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Tour de France : « pas de fumigènes » sur le bord de la route, rappellent les organisateurs
Tour de France : « pas de fumigènes » sur le bord de la route, rappellent les organisateurs

Le Parisien

timean hour ago

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Tour de France : « pas de fumigènes » sur le bord de la route, rappellent les organisateurs

« Pour votre sécurité et celle des coureurs, n'utilisez pas de fumigènes et ne courez pas à côté des coureurs ! », a rappelé dimanche soir le Tour de France sur son compte X. Plus tôt dans la journée, alors que le Tim Wellens imposait un rythme élevé dans la côte du Haut Pichot, un fumigène avait été craqué au-dessus de la tête de course. Un spectateur a également couru à côté des coureurs. Sur les pentes de la côte d'Outreau, à moins de 10 km de l'arrivée, la scène s'est reproduite lors de l'attaque de Kévin Vauquelin , battu plus tard au sprint par Mathieu Van der Poel, nouveau maillot jaune . Ces engins, interdits depuis 2018 lors du passage de la Grande Boucle, avaient provoqué à l'époque la colère du directeur du Tour, Christian Prudhomme. Cette année-là, Vincenzo Nibali, vainqueur en 2014, avait chuté dans la confusion créée par des engins pyrotechniques. « On dit souvent que le pire, dans la sécurité routière, c'est le brouillard. C'est exactement ça », réagissait Prudhomme le lendemain, « Les fumigènes n'ont rien à faire sur les routes des courses cyclistes. On fait respirer une odeur nauséabonde aux coureurs du Tour, et en plus on les aveugle. »

«Il a changé de statut» : Kévin Vauquelin offensif mais désormais surveillé par les plus grands
«Il a changé de statut» : Kévin Vauquelin offensif mais désormais surveillé par les plus grands

L'Équipe

time13 hours ago

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«Il a changé de statut» : Kévin Vauquelin offensif mais désormais surveillé par les plus grands

De nouveau sous les projecteurs dans un final animé de la 2e étape, le coureur d'Arkéa-B & BHôtels a compris qu'il était marqué et que les favoris ne le laisseront plus en liberté. Souvent, après une course qui n'est pas allée dans son sens, il ronchonne, souffle son dépit bruyamment, avec ses lèvres, et déverse sans filtre tout ce qu'il a dans le bide, en supposant qu'il en avait encore, dimanche, après avoir essayé d'atomiser la fin de course. Face à Emmanuel Hubert, le patron d'Arkéa-B & BHôtels, Kévin Vauquelin a d'abord râlé contre « les grandes équipes qui ne savent pas courir », contre Matteo Jorgenson qui « n'a pas collaboré alors que c'est un très bon rouleur et qu'on aurait pu aller à la gagne et ne pas le regretter. » Finalement 8e de l'étape, à la sortie de cette succession de toboggans jusqu'à Boulogne-sur-Mer, le Normand a ensuite appuyé sur l'interrupteur, retrouvé sa légèreté et sa bonhomie : « vous voulez un mot, j'imagine ? » La nuée de micros et d'enregistreurs dit sa notoriété nouvelle depuis le dernier Tour de Suisse dont il fut le leader presque jusqu'au bout, jusqu'à ce que João Almeida l'aligne dans le dernier contre-la-montre. Mais c'est sur la route qu'il a vu changer son statut, ses équipiers aussi, à commencer par Clément Venturini : « Il fait partie des grands du peloton, c'est légitime qu'ils aillent le chercher. C'est comme ça qu'on fait partie de l'élite. Avec nos moyens, on essaie de le placer le mieux possible, de le protéger. Ensuite, c'est une histoire de grand homme quand tu es devant et c'est son cas. » « Plus on attaque, plus on est regardé et c'est sûr qu'à un moment, ils se sont dit que je bougeais beaucoup trop » Kévin Vauquelin Mais il ne peut plus bouger sa boucle d'oreille sans qu'on lui saute sur le râble, son lot quotidien depuis des années, sauf que le casting a évolué et, ce dimanche, lors de ses quatre tentatives, le leader d'Arkéa-B & BHôtels a vu Mathieu Van der Poel, Oscar Onley, Matteo Jorgenson puis Tadej Pogacar le harponner sur les six kilomètres où, de son propre aveu, il en a mis « un peu partout et c'est probablement ce qui me coûte la victoire ou un meilleur résultat. C'est dommage. J'étais mal placé dans la première ascension, je suis remonté et c'est là que j'ai senti que j'étais bien. Plus on attaque, plus on est regardé et c'est sûr qu'à un moment, ils se sont dit que je bougeais beaucoup trop. Ils ont pensé qu'ils n'auraient pas la gagne. » Vainqueur à Bologne, l'an passé, de la deuxième étape, où les principaux leaders s'étaient expliqués deux minutes derrière lui, Vauquelin a perdu en liberté ce qu'il a gagné en crédit et la pancarte sur ses épaules clignote beaucoup trop. « La rançon de la gloire », estime-t-il sans s'en formaliser : « C'est normal que je sois marqué après ce que j'ai fait, on m'a beaucoup vu. » « Quelle que soit sa place au général ou dans l'étape, quand c'est Van der Poel qui bouge ses fesses, c'est que Kévin n'est pas loin d'être classé parmi les champions, qu'ils savent qui il est », constate Hubert. Deuxième de la Flèche Wallonne les deux dernières années -en avril dernier derrière Tadej Pogacar-, le coureur de 24 ans, en fin de contrat en décembre, est sur les radars des managers des plus grosses formations du peloton et, donc, de leurs leaders qui ont raccourci la laisse de ce chien fou, ce qu'il est moins en dehors de la course depuis un an. Mais sur la route, il doit encore maîtriser sa fougue sans se renier non plus, estime Laurent Pichon, son directeur sportif : « Il a changé de statut, cela fait bizarre et il doit en prendre conscience. Il fait partie de ces champions, ils ne vont plus le laisser partir comme ça. Il était très fort aujourd'hui (dimanche), il a beaucoup tenté, à mon avis, trop. Quand on est super fort comme lui, il faut en mettre qu'une mais une bonne. La forme est là, on va rectifier ça et je pense qu'il va nous entendre. On est très heureux de le voir en forme, il a les jambes pour en gagner une. » Pichon assume son exigence, « car je crois en lui. Ce ne sont plus des courses amateurs où tu vas plier les meilleurs mondiaux. Au-delà d'être fort, il faut être plus filou. » La bonne surprise du maillot blanc Sur ce plan, on lui devine un certain potentiel, à exploiter maintenant au coeur du peloton, en ne grillant pas toutes les cartouches planquées dans sa musette. C'est pourtant ainsi qu'Emmanuel Hubert l'aime, « dans l'esprit de l'équipe. Ralentir, cogiter trop de choses... Il faut laisser le naturel s'exprimer même s'il est surveillé. Cela l'énerve un peu car il a envie de gagner. » Combien de temps ses jambes de feu vont-elles le porter alors qu'après un stage en altitude avec Ewen Costiou, juste avant l'épreuve helvétique, il a vu son pic de forme arriver plus tôt que prévu ? Dans quelques jours, on arrive chez lui, à Bayeux, où ses parents Bruno et Valérie l'attendent avec la boîte de mouchoirs si ça veut bien sourire, mais dans sa quête d'une deuxième étape du Tour Vauquelin veut bien oublier sa géographie émotionnelle (« en Normandie ou pas, une étape est une étape ») et se tourner vers des forces invisibles s'il le faut (« aujourd'hui (dimanche) je me suis dit qu'il y avait peut-être un signe à voir, la deuxième étape, Boulogne-Bologne, c'est presque pareil, mais cela n'a pas marché »). À vouloir arroser à l'extincteur toute la fin d'étape de dimanche, le vainqueur de l'Étoile de Bessèges en février a tout de même gagné un truc, ce qu'il ignorait encore en arrivant devant son car. « Hein, j'ai le maillot blanc ? » demanda-t-il à son patron qu'on soupçonne de vouloir le teindre d'une autre couleur, un peu plus jaune, puisque Vauquelin furète à la quatrième place du général, à dix secondes de Mathieu Van der Poel et juste derrière Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Une fois l'information confirmée qu'il était bien le meilleur jeune de la Grande Boucle, il a semblé interdit devant le poids de cette tunique symbolique : « Je ne peux pas dire encore ce que je ressens, cela fait bizarre. Être porteur d'un maillot distinctif sur le Tour, c'est quand même beau. C'est cool. » Cool et peut-être utile à son équipe dont les deux sponsors ont confirmé qu'ils ne prolongeront pas l'aventure : « C'est valorisant, c'est pour cela qu'on ne peut que plaire à quelqu'un, prie Emmanuel Hubert. Je suis optimiste. Qu'il reste ou qu'il s'en aille, on a montré qu'on sait faire, qu'il a été formé chez nous. Mais je ne veux pas le mettre dans un piège, je veux qu'il ait l'esprit libre. » Pour qu'il aille encore secouer tout le peloton, jusqu'à ses huiles, et que lorsqu'il fendra la foule, comme dimanche, ce sera la sienne et pas celle des supporters néerlandais postés devant le car d'Alpecin-Deceuninck. À lire aussi Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile» Premières décharges

Derrière les intouchables, les puncheurs français ont joué les premiers rôles sur la 2e étape du Tour
Derrière les intouchables, les puncheurs français ont joué les premiers rôles sur la 2e étape du Tour

L'Équipe

time14 hours ago

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Derrière les intouchables, les puncheurs français ont joué les premiers rôles sur la 2e étape du Tour

Kévin Vauquelin a été l'un des grands animateurs de la deuxième étape du Tour ce dimanche, avec ce final pour puncheurs vers Boulogne-sur-Mer. Mais le coureur d'Arkéa n'a pas été le seul Français à se montrer. Romain Grégoire, Julian Alaphilippe et Aurélien Paret-Peintre étaient eux aussi à la bagarre derrière les meilleurs du monde. Dans un monde où Mathieu Van der Poel, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard existent et gloutonnent à peu près tout ce qui déboule sous leurs roues, la lecture tronquée d'un classement peut vite donner des ailes à l'esprit cocardier. Juste devant un épatant Kévin Vauquelin qui effraie désormais quasiment tout le monde (8e), les Français ont mordu les mollets des cadors. Dans des styles différents, à des âges différents et avec des ambitions qui n'ont pas la même portée pour leur carrière. Romain Grégoire (4e), Julian Alaphilippe (5e) et Aurélien Paret-Peintre (7e) ont réussi parfaitement ce final pour puncheurs. Que ce soit chez Groupama-FDJ, Tudor ou Decathlon-AG2R La Mondiale, les repérages avaient été précis et cela a porté ses fruits. Romain Grégoire « Il m'a manqué un peu de hargne » En pleine récup', Romain Grégoire refait le film des deniers hectomètres de la course. Le trio devant lui à l'arrivée de la 2e étape est d'envergure, mais le puncheur de Groupama-FDJ (22 ans) n'a pas franchement le sourire. « Il y a un peu de regrets car je me sentais vraiment bien, avoue-t-il. Quatrième, c'est bien mais ce n'est pas une victoire. Donc je suis forcément déçu. » L'un de ses directeurs sportifs, Philippe Mauduit, explique le sentiment de son coureur : « C'est un gagneur et il n'a que ça en tête. Quand il ne gagne pas, il est déçu. Maintenant, sa course et sa performance, c'est plutôt bon signe, c'est sûr. Ça s'est fait aux jambons aujourd'hui et il était là. » À 8 kilomètres, le Franc-Comtois a placé une accélération et a été pris en chasse par Remco Evenepoel. « Je sentais que Van der Poel la voulait vraiment donc je me suis fixé dans sa roue, reprend Grégoire à propos de la bosse finale. J'étais dedans à 500 mètres mais à 450 mètres, je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes pour me battre et tenir sa roue, c'est ça qui me donne un peu de regrets. Je ne les aurais sûrement pas battus, et faire 3e ou 4e, c'est la même chose, mais sur le principe, j'aurais bien aimé me battre jusqu'au bout. Il m'a manqué un peu de hargne et d'esprit combattant. Mais pour la confiance, ça fait du bien. » Julian Alaphilippe « C'est bon pour la suite » 173e rang et à 6'31" du vainqueur samedi pour lancer son Tour, 5e à la pédale avec les meilleurs le dimanche à Boulogne-sur-Mer, Julian Alaphilippe (33 ans) a retrouvé des jambes et un état de santé qui lui ont permis de s'inviter dans une cour des grands dont il faisait partie il y a encore pas si longtemps. « Je savais que la forme était bien, c'est juste que j'ai eu deux trois derniers jours un peu difficiles, j'étais malade (il était notamment pris aux bronches, après un coup de froid), avoue le double champion du monde. Hier (samedi), c'était très difficile. Aujourd'hui, je me suis senti mieux, j'arrive devant, ça fait du bien, c'est bon pour la suite. Quand je vois la journée de merde que j'ai eue hier, vraiment pas de regrets, je suis content. » Lorsqu'il a pris les devants à 600 mètres de ligne, tout le monde s'est dit que son punch et son finish pouvaient surprendre tout le monde, comme à ses plus grandes heures : « J'ai presque voulu tenter le coup des 500 mètres, mais j'ai vu tout de suite que Mathieu (Van der Poel) était dans ma roue, donc j'ai coupé mon effort et j'ai donné le maximum jusqu'à la ligne. » « C'était une étape vraiment stressante mais on accroche un autre top 5 pour l'équipe, c'est bien. Mais le plus important, c'est que Julian se sente mieux », indique aussi Matteo Tosatto, directeur sportif de Tudor. Toujours aussi populaire sur les routes, Alaphilippe aura encore au moins trois cartouches cette semaine, à Rouen, Vire et surtout Mûr-de-Bretagne, où il avait pris la 5e place en 2021 lorsque le vainqueur s'appelait déjà Van der Poel. « Ouais, ouais c'est bien, disait-il dimanche. Mais on vient pour gagner une étape, pas pour faire cinquième... » Aurélien Paret-Peintre « On était venus reconnaître, j'avais des repères » Mâchoire serrée, rictus de souffrance, Aurélien Paret-Peintre s'est fait mal dimanche dans les derniers mètres pour aller chercher le deuxième top 10 de sa carrière seulement sur le Tour de France. Le Haut-Savoyard de Decathlon-AG2R La Mondiale connaissait le final par coeur : « On était venus reconnaître mercredi, j'avais des repères. Dans le final, c'était un avantage car c'était vraiment dur. Je connaissais bien et je n'avais pas trop envie de me louper. » Celui qui aurait dû être le lieutenant de Benoît Cosnefroy, si celui-ci ne s'était pas blessé au Tour de Suisse, a saisi sa chance pour afficher ses qualités de puncheur et effacer une première étape frustrante. « Samedi, ça m'a fait chier de louper un coup de 45 mecs, analyse le natif d'Annemasse (29 ans). J'étais bien déçu donc j'avais envie de faire une belle étape, de me remettre un peu dedans. Là, c'est à la pédale avec les cadors. Je suis juste derrière eux, ça fait du bien. » À lire aussi Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step Premières décharges Luc Dardenne : «Un cycliste, c'est un brin d'herbe très fragile» La galère de Martinez, «pas bien» et dernier de la 1re étape

Le panache mal payé de Kévin Vauquelin dans le final de la deuxième étape du Tour de France
Le panache mal payé de Kévin Vauquelin dans le final de la deuxième étape du Tour de France

L'Équipe

time16 hours ago

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Le panache mal payé de Kévin Vauquelin dans le final de la deuxième étape du Tour de France

Avec quatre tentatives, Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) fut le plus offensif dans le final de la 2e étape, ce dimanche. Victime d'un gros marquage et trop généreux dans l'effort, il a perdu sa meilleure chance de victoire sur ce Tour de France. Un maillot blanc pour seule récompense, c'est trop peu et ç'a le même goût amer qu'au Tour de Suisse, où Kévin Vauquelin avait perdu la tête du général le dernier jour au profit de Joao Almeida (UAE-XRG). « Il y avait un beau coup à faire pour le maillot jaune, a débriefé le puncheur normand. C'est un rêve, et ça s'éloigne un petit peu. C'est un peu chiant. » Le coureur de l'équipe Arkéa-B & B Hotels peut encore en vouloir au Portugais, qui a ruiné un de ses coups ce dimanche, sur la deuxième étape du Tour de France, mais il n'est pas le seul coupable cette fois. Dans ces 10 derniers km punchy à l'approche de Boulogne-sur-Mer, Vauquelin a planté quatre banderilles inutiles, terminant à la 8e place de l'étape qui lui convenait le plus sur cette édition. Victime de son nouveau statut - vainqueur de la 2e étape l'an dernier, 2e de la Flèche Wallonne et du Tour de Suisse -, le Normand de 24 ans a été marqué de près par les favoris et s'est un peu éparpillé avec toutes ces attaques sur des terrains bien différents, à l'image de sa polyvalence. Pris tout de suite en chasse par Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) - preuve de la méfiance des favoris envers Vauquelin -, le puncheur d'Arkéa-B & B reçoit le soutien du Néerlandais mais flaire le mauvais coup en cas d'arrivée au sprint. De toute façon, Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) roule très fort derrière. Cette fois, Vauquelin renonce de lui-même. C'est l'une des plus tranchantes et Oscar Onley (Picnic-PostNL), qui l'a affronté au Tour de Suisse, veut prendre la roue. Cela facilite le travail de Tadej Pogacar (UAE-XRG), juste derrière, et le retour de tout le groupe des favoris à la bascule. Jorgenson suit et offre un premier relais, une vraie cassure se crée. Alexey Lutsenko (Israel-PremierTech) revient fort sur eux et à trois, ils ont des chances d'aller au bout. Mais au grand désespoir du Normand, plus personne ne veut collaborer. « Quand on sort avec Matteo, pourquoi il ne roule pas avec moi ? s'interrogerait Vauquelin à l'arrivée. Je ne comprends pas, même s'il ne faut pas réagir à chaud. C'est dommage, je pense que j'étais très fort, on aurait pu sortir à deux ou trois, je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas voulu... » C'est à ce moment-là qu'Almeida, à la tâche pour Pogacar, revient sur le trio. Se sachant déjà battu en cas d'arrivée au sprint, le Normand a voulu anticiper mais cette ultime attaque manque de vitesse, sûrement en raison de sa précédente débauche d'énergie. « À un moment donné, je me suis dit que j'en avais mis beaucoup », a compris Vauquelin. Épuisé et délogé par Pogacar, il n'arrive pas à prendre la roue de Van der Poel et peut définitivement enterrer ses chances au sprint.

« Pourquoi Jorgenson ne veut pas rouler avec moi ? » : Vauquelin remonté contre la stratégie des Visma sur la 2e étape du Tour de France 2025
« Pourquoi Jorgenson ne veut pas rouler avec moi ? » : Vauquelin remonté contre la stratégie des Visma sur la 2e étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time17 hours ago

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« Pourquoi Jorgenson ne veut pas rouler avec moi ? » : Vauquelin remonté contre la stratégie des Visma sur la 2e étape du Tour de France 2025

Le Français Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) est passé à l'attaque à plusieurs reprises sur la 2e étape du Tour de France, ce dimanche. Notamment à 4 km de l'arrivée au côté de Matteo Jorgenson, mais l'Américain de Visma-Lease a bike n'a pas souhaité collaborer avec lui pour tenter de piéger le peloton. Kévin Vauquelin (8e) frustré après la 2e étape du Tour de France 2025, au micro d'Eurosport : « Je ne comprends pas, on sort avec Matteo (Jorgenson), pourquoi il ne veut pas rouler avec moi ? J'étais très fort, ça pouvait aller au bout. Il y avait moyen de faire une belle course, de piéger quelques mecs. Je suis frustré, mais les jambes sont là. Je savais que ce serait compliqué pour le sprint, donc je suis parti avant. Ça n'a pas marché. Il y avait un beau coup à faire pour le maillot jaune. C'est un rêve, et ça s'éloigne un petit peu. C'est un peu chiant. On va se battre pour le contre-la-montre. »

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