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« Nous ne savons tout simplement pas abandonner » : Keira Walsh en confiance avant la finale de l'Euro Angleterre-Espagne
« Nous ne savons tout simplement pas abandonner » : Keira Walsh en confiance avant la finale de l'Euro Angleterre-Espagne

L'Équipe

time5 days ago

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« Nous ne savons tout simplement pas abandonner » : Keira Walsh en confiance avant la finale de l'Euro Angleterre-Espagne

Présente en conférence de presse deux jours après le succès face à l'Italie (2-1 a.p.) en demi-finales de l'Euro, Keira Walsh est revenue sur la performance de l'Angleterre, qui affrontera l'Espagne en finale dimanche (18 heures). Keira Walsh, deux jours après la victoire de l'Angleterre face à l'Italie en demi-finales de l'Euro (2-1 a.p.), mardi : « Je pense qu'après avoir atteint une nouvelle finale, les filles sont de très bonne humeur. La façon dont nous y sommes parvenues a renforcé la cohésion de l'équipe. Nous ne savons tout simplement pas abandonner. Nous participons à chaque tournoi avec l'objectif d'atteindre la finale. Peut-être que la façon dont nous y sommes parvenues est un peu plus stressante pour tout le monde mais je pense que c'est ce qui fait la beauté de cette équipe : nous sommes implacables et nous croyons en nous-mêmes. Même à la 90e minute, nous pouvons marquer et gagner. C'est ce qui est vraiment spécial en ce moment. » Walsh ne veut pas se concentrer uniquement sur Bonmati

Euro 2025: les règles, ce fardeau qui pèse sur les footballeuses
Euro 2025: les règles, ce fardeau qui pèse sur les footballeuses

24 Heures

time08-07-2025

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Euro 2025: les règles, ce fardeau qui pèse sur les footballeuses

Menstruations à l'Euro 2025 – Les règles, cet immense fardeau qui pèse sur les footballeuses Alors que les comparaisons entre football masculin et féminin s'enchaînent, il y a bien un aspect qui n'a aucun équivalent: le cycle menstruel. Rebecca Garcia Keira Walsh (à gauche) et Leah Williamson ont obtenu de la fédération anglaise le changement de couleur de short. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Les joueuses professionnelles utilisent des applications pour mieux suivre leur cycle menstruel. Les staffs médicaux adaptent les entraînements selon les phases menstruelles. L'UEFA inclut la santé féminine dans ses conventions d'entraînement. L'équipe nationale suisse surveille les cycles menstruels de ses joueuses depuis 2020. En théorie, le cycle menstruel est un concept simple à comprendre. En pratique, il est souvent réduit à quelques phases notoires: l'ovulation et les saignements. Bonne chance pour s'y retrouver au milieu des fausses croyances et de l'indifférence de certains préparateurs physique habitués à s'occuper des garçons. «Nous avons de la chance d'avoir des gens ouverts sur ces questions, assure Ilona Guede Redondo, joueuse d'Yverdon Féminin. À l'époque, si tu disais à ton entraîneur que tu avais tes règles, il te répondait qu'il n'avait pas envie de savoir.» L'attaquante n'était alors qu'une adolescente. Beaucoup d'autres ont eu droit à la même réponse au fil des années. Le cycle menstruel avait tout d'un tabou. Et ce tabou a fait énormément de mal. «On en vient à penser que la norme consiste à souffrir», regrette encore la footballeuse. Jusqu'à ce qu'on considère enfin les règles et tout ce qui les entoure comme un facteur de performance. Appréhender son cycle menstruel Le «moment du mois» dure en réalité vingt-huit jours. Il y a d'abord la phase menstruelle, puis la folliculaire, celle d'ovulation et la lutéale. Certaines personnes traversent chaque mois sans trop de mal. D'autres vivent un vrai supplice. Qui promet de revenir encore et encore pour peu qu'on ne parvienne pas à diminuer les maux. Imaginez maintenant que vous disputez l'Euro 2025, et que vous savez que le jour du match coïncide avec le pire jour de votre cycle. La fatalité a laissé place à la science. La meilleure compréhension du corps féminin contribue à mitiger les symptômes. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos «On peut adapter les entraînements. En fonction d'où j'en suis, je me concentre davantage sur de la mobilité ou de la force», témoigne encore Ilona Guede Redondo, en soulignant que le premier jour de ses règles est celui qui lui fait le plus de mal. «Si je ne prends pas de médicament, je suis au fond du lit. C'est embêtant si j'ai un match ou un entraînement important.» S'y intéresser s'inscrit comme un premier pas pour le gérer. «À Yverdon, le préparateur physique prévoit d'organiser une séance dédiée en vue du début de saison, confie la joueuse du club nord-vaudois, qui estime que même les moins embêtées y gagnent. On peut vraiment optimiser notre forme et mieux vivre le cycle grâce à la nutrition.» Les milieux sportifs ne jurent que par l'approche individuelle. Le staff de l'équipe de Suisse porte une attention certaine au cycle menstruel de son contingent. Et ce, depuis 2020. Les footballeuses disposent d'une application pour entrer certaines informations. «Nous surveillons et analysons différentes données, révèle Mélanie Pauli, préparatrice physique. Cela nous aide à élaborer des stratégies dans des domaines comme l'alimentation, la régénération, le mental ou l'activation. Ce qui est très important, c'est que cela nous aide à identifier certains signaux d'alerte.» Un dérèglement du cycle traduit potentiellement une carence. Se reposer pour soigner ses performances sportives À trop pousser le corps, on en deviendrait contre-productif. Et on prend même le risque de se blesser. Mélanie Pauli sait bien lorsque ses protégées doivent prendre le temps de récupérer. «Cela signifie qu'il faut peut-être observer une plus longue pause, aller se coucher une heure plus tôt ou manger davantage pour aider le corps à lutter contre le manque d'énergie.» Impossible d'y voir une quelconque faiblesse. «Lorsque tu te sens bien, tu t'entraînes mieux. Lorsque tu t'entraînes mieux, tu es plus performante», affirme encore la spécialiste. Les entraîneurs finissent par le savoir. D'autant plus que la santé féminine – et donc le cycle menstruel – s'inscrit désormais dans une convention de coaching établie par l'UEFA. «Les fluctuations dans les hormones féminines, l'œstradiol et la progestérone, qui ont lieu pendant le cycle menstruel, peuvent affecter plusieurs paramètres, d'une irrégularité d'humeur à des symptômes négatifs comme de la douleur, fatigue, gain de poids passager et difficultés à dormir.» «Chaque femme doit apprendre à se connaître», tranche Loanne Duvoisin. La triathlète neuchâteloise évoque ouvertement et régulièrement ses règles auprès du public qui la suit. Elle espère ainsi éduquer des personnes qui ne savent pas forcément ce qui est normal ou non. La sportive se montre bien consciente que chacune vit ses cycles différemment et que les cycles eux-mêmes évoluent. «J'ai vu des fluctuations. Je trouve qu'il est plus facile de garder des grosses charges d'entraînement en hiver. L'été, le stress des voyages, de la chaleur et des courses compliquent le tout.» Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Les années ont permis à la Neuchâteloise de mieux planifier le rythme et l'intensité de ses entraînements. «En anticipant ces changements hormonaux, ils deviennent plus lisses et on devient plus indulgentes envers nous-mêmes», promet-elle. Heureusement, parce que le reste du monde n'est pas toujours très bienveillant. Le football féminin se libère peu à peu Il suffit de repenser à cette image d'Emma Pallant-Browne lors d'un triathlon. La Britannique avait posté une photo où l'on voit une tache de sang sur son maillot de bain. Les commentaires se sont déchirés entre le camp qui y voit un phénomène naturel et celui qui y voit quelque chose à cacher. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Dans le football aussi, les joueuses s'astreignent à éviter toute fuite. Même sans y voir quelque chose de dégradant, la perspective de fuiter trotte dans les esprits. «Tu ne veux pas t'embarrasser et tu es amenée à penser que c'est quelque chose de honteux, surtout avec l'école et les railleries, et les garçons, explique Leah Williamson dans un podcast des Lionesses, l'équipe nationale d'Angleterre. Je pense que tu arrives surtout à un moment où tu fais du sport pour être libre. Je ne peux pas être libre si je m'inquiète de la chose la plus naturelle au monde.» Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos La fédération anglaise avait accepté de troquer le short blanc de la sélection contre un short bleu en 2023 après des discussions avec les joueuses. Le geste en a soulagé plus d'une. Si bien que les Anglaises semblent parfaitement à l'aise à l'idée que les Anglais débarquent. Il le faut, pour aborder un tournoi long de plus d'une vingtaine de jours comme l'Euro 2025. Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Rebecca Garcia est journaliste à la rubrique sportive de Tamedia. Titulaire d'un master en journalisme de l'Université de Neuchâtel, elle s'intéresse particulièrement au ski alpin, au trail running et à l'économie du sport. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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