy, donc il y aura de quoi faire... » « C'est une course qui le sublime, remarque aussi Blanquefort. Il adore cet environnement, cette atmosphère, je suis sûr que ça va le rendre encore meilleur. » Son récent Tour de Suisse, avec une cinquième place au général après avoir été deux jours 2e et deux jours 3e, lui a redonné quelques balises de confiance, après un hiver et un printemps plus en dedans. Fin avril, sur les classiques ardennaises, le natif de Saint-Amand-Montrond n'avait pas brillé à Liège-Bastogne-Liège (58e) et avait été un peu en retrait sur ses courses fétiches, l'Amstel Gold Race (20e) et la Flèche Wallonne (22e). Malade, il avait manqué les Flandriennes juste avant. « Il était dans une très très bonne forme physique au Tour de Suisse, je crois que ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu comme ça » Sylvain Blanquefort, l'un des directeurs sportifs de Julian Alaphilippe Sur le Tour de France, la concurrence sera extrêmement rude et l'aura médiatique d'Alaphilippe dépasse très certainement son véritable niveau sportif. « Il était dans une très très bonne forme physique en Suisse, je crois que ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu comme ça, remarque quand même Blanquefort. Il a été capable de suivre des coureurs comme Joao Almeida (UAE Emirates - XRG) ou Felix Gall (Decathlon-AG2R La Mondiale) sur des montées puncheurs-grimpeurs qui peuvent lui convenir. Ce sont des très bons indicateurs. On s'était fixé de viser les étapes les trois premiers jours mais au bout de ces trois jours, on était sur le podium du général, donc on a essayé de garder ça... Il fait top 5 du Tour de Suisse, avant le Tour de France, ça montre une certaine forme physique. Et ça le met en confiance. » La dernière victoire du Français remonte maintenant au 28 juillet 2024, sur le Tour de République tchèque, lorsqu'il avait battu son désormais coéquipier, Marc Hirschi. Chez Tudor, Alaphilippe n'a pas encore levé les bras, mais cela ne l'inquiète pas. « Ça m'est déjà arrivé de prendre le départ du Tour sans avoir gagné avant dans la saison, glisse-t-il. Donc il n'y a pas de frustration, d'autant que j'ai donné le maximum dans ma préparation. » À lire aussi 400 000 coups de pédale, et quoi, et quoi, et quoi ? Forestier : «Si Pogacar attaque, c'est mort pour le château» Les sprinteurs, une caste changeante La superstar Pogacar fascine toutes les générations

Tour de France 2025 : de Lille à Montmartre, 10 très bonnes raisons de suivre la Grande Boucle cette année
Tour de France 2025 : de Lille à Montmartre, 10 très bonnes raisons de suivre la Grande Boucle cette année

Le Parisien

time2 days ago

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Tour de France 2025 : de Lille à Montmartre, 10 très bonnes raisons de suivre la Grande Boucle cette année

C'est parti, sortez le bob, la glacière et/ou allumez la télé : c'est l'été, c'est Tour de France ! Du 5 au 27 juillet, le peloton va sillonner le pays entre Lille et Paris, pour une Grande Boucle qui promet beaucoup. Pas vraiment pour le suspense autour du maillot jaune, tant le Slovène Tadej Pogacar part favori pour un 4e sacre. Mais plus pour le spectacle au bord des routes, les batailles pour les victoires d'étape et le maillot à pois, et les paysages de ce Tour 2025 100 % hexagonal. Le hors-d'œuvre de jeudi a déjà filé la chair de poule. Une marée jaune a envahi la Grand-Place de Lille pour la présentation des coureurs au public. La bière et la bonne humeur ont coulé à flots, le peuple Ch'ti a fait la fête comme il sait si bien le faire. Et ça ne fait que commencer ! C'est parti pour trois jours de folie, autour de Lille, puis de Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer et de Valenciennes à Dunkerque. S'il faut s'attendre à au moins deux sprints massifs, le spectacle sera surtout au bord des routes : fan-zones, baraques à frites, déguisements, défilé de Géants… Ambiance garantie ! À l'applaudimètre, c'est encore lui le maillot jaune. Julian Alaphilippe revient cette année sur le Tour, après avoir séché la dernière édition pour préparer les JO. S'il ne gagne plus autant qu'avant, « Loulou » régale encore par son cyclisme offensif. Au sein de sa nouvelle équipe, Tudor , le double champion du monde aura carte blanche pour réveiller le peloton. « Dans ces journées non cadenassées par les meilleurs, avec son expérience et son tempérament, je pense que Julian sera opportuniste, il ira dans les échappées », affirme Laurent Jalabert, ambassadeur du Prix de la Combativité Century 21 et consultant RTL. Plusieurs étapes correspondent à son profil d'attaquant. Dès dimanche, par exemple, dans les monts du Boulonnais. Avec un maillot jaune, qu'il a déjà porté 18 jours, à retrouver quatre ans après le dernier ? En juillet, le pays s'offre une pause et aime se retourner sur son passé cycliste. En particulier cette année. 2025, ce sont les 40 ans de la dernière victoire française, la 5e de Bernard Hinault en 1985. La 7e étape, entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne, sera ainsi un véritable pèlerinage sur les terres du Blaireau, avec un passage de l'idole dans sa commune de naissance et de résidence, comme un chef d'État, pour un moment d'émotion. Le Tour partira le lendemain de Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine), village d'un certain Louison Bobet, qui a gagné son 3e Tour il y a 70 ans. Dans la série anniversaire, cela sera aussi les 50 ans de la première victoire de Bernard Thévenet, et de la première arrivée sur les Champs-Elysées. Le Tour y retournera en apothéose le 27 juillet, après avoir délaissé la plus belle avenue du monde pour Nice en 2024, JO obligent. Ils nous avaient manqué. Même sans montagne avant la 10e étape, l'encéphalogramme de ce début de Tour sera loin d'être plat. Bosse, mont, coup de cul, raidard… Peu importe comme on les appelle, des mines ont été posées un peu partout près des arrivées, à Boulogne, Rouen, Vire et au bien nommé Mûr-de-Bretagne… Un régal pour les chasseurs de classiques, comme les rivaux de toujours Van Aert et Van der Poel , qui retrouvera Mûr-de-Bretagne où il avait gagné le maillot jaune en 2021 . Sans victoire sur le Tour depuis, le petit-fils de Poulidor a des fourmis dans les jambes. Il aura à ses trousses des Français ambitieux du même profil, les Alaphilippe, Vauquelin ou Grégoire. « Que les Français osent une course offensive pour se créer des opportunités », exhorte Jalabert. Et si un cannibale type Pogacar s'en mêle, cela promet un paquet d'arrivées spectaculaires… Ce jour-là, il y a toujours du feu d'artifice dans l'air sur la route du Tour. Le lundi 14 juillet ne dérogera pas à la règle. Les organisateurs ont décalé le traditionnel premier jour de repos au mardi, pour que la fête nationale soit célébrée sur la route. Au menu : la toute première étape de montagne de cette édition 2025, entre Ennezat et Le Mont-Dore - Puy de Sancy. 4 450 m de dénivelé positif, 7 cols tous plus casse-pattes les uns que les autres, et une arrivée au sommet de la station de ski auvergnate. Une étape qui plaît beaucoup à Romain Bardet : le néoretraité sera chez lui, sur le bord de la route, pour voir ses anciens collègues se livrer la première grande bataille en montagne. Quand les routes vont s'élever, attendez-vous à voir un petit lutin à la silhouette familière se dresser sur les pédales. Lenny Martinez, qui fêtera ses 22 ans vendredi 11 juillet, vise un succès de prestige en montagne. En forme (3 victoires à Paris-Nice, au Tour de Romandie et au Dauphiné), le jeune Français de l'équipe Bahrain Victorious a aussi le maillot à pois dans un coin de la tête. Celui que son grand-père, Mariano, a conquis en 1978. Lequel rêve de voir le petit-fils l'imiter. « S'il a les coudées franches et qu'on lui laisse chasser des étapes comme il a fait sur le Dauphiné , il a le profil idéal », abonde Jalabert. Lui aussi nous avait manqué. Depuis la victoire de Van Aert en 2021 , le Tour de France n'avait plus gravi le Géant de Provence. La dernière arivée au sommet du Ventoux, son paysage lunaire et brûlant, battu par les vents, remontait même à 2016. Un des lieux mythiques de la Grande Boucle, que le peloton escalade cette année par Bédoin, son versant le plus difficile. Une montée sèche de 15,7 km où les favoris, Pogacar et Vingegaard , s'étaient déjà livrés une superbe bataille il y a quatre ans. On en salive d'avance. Au bout d'une interminable montée de 26,4 km, les rescapés du peloton atteindront le col de la Loze, sur les hauteurs de Courchevel, terme de la 18e étape dans les Alpes à 2 300 m d'altitude. Le sommet, géographique et sportif, de ce Tour 2025, après une étape qui s'annonce dantesque, avec les redoutables cols du Glandon et de la Madeleine en apéritif. Quelque chose nous dit que le maillot jaune au soir de ce 24 juillet aura toutes les chances de le garder trois jours plus tard à Paris… L'étape 1 même pas courue, on parlait déjà beaucoup, avant le Grand Départ à Lille , de l'étape 21. L'ultime arrivée, sur les Champs-Élysées, a beau être incontournable ou presque depuis 50 ans, elle est pimentée cette année de la principale innovation de ce Tour 2025 : le fameux triple passage par la butte Montmartre. Un an après les JO, le public parisien va goûter à nouveau à la folie olympique. Les coureurs, dont le médaillé d'or Remco Evenepoel , ne s'avouent pourtant pas fans de cette ultime difficulté après 3 330 km d'un Tour déjà éreintant. Nervosité, risques de chute et de perte de temps… Ça va batailler sévère sur les pavés de la rue Lepic, avant d'enfin souffler sur les Champs. Une apothéose à la fois dramatique et grandiose.

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