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3 days ago
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Pays-Bas - France : reine Cascarino, festival offensif, le calvaire des Oranje... Les tops et les flops
Les Bleues ont clôturé leur phase de poules de l'Euro féminin de la meilleure des manières avec un large succès (2-5) face aux Pays-Bas. Découvrez ce qui a plu... et déplu à la rédaction du Figaro. TOPS Reine Cascarino Elle est décidément au-dessus du lot. Dangereuse sur chaque changement de rythme lors du premier acte, même quand les Bleues n'y étaient pas, Delphine Cascarino posait des problèmes à la défense néerlandaise. Lors du deuxième acte, au meilleur des moments, après un incroyable raté (52e), la joueuse de San Diego s'est montrée ultra-décisive. D'une passe lumineuse d'abord, elle a mis Marie-Antoinette Katoto dans les meilleures dispositions pour l'égalisation (61e). Puis, seule, portée par la grâce, elle s'est offert un but sensationnel (64e). Dribble parfait et frappe somptueuse imparable pour conclure, assurément l'une des réalisations du tournoi. Comme ça ne lui suffisait pas, trois minutes plus tard avant de céder sa place, elle a parfaitement suivi un mouvement qu'elle avait elle-même initié pour inscrire un doublé (67e). Le match parfait. Publicité Festival offensif Les joueuses de Laurent Bonadei ont confirmé leur statut de machine offensive. Après en avoir passé 4 aux Galloises, les Tricolores en inscrivent 5 contre les Néerlandaises. Et sans la gardienne Daphne van Domselaar, l'addition aurait pu être nettement plus salée. Rapides dans leur transition, les Bleues ont fait souffrir leur adversaire sur chaque accélération. Un chiffre pour illustrer cette armada offensive : 32 buts sur les 10 derniers matches de la sélection. Une moyenne de 3,2 buts par match, prodigieux. Une série record Pour la première fois, l'équipe de France féminine enregistre une série de 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues, un record. En forme et avec un jeu séduisant, les joueuses emmenées par Laurent Bonadei font plaisir à voir. Première place du groupe D validée avec la manière. Face à l'Allemagne le 19 juillet en quarts de finale, elles espèrent porter leur total à 12. Elles en sont largement capables. FLOPS Le calvaire des Oranje D'abord vaillantes, les joueuses d'Andries Jonker ont vécu une deuxième période cauchemardesque. Dans le coup jusqu'à l'heure de jeu, les Néerlandaises ont progressivement sombré et vu les buts défiler. Incapables de contenir leurs vis-à-vis, les défenseures ont subi et les offensives se sont multipliées, les pertes de balles aussi. Un penalty concédé dans les derniers instants de la partie a clôturé d'une triste manière l'Euro des Oranje (90e+2). Il était temps que l'arbitre de cette rencontre mette fin au calvaire de Chasity Grant et ses partenaires.
L'Équipe
09-07-2025
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Katoto, Mateo, Diani, Cascarino... chez les Bleues, une attaque qui claque
L'attaque des Bleues, déjà performante contre l'Angleterre (2-1), est sans doute la plus complète de cet Euro avec des profils très variés et complémentaires. À confirmer ce mercredi contre le pays de Galles (21 heures) Sur le papier, Laurent Bonadei possède peut-être l'une des attaques les plus impressionnantes de l'Euro. Depuis sa prise de fonction, ses attaquantes ont d'ailleurs inscrit 32 buts en 13 matches. « C'est pour cela que j'ai pris sept attaquantes, a expliqué le patron des Bleues. On a beaucoup de variété. On peut avoir de la vitesse, de la puissance, de la taille. C'est moi qui vais avoir des soucis pour faire les choix. » Une abondance qui fait sourire Amel Majri, que le sélectionneur considère comme « une joueuse offensive de plus même si elle est considérée comme milieu » : « Il a peut-être trop d'idées ! » Katoto, buteuse redoutable Après une disette de cinq matches avec les Bleues, ce qui ne lui était jamais arrivé, la nouvelle attaquante d'OL Lyonnes (26 ans, 55 sélections, 38 buts) a marqué contre le Brésil (3-2) avant d'ouvrir le score contre l'Angleterre (2-1). « C'est une joueuse incroyable dans la surface de réparation et pas seulement parce qu'elle a de super déplacements, nous confiait Bonadei. Elle sait à quel moment il faut venir décrocher pour qu'on puisse se servir d'elle comme point d'appui, elle sait quand faire l'appel pour être à la réception du centre. Elle me fait plaisir dans tous les efforts au niveau du pressing. Elle a un super jeu de tête et une bonne connexion avec Selma (Bacha) sur les centres. Je vois que sa relation s'améliore aussi avec les autres joueuses, c'est très encourageant. » Cascarino, la flèche Arrivée en fin de préparation, la joueuse de San Diego Wave (28 ans, 77 sélections, 14 buts) a montré qu'elle était en grande forme lors de son entrée en jeu en seconde période face au Brésil durant laquelle elle a notamment délivré une passe décisive pour Katoto. Samedi, elle était encore à la passe pour « MAK » face aux Lionesses. « Delphine arrive très affûtée, en pleine forme », se réjouissait Bonadei juste avant l'Euro. Rapide, vive, dotée d'une qualité de frappe hors norme, Cascarino est également puissante, technique et parfois trop altruiste. L'ancienne Lyonnaise, désignée meilleure joueuse du match contre les Anglaises, peut jouer sur l'aile droite, comme vu lors de la première journée, ou à gauche, sans perdre en qualité. Malard, la polyvalente Face à la Belgique (5-0, le 20 juin), l'attaquante de Manchester United (25 ans, 30 sélections, 9 buts) a réalisé un match exceptionnel, son meilleur sous le maillot de l'équipe de France. Elle a inscrit un triplé en marquant un but du pied droit, un du gauche et un autre de la tête qui traduisent parfaitement à quel point Malard est une joueuse complète, capable d'évoluer sur tous les postes de l'attaque. Elle a réalisé une très belle entrée face aux Anglaises, même si elle n'a pas marqué.« Elle est puissante, elle a de grosses capacités à répéter les efforts et a beaucoup progressé techniquement, détaille Bonadei. Elle est intéressante sur le côté et dans l'axe. » Gago, joker de luxe L'attaquante, qui vient de prolonger avec Everton (26 ans, 6 sélections, 2 buts) jusqu'en 2028, était en balance avec Kessya Bussy dans cette liste et Bonadei a tranché en sa faveur. Elle s'est signalée lors de la préparation en ouvrant le score face à la Belgique. « Kelly est gauchère et peut donc être amenée à jouer à gauche mais aussi dans l'axe, s'était justifié le sélectionneur. Elle a de la taille (1,78 m), sur les phases arrêtées, nous n'avons plus Wendie (Renard), et c'est un domaine dans lequel elle excelle. Il était important pour moi d'anticiper ce côté-là. » Baltimore, l'électrique Autrice d'une saison magnifique avec Chelsea, la joueuse de Chelsea (25 ans, 44 sélections, 10 buts) est « impressionnante dos au jeu, il est très dur de passer devant elle avec sa protection de balle et sa grosse qualité technique », selon Melween N'Dongala. L'ailière d'1m56, au centre de gravité très bas, possède des appuis de feu (qui font souffrir ses genoux) et brille par ses dribbles. « Elle a une vivacité impressionnante », dit son ancien entraîneur Olivier Échouafni. Depuis l'aile gauche, elle a semé la zizanie face aux Anglaises et a marqué un but magnifique, de son pied faible. Mateo, l'intelligence À 32 ans, Amel Majri a affronté les plus grandes attaquantes du monde. « Mais Clara Mateo a une capacité à décrocher quand il le faut, à prendre la profondeur, à être présente devant le but, à être altruiste quand il le faut », admire la Lyonnaise. Joueuse complète, très intelligente, Mateo (27 ans, 38 sélections, 7 buts) a « fait une saison magnifique », a rappelé Laurent Bonadei à propos de celle qui a été élue meilleure joueuse de Première Ligue aux trophées LFFP et UNFP. « Elle a une forme de maturité dans le jeu », a expliqué Sandrine Soubeyrand, son entraîneuse au Paris FC. Diani, la puissance Sur son aile droite, grâce à sa vitesse et son intensité, Kadidiatou Diani fait des ravages pour l'OL après s'être révélée au PSG. Décisive 27 fois (16 buts, 11 passes) en 29 matches en club cette saison, nommée dans l'équipe type de la saison par l'UNFP, la joueuse de 30 ans subit une concurrence féroce en équipe de France, malgré ses 115 sélections (30 buts). Plus à l'aise sur l'aile droite, comme elle le reconnaît, elle a été plutôt intéressante à gauche face au Brésil, en faux pied. Une piste de plus pour Laurent Bonadei ? À lire aussi Peyraud-Magnin : « Pardon, c'est moi qui joue contre le Brésil ? » Les Dragonnes éclipsées par leur Fédération pendant deux ans La drôle de compétition de Mbappé Kvaratskhelia, un héros aussi discret qu'essentiel
L'Équipe
05-07-2025
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Les notes de France-Angleterre : les bons choix de Bonadei, la justesse de Cascarino
Victorieuses des tenantes du titre (2-1), les Bleues ont entamé de la meilleure des manières leur Euro. La défense solide et les choix offensifs de Laurent Bonadei ont mis en difficulté les Anglaises qui ont souffert notamment face à une Delphine Cascarino très inspirée, élue joueuse de la rencontre. Outre l'alerte de la 16e (but refusé), elle a passé un match assez tranquille jusqu'au but anglais de la 85e, sur lequel elle est un peu trop avancée. Finalement assez tranquille après l'alerte sur le but refusé. Un jeu au pied défaillant, qui a parfois mis son équipe en difficulté. La latérale gauche de l'OL a bien tenu son couloir, malgré quelques alertes en début de match. Elle a été appliquée défensivement et a souvent bien coulissé pour venir aider dans l'axe. Hyper-présente dans une fin de match torride... Pas trop serrée par Mead, elle a pu apporter son écot offensivement, faisant avancer le jeu par la passe ou venant au relai de Baltimore. Un match de très haut niveau, jusqu'à son remplacement à la 80e par N'DONGALA. Très solide dans son couloir droit, jouant simplement et sans trop de risques. Elle a totalement éteint Hemp, mais elle a aussi beaucoup apporté offensivement. Son entente avec Delphine Cascarino a été excellente et a permis l'ouverture du score de Katoto. Une frappe dans le petit filet (52e). En l'absence de Mbock, elle portait le brassard et a pris ses responsabilités. Une grosse activité au milieu. En début de match, quand les Bleues étaient en difficulté, elle a tenté de donner de la consistance au jeu. Elle n'est pas loin de marquer un très joli lob (25e). En seconde période, elle est moins en vue et laisse sa place à TOLETTI (80e). Manquant encore de rythme, elle a été irrégulière, et cela a été bien illustré à la 52e, avec une tête ratée en retrait et un rattrapage express. La plupart de ses interventions ont été limites, comme sur ce tacle de la 39e, qui a tout de même abouti... au deuxième but français. Très agressive dans le duel, elle a fait reculer les Anglaises par son impact. La remplaçante de Griedge Mbock est montée en puissance tout au long de la rencontre. Après s'être fait bouger dans le premier quart d'heure compliqué des Bleues, peut-être un peu tétanisée par la pression, elle a pris confiance. Sa vitesse a été très précieuse (14e, 25e, 60e) et elle n'a jamais lâché, dégageant un corner bouillant de la tête (45e), contrant un centre vénéneux de James (52e) et plusieurs tirs cadrés (86e, 90e, 90e). Elle a pris ses responsabilités à la relance, y compris longue, pour faire avancer le jeu par la passe ou balle au pied. Un début de rencontre très compliqué avec deux pertes de balles qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques (3e, 11e). Elle est ensuite montée en puissance pour mettre Lucy Bronze, l'une des meilleures latérales droites au monde, au supplice. Une superbe frappe en lucarne qui lui permet de marquer un sixième but (39e) lors de ses sept derniers matches en sélection. Remplacé par MALARD (62e). Pour sa 100e, la Parisienne n'a malheureusement pas été aussi rayonnante que lors de ses dernières sorties. Il y a bien eu cette bonne récupération dans les pieds de Walsh (15e) mais l'ensemble manquait de mordant. Parfaitement lancée par Katoto, elle frappe en une touche mais le ballon est capté en deux fois par Hampton (55e). Un début de match discret. Elle a considérablement été gênée par Lauren James. Une frappe du gauche pas cadrée (21e), une perte de balle bien rattrapée par Lakrar (24e). Elle lance parfaitement Baltimore sur le second but français (39e). La sortie de James à l'heure de jeu la soulage quand même. Quel match de l'ailière française ! Un peu timide en début de rencontre, elle est inexorablement montée en puissance. Son entente avec De Almeida a fait des merveilles et Carter a passé une sale soirée. Un centre parfait pour l'ouverture du score de Katoto (36e). Un bon ballon pour la frappe de De Almeida petit filet (52e). Elue joueuse du match, elle est remplacée par DIANI (62e) qui ne cadre pas sa tête (76e). Un match pas facile pour l'attaquante française avec Leah Williamson sur le dos. Une tête aisément captée par Hampton (27e) et surtout un premier but sur un centre de Cascarino (36e) qui lui permet d'entrée dans le top 5 des meilleures buteuses de l'histoire des Bleues (39 réalisations). Une bonne tête défensive sur un corner de Greenwood (45e + 6). Lance bien Geyoro dont la frappe en une touche est captée en deux fois par la gardienne (54e). Elle sort une frappe Hemp (57e). Remplacée par MATÉO (62e) Il a infligé à Sarina Wiegman la première défaite de sa carrière à l'Euro et c'est un symbole fort. Privé de sa capitaine Griedge Mbock, il a vu son équipe faire un match solide face aux championnes d'Europe. Il a changé tout son trio offensif à l'heure, à raison, même si les entrantes n'ont pas trop apporté. Comme l'ont clairement illustré les actions menant aux deux buts des Françaises, l'Angleterre a été pénalisée par la faiblesse de ses deux latérales, Jessica Carter (2) et Lucy Bronze (3), qui n'ont jamais su contenir les dribbles de leur vis-à-vis (respectivement Delphine Cascarino et Sandy Baltimore). Mais plus globalement, à l'exception de Lauren James (6), qui a fait peser une menace constante sur la défense des Bleues avant la pause, les Three Lionesses ont déçu dans leur ensemble, démontrant à tour de rôle une étonnante fébrilité, depuis la gardienne Hannah Hampton (4), auteur de deux fautes de main consécutives (54e, 65e), à l'avant-centre Alessia Russo (4), qui a massacré une contre-attaque en ratant un contrôle (52e), en passant par Beth Mead (4), dont un ballon perdu à ouvert le but à Marie-Antoinette Katoto (54e). Au milieu, Georgia Stanway (4) n'a pas su compenser les limites défensives de James, pas plus que Keira Walsh d'ailleurs (5), qui peut malgré tout se targuer d'avoir redonné espoir à son équipe en fin de match grâce à son but (87e). À lire aussi Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Katoto, une star qui fuit la lumière Les joueurs du PSG bien entourés Les notes de PSG-Bayern Munich
Le Figaro
05-07-2025
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Euro féminin : débuts parfaits pour les Bleues, victorieuses de l'Angleterre
Non sans trembler en fin de partie, l'équipe de France féminine a dominé sa rivale anglaise, ce samedi, à Zurich, lors de la première journée du Groupe D. Une (très) bonne chose de faite. Ce samedi à Zurich (Suisse), l'équipe de France féminine a dominé l'Angleterre (2-1) dans le choc de la première journée de l'Euro, dans le groupe B. Solides sans être flamboyantes, les Bleues ont fait la différence en inscrivant deux buts coup sur coup (Katoto 36e, Baltimore 39e) pour assommer les championnes d'Europe en titre. Walsh (87e) a réduit l'écart en faveur des Anglaises, en vain malgré une pression devant le but bleu en fin de partie. Publicité Plus d'infos à suivre...
