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Un « bonjour doré » : Kering propose une « indemnité de prise de fonction » de 20 millions d'euros à son nouveau DG, Luca de Meo
Un « bonjour doré » : Kering propose une « indemnité de prise de fonction » de 20 millions d'euros à son nouveau DG, Luca de Meo

Le Parisien

time31-07-2025

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Un « bonjour doré » : Kering propose une « indemnité de prise de fonction » de 20 millions d'euros à son nouveau DG, Luca de Meo

Dans le secteur, on appelle ça un « bonjour doré ». Le groupe de luxe en difficulté Kering va proposer une « indemnité de prise de fonction » de 20 millions d'euros pour son nouveau directeur général, Luca de Meo , lors de l'assemblée générale de l'entreprise en septembre, qui doit valider sa nomination. Kering avait officialisé à la mi-juin l'arrivée de Luca de Meo, 58 ans, à un poste nouvellement créé de directeur général, l'actuel PDG François-Henri Pinault, 63 ans, conservant la présidence du groupe. Luca de Meo a quitté la tête du constructeur automobile Renault qu'il a contribué à redresser. Le 9 septembre, les actionnaires de Kering seront aussi appelés à se prononcer sur une prolongation de la limite d'âge du président de 65 à 80 ans et du directeur général de 65 à 70 ans. « En acceptant les fonctions de directeur général de Kering, Luca de Meo a perdu le bénéfice d'éléments de rémunération variable de long terme qui lui avaient été attribués au titre de ses précédentes fonctions de directeur général de Renault », est-il écrit dans l'avis de convocation de l'assemblée générale de Kering publié mercredi. Estimant à 20 millions d'euros ces éléments de rémunération perdus par Luca de Meo, « le conseil d'administration a décidé de lui attribuer une indemnité de prise de fonctions d'un montant équivalent », est-il précisé. Cette indemnité sera versée pour 75 % en numéraire et 25 % en actions Kering. L'indemnité de prise de fonction, aussi appelée « golden hello » (« bonjour doré » en français) est assez rare en France mais plus répandue dans les pays anglo-saxons. La rémunération fixe annuelle proposée pour le directeur général de Kering est de 2,2 millions d'euros bruts. S'ajoute une rémunération variable, qui en 2026 représentera, si les objectifs sont atteints, « 220 % de la rémunération fixe annuelle, soit 4,84 millions d'euros bruts, et plafonnée à 300 % en cas de surperformance, soit 6,6 millions d'euros bruts », d'après le document. Kering a annoncé jeudi une chute de 46 % de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d'euros, et un plongeon de 16 % de son chiffre d'affaires, à 7,6 milliards d'euros. Lors de l'assemblée générale, les actionnaires seront appelés à se prononcer sur la rémunération du directeur général pour 2025 et sa nomination. La rémunération pour 2026 sera soumise au vote lors de l'assemblée générale « appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2025 », selon l'avis.

Bourse de Paris: un CAC 40 stable en pleine période de résultats semestriels, Danone s'envole grâce à la Chine
Bourse de Paris: un CAC 40 stable en pleine période de résultats semestriels, Danone s'envole grâce à la Chine

Le Figaro

time30-07-2025

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Bourse de Paris: un CAC 40 stable en pleine période de résultats semestriels, Danone s'envole grâce à la Chine

La Bourse de Paris grappille quelques points grâce aux solides résultats d'entreprises. Les marchés financiers sont principalement concentrés par la vague de publications semestrielles et la décision de la Fed. La tendance du marché Les résultats des sociétés sont les principaux moteurs de la hausse des Bourses européennes cette semaine. La guerre commerciale est passée au second plan, même l'annonce de 25% de surtaxes américaines contre l'Inde n'a pas bousculé les places boursières. Ce mercredi, le CAC 40 a oscillé autour de l'équilibre à l'ouverture, mais cette hésitation a laissé place à un nouvel envol par la suite. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Cet enthousiasme est notamment venu des publications rassurantes de Danone, L'Oréal et Kering. À l'inverse, Hermès, première capitalisation française, est toujours victime d'un ralentissement de ses ventes en Chine, à l'exception de l'insubmersible secteur de la maroquinerie. Les chiffres du PIB français ont également permis de doper cette dynamique dans la matinée afin d'atteindre un pic vers midi. Comme lors des dernières séances, l'indice français n'a pas réussi à maintenir le rythme et a fini par s'essouffler. Publicité Une deuxième vague d'optimisme n'est pas venue des États-Unis car Wall Street retient son souffle avant la publication des résultats de quatre des «Sept Magnifiques» en moins de 24 h. La décision de la Fed, attendue à 20 h heure française, retient également l'attention des marchés financiers. Dans ce contexte, le CAC 40 a fortement ralenti dans l'ultime heure et termine au-dessus de l'équilibre de quelques points. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,06% 7 861,96 points SBF 120 + 0,01% 5 965,86 points DAX + 0,19% 24 272,54 points FTSE 100 + 0,01% 9 131,30 points Nikkei - 0,05% 40 654,70 points Dow Jones* - 0,11% 44 583,07 points Nasdaq* + 0,28% 21 157,63 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Depuis le 2 avril et le retentissant «jour de la Libération», les marchés financiers redoutent un impact de cette guerre commerciale sur la croissance mondiale. La plupart des analystes imaginaient que les premiers effets se feraient ressentir pendant l'été, mais les économies sont finalement plus résilientes que prévu. En France, le PIB a augmenté de 0,3% au deuxième trimestre, soit légèrement mieux que les prévisions (+ 0,2%). Si les PIB italien et allemand baissent légèrement de 0,1%, celui des États-Unis conserve son cap. En effet, l'activité économique a grimpé de 3% en rythme annualisé au deuxième trimestre. Le département américain du Commerce justifie cette résilience par «une baisse des importations», mais également «une hausse des dépenses de consommation». Donald Trump n'a donc pas hésité à réagir en exhortant à la Réserve fédérale américaine (Fed) de baisser les taux. En début de soirée, la Fed va rendre sa décision sur un maintien ou une baisse de ses taux d'intérêt. Les marchés financiers se sont résignés à des taux inchangés pour la cinquième fois de suite, mais d'autres surprises pourraient survenir. Pour la première fois depuis 1993, deux gouverneurs pourraient voter contre le statu quo. Christopher Waller et Michelle Bowman, deux gouverneurs nommés par Donald Trump lors de son premier mandat, penchent pour une baisse des taux dès cette réunion. Une situation qui renforcerait l'hypothèse d'une baisse en septembre. Les valeurs en vue Le Top Publicité Danone est en tête du CAC 40 lors de cette séance avec une hausse de 7,35%, à 71,24 euros. Le géant de l'agroalimentaire profite de bons résultats semestriels pour s'envoler en Bourse. Le groupe français s'appuie notamment sur une croissance de chiffre d'affaires de 4,2%, à 13,737 milliards d'euros, soit davantage que les anticipations des analystes. Le propriétaire des marques Blédina, Evian ou Activa assure une marge opérationnelle courante qui passe de 12,7% à 13,2% au premier semestre 2025. La société s'appuie notamment sur une augmentation de ses ventes, mais surtout par une forte dynamique en Chine. À l'inverse de nombreuses entreprises qui peinent à retrouver de la croissance dans ce pays, Danone compte notamment sur ses laits infantiles et sa nutrition médicale pour soutenir une croissance de 11,3% au premier semestre. Ce dernier segment est d'ailleurs devenu une source de développement : «C'est ainsi que nous avons enrichi notre portefeuille en investissant davantage dans la nutrition médicale avec l'acquisition de Kate Farms aux États-Unis et dans les biotiques de nouvelle génération à travers le rachat de The Akkermansia Company», affirme dans un communiqué Antoine de Saint-Affrique, directeur général de Danone. Retrouvez le conseil de la rédaction sur l'action Danone. Le Flop Les résultats semestriels de Clariane sont surdominés par des chiffres dans le rouge. L'exploitant de maisons de retraite fait d'ailleurs partie des plus fortes baisses du SBF 120 avec une chute de 13,56%, à 4,40 euros. La société, anciennement nommée Korian, peut se réjouir d'un chiffre d'affaires de 2,66 milliards d'euros, soit une hausse de 4,8% en base comparable sur les six premiers mois de l'année. Publicité C'est l'un des rares chiffres dans le vert puisque le reste des résultats est en baisse. En effet, l'Ebitda du groupe recule de 9,4%, soit 263 millions d'euros. La perte nette s'élève quant à elle à 47 millions d'euros, contre 28 millions d'euros lors du précédent exercice. Dans un communiqué, Sophie Boissard, directrice générale, met en cause «les conditions d'entrée en vigueur du nouveau cadre de financement du SMR (soins médicaux et de réadaptation, NDLR) décidé par le Gouvernement, marqué par des retards de mise en œuvre et des 'anomalies tarifaires', ce qui a pesé sur la performance financière du semestre». Pour autant, la société compte sur des «mesures correctrices» pour limiter les effets. Clariane se félicite également d'avoir bouclé avec six mois d'avance son plan de cession d'activités pour renforcer sa structure financière. La citation du jour « L'Europe ne se vit pas encore suffisamment comme une puissance. Pour être libres, il faut être craints. Nous n'avons pas été assez craints. […] La France a toujours tenu une position de fermeté et d'exigence. Elle continuera de le faire. Ce n'est pas la fin de l'histoire et nous n'en resterons pas là. » Durant le Conseil des ministres, Emmanuel Macron s'est exprimé sur l'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. Quelques heures plus tard, le ministre délégué chargé du commerce extérieur Laurent Saint-Martin a affirmé que la France tente toujours de placer les vins et spiritueux dans la liste des produits exemptés de droits de douane. L'agenda du 31 juillet Ce jeudi, plus d'une trentaine de valeurs du SBF 120 vont publier leurs résultats semestriels. Une journée chargée pour les investisseurs qui vont devoir décortiquer de nombreuses publications, dont notamment celles de Renault, Schneider Electric, Société générale, Sanofi ou encore ArcelorMittal. La situation est similaire dans le reste du monde avec une avalanche de publications. Aux États-Unis, Amazon et Apple sont particulièrement attendus tout comme BMW et Deutsche Bahn en Allemagne, Rolls Roys, Shell et Unilever au Royaume-Uni, Ferrari et Enel en Italie, AB InBev en Belgique ou encore BBVA en Espagne. Comme aujourd'hui, les publications macroéconomiques seront également à l'honneur. Si les marchés financiers vont réagir à la décision de la Fed, ils s'attarderont également sur les estimations d'inflation en juillet pour la France, l'Italie, l'Allemagne et le Portugal. Les chiffres du chômage pour le mois de juin sont attendus du côté de la zone euro et de l'Italie. De leur côté, les États-Unis se tourneront davantage vers l'inflation PCE du mois de juin. Les marchés seront attentifs à la décision de la Banque du Japon (BoJ) sur sa politique monétaire.

Distribution cinq étoiles pour les adieux de Demna à Balenciaga
Distribution cinq étoiles pour les adieux de Demna à Balenciaga

La Presse

time09-07-2025

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Distribution cinq étoiles pour les adieux de Demna à Balenciaga

(Paris) Une page se tourne : avant de rejoindre Gucci, Demna a présenté mercredi à Paris sa dernière collection haute couture pour Balenciaga, avec une distribution cinq étoiles dans la salle comme sur le podium. Marine DO-VALE Agence France-Presse Tandis qu'Aya Nakamura, Naomi Watts et Nicole Kidman ont pris place aux côtés de François-Henri Pinault, PDG de Kering – propriétaire de Balenciaga et Gucci – et de son épouse Salma Hayek, Isabelle Huppert, Kim Kardashian – des fidèles du créateur – ou encore les mannequins Naomi Campbell et Eva Herzigova ont foulé le tapis rouge. Fidèle à l'esprit de la maison fondée par Cristóbal Balenciaga, le créateur géorgien de 44 ans a rendu hommage aux coupes classiques et à l'austérité élégante du maître espagnol, tout en y injectant sa dose habituelle d'irrévérence. Le noir était de rigueur, avec des tailleurs très cintrés à la taille et aux épaules démesurées, d'immenses manteaux, des pulls à col montant jusqu'aux oreilles ou encore des robes droites à manches longues. Une austérité émaillée de quelques touches de couleur et de glamour, comme des robes bustiers jaune et rose pâle, un ample manteau blanc en plumes, un ensemble veste et jupe longue ornées de grosses roses scintillantes et un autre rouge vif. Demna a également fait défiler des hommes en costumes surdimensionnés ou en blouson d'aviateur, une petite provocation du créateur connu pour son impertinence. La semaine de la haute couture est en effet traditionnellement réservée au vestiaire féminin. À la rescousse chez Gucci Après dix ans à la tête de Balenciaga, Demna Gvasalia quitte la maison française pour prendre la direction artistique de Gucci, dont les contre-performances plombent l'activité de Kering. « Ce que Demna a apporté à la mode, à Balenciaga et au succès du groupe est immense. Sa force créative est exactement ce dont Gucci a besoin », saluait François-Henri Pinault dans le communiqué annonçant ce transfert, sans doute le plus inattendu du mercato mode de ces derniers mois. Les rumeurs sur la succession de Sabato de Sarno, parti en février après seulement deux ans à la tête de la griffe italienne, évoquaient plutôt Maria Grazia Chiuri, alors future ex-directrice artistique des collections femme de Dior, ou Hedi Slimane, parti de Celine en octobre 2024. Cette nomination surprise doit relancer la marque italienne, en perte de vitesse. Plombé par la mauvaise passe de sa marque phare, qui représente 44 % du chiffre d'affaires de Kering (Saint Laurent, Bottega Veneta…), le groupe a vu ses revenus reculer de 12 % en 2024, à 17,19 milliards d'euros. Avec son style iconoclaste, Demna a fait ses preuves chez Balenciaga. Depuis 2015, le créateur s'est fait connaître par sa capacité à habiller aussi bien la rappeuse Cardi B qu'Isabelle Huppert, à faire des T-shirts et de la haute couture et rendre désirable le « moche », comme des Crocs à semelles compensées ou des sacs « poubelle ». Mais il est aussi parfois allé trop loin : en 2022, sa campagne publicitaire mettant en scène des enfants avec des accessoires d'inspiration sadomasochiste avait fait scandale. Renouveau chez Maison Margiela Une page se tourne chez Balenciaga, mais également chez Maison Margiela, qui dévoile dans la soirée sa première collection de Glenn Martens. Le designer belge a été nommé directeur artistique en janvier pour prendre la suite du créateur vedette et fantasque John Galliano. Connu pour son travail chez Diesel et au sein de la marque expérimentale Y/Projet, Glenn Martens signe avec ce premier défilé le retour de la maison au calendrier de la haute couture, après un dernier spectacle sous le pont Alexandre III en janvier 2024, considéré par beaucoup comme l'un des plus spectaculaires de ces dernières années. Avant ça, la journée a débuté par le défilé très théâtral de Robert Wun au Théâtre du Châtelet. Connu pour son esthétique sculpturale et parfois presque surréaliste, le créateur hongkongais a dévoilé une collection aux coupes précises pour traduire le rituel de l'habillage, de la robe couette ensanglantée à la robe de mariée, avec un bustier sculpté et une imposante jupe à traîne.

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