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Le Parisien
a day ago
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« Si Ousmane ne gagne pas le Ballon d'or, il y a un problème » : Nasser Al-Khelaïfi au soutien de Dembélé
Après un dernier entraînement disputé sous la chaleur de Kennesaw, au nord d'Atlanta, Nasser Al-Khelaïfi a pris la parole pour la première fois depuis le début de la Coupe du monde des clubs . Alors que le PSG affrontera le Bayern Munich ce samedi en quart de finale de la compétition (18 heures), le président parisien fait preuve de prudence, même s'il vise une victoire finale le 13 juillet prochain. Il a également profité de ce mini point presse face aux médias français et internationaux pour valoriser la saison d' Ousmane Dembélé qui mérite, selon lui, de remporter le Ballon d'or 2025 . Dans quel état d'esprit êtes-vous depuis votre victoire en Ligue des champions ? NASSER AL-KHELAÏFI. Ça va, on est dans notre tournoi. On est concentrés sur notre quart de finale. C'est un match important. Tout le monde est motivé. C'est le premier Mondial des clubs, c'est une compétition pour le PSG. Nous voulons entrer dans l'histoire de cette compétition. C'est loin encore, car nous allons affronter une grande équipe. C'est un match difficile, c'est sûr, mais j'ai confiance en mes joueurs. Remporter cette compétition serait une performance exceptionnelle et sublimerait votre saison… C'est encore tôt pour parler de victoire dans la compétition. On doit y aller match après match. Nous ne sommes qu'en quarts de finale. On ne veut pas penser à la demi-finale. Ce match contre le Bayern sera très difficile. Mais comme j'ai dit, nous sommes prêts pour demain. Comprenez-vous les critiques concernant cette compétition ? C'est la première édition du Mondial des clubs. C'est sûr, quand vous organisez une telle compétition, tout ne peut pas être parfait. Mais c'est un nouveau marché pour le football, pour nous, pour tous les clubs européens. Je ne comprends pas les gens qui critiquent cette compétition. Les joueurs ont l'opportunité de jouer une Coupe du monde avec leur club. On doit arrêter ce climat négatif et penser positif. Il y a aussi beaucoup de challenges financiers. On est fiers d'être là et de jouer cette compétition. Sentez-vous vos joueurs déterminés à aller au bout ? Tout le monde est motivé. On est fiers de nos joueurs. Ce sont des guerriers, des soldats. On a 23-24 guerriers, le coach, le conseiller sportif. Tout le monde est motivé, tout le monde est concentré. On y va match par match pour aller le plus loin possible. C'est le plus important. Ousmane Dembélé est-il votre favori pour le Ballon d'or ? La saison d'Ousmane a été magnifique. Ça ne fait aucun doute. S'il ne gagne pas le Ballon d'or , il y a un problème… Il a tout fait ! J'espère qu'il continuera encore demain. Mais ce n'est pas le plus important, le plus important c'est l'équipe et que tout le monde joue pour l'équipe. Vous pourriez rencontrer le Real Madrid et Kylian Mbappé en demi-finale. Y pensez-vous ? Aujourd'hui on ne parle uniquement du quart de finale. Si on se qualifie pour le prochain tour, on pourra en parler…


L'Équipe
2 days ago
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Avec ses quatre joueurs portugais et son conseiller football Luis Campos, le PSG meurtri lui aussi par les décès de Diogo Jota et son frère
Le PSG a rendu hommage à Diogo Jota et son frère avant l'entraînement, jeudi. Ses quatre joueurs portugais et Luis Campos ont été affectés par le décès accidentel de leurs compatriotes. Têtes baissées, mines graves, ils se sont tous positionnés en cercle sur la ligne du rond central de leur terrain d'entraînement du Fifth Third Stadium de l'université de Kennesaw, jeudi matin peu après 11 heures. Luis Campos, lunettes noires sur le nez, joueurs, staff technique, médical, tontons, personnel administratif au plus près de l'équipe, ils se sont unis dans un moment de recueillement en l'honneur de Diogo Jota et son frère André Silva, décédés accidentellement quelques heures auparavant. Luis Enrique a enlevé sa casquette, Nuno Mendes s'est pris la tête dans les mains, Willian Pacho a fermé les yeux et Vitinha avait le regard dans le vide, comme les autres. Tous ont respecté une très longue minute de silence avant qu'elle ne soit interrompue par une salve d'applaudissements. L'entraînement pouvait commencer par l'habituel toro divisé en deux groupes. Si, très vite, des sourires ont éclairé les visages dès la prise des ballons, le coeur n'y était pas totalement et l'ambiance des jours précédents, si joyeuse et prétexte aux chambrages et discussions en tout genre, laissait place à la retenue. Les Parisiens ont appris la terrible nouvelle au réveil. Et ça a été un choc, notamment pour les quatre Portugais de l'effectif, Nuno Mendes, Vintinha, Gonçalo Ramos et Joao Neves, mais aussi pour Luis Campos, le conseiller football. Les quatre joueurs ont remporté avec Jota et la sélection portugaise, au début du mois de juin, la Ligue des nations en battant l'Espagne en finale (2-2, 5-3 aux t.a.b.). Ils s'étaient aussi croisés en Ligue des champions en mars, lors du huitième de finale contre les Reds (0-1, 1-0, 4-1 aux t.a.b.). « Ils ont été profondément marqués », confirme un proche du groupe parisien. Notamment Vitinha, qui connaissait bien André Silva. Ils ont fait toutes leurs classes dans les sélections de jeunes du Portugal ensemble. Les deux frères décédés ont fait une partie de leur formation au FC Porto, comme lui. Beaucoup d'hommages sur les réseaux sociaux Les Parisiens ont multiplié les hommages dans la journée par le biais de leurs réseaux sociaux en postant des photos noir et blanc accompagnées de messages simples. Joao Neves a ainsi affiché une photo des deux frères avec un coeur, Bradley Barcola la même image, Ousmane Dembélé un cliché du joueur de Liverpool avec un maillot du Portugal. « Quelle nouvelle si déchirante. Mes plus sincères condoléances à leur famille », a écrit en anglais le meilleur buteur parisien. Achraf Hakimi a posté un sobre « rest in peace » (repose en paix) » avec l'emoji des mains jointes. Le PSG y est également allé de son message sur X : « Le club adresse ses sincères condoléances à leur famille, à leurs proches, au club de Liverpool et à la sélection nationale portugaise. Toutes nos pensées les accompagnent en ce moment tragique. » Même si les compatriotes de Diogo Jota et de son cadet auraient sûrement aimé pouvoir se rendre aux obsèques, prévues samedi à 11 heures à Gondomar, le village familial près de Porto, la distance avec les États-Unis et la tenue du quart de finale de Coupe du monde des clubs face au Bayern Munich quelques heures plus tard, rendent ce projet vain. L'avant-match risque d'être chargé en émotions pour les quatre Portugais du PSG. À lire aussi Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire A Liverpool, des larmes et de la sidération Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Pour voir Pogba, il faudra être patient