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« Sans les supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot » : Di Maria et le Rosario Central ont retrouvé de la ferveur en Argentine
« Sans les supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot » : Di Maria et le Rosario Central ont retrouvé de la ferveur en Argentine

L'Équipe

time21-07-2025

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« Sans les supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot » : Di Maria et le Rosario Central ont retrouvé de la ferveur en Argentine

Jour de foot et jour de fête pour les supporters de Rosario Central qui ont pu, pour la première fois depuis douze ans, faire le déplacement avec leur équipe à Lanús, en banlieue de Buenos Aires, où ils l'ont emporté (1-0) grâce à un penalty de Di Maria. Douze ans, qu'à chaque but inscrit par l'équipe adverse, un silence de plomb s'abattait dans les stades argentins. Douze ans, que les supporters argentins de Rosario Central n'avaient pas pu accompagner leur équipe en déplacement. Alors, quand la fédération argentine (Afa) a annoncé que ce deuxième match de Di Maria, de retour sous les couleurs du CARC depuis le 7 juillet, ferait office de test pour un retour progressif à la normale, les fans n'ont pas hésité une seconde. Ils étaient 6 500, nombre de places attribuées pour cette rencontre contre le Club Atlético Lanús, à se précipiter sur la billetterie. Depuis le 11 juin 2013 et le décès d'un supporter du club de Lanús tué par un tir de la police, dernier d'une lourde série de drames, les déplacements étaient interdits, à l'exception des Coupes internationales et de la Coupe d'Argentine, dont les matches se jouent en terrain neutre. Pour « ce jour historique » dans le football argentin, comme l'a qualifié Claudio Tapia, le président de l'Afa, un dispositif de sécurité hors norme a donc été mis en place. Une ambiance bon enfant Il est 15h ce samedi lorsque José Luis, un retraité de 77 ans, arrive à Lanús, en banlieue de Buenos Aires. Seul "Central" pouvait lui faire parcourir 320 kilomètres jusqu'à la capitale, à laquelle il goûte peu. « Cela doit faire dix ans que je ne suis pas venu », confesse-t-il en riant. Quelques mètres plus loin, un angle de rues prend des airs d'Arroyito, nom du quartier où se trouve le stade de Rosario Central. Tambours battant et trompettes sonnantes, l'avant-match des "Canallas" (surnom de Rosario Central) bat son plein dans une ambiance bon enfant. « Peu importe sur quel terrain on joue, je suis l'Académie où elle va », entonnent les fans. « Il n'y a rien de plus beau que de pouvoir vivre cela. » Une supportrice de Rosario Central Cristian, 42 ans, est venu en famille. Comme beaucoup de ceux qui ont fait le déplacement, il suit son équipe « dès que cela est possible ». « Et maintenant, on va pouvoir les soutenir toutes les semaines », s'enthousiasme-t-il. Son fils Santiago, 10 ans, tente sans grande conviction d'afficher son fair-play, souhaitant que « le meilleur gagne », mais avec « un but de Di Maria ». L'idole de Central n'y est pas pour rien dans ce grand retour des supporters adverses dans les tribunes. L'effet Di Maria, héros de la sélection nationale, apaise les tensions et fait chauffer les billetteries. Rosario, une étudiante de 26 ans, avait pris l'habitude de se camoufler parmi les supporters rivaux pour suivre son équipe. Cette fois, elle peut fièrement endosser les couleurs de son club. « Il n'y a rien de plus beau que de pouvoir vivre cela. Sans supporters extérieurs, il n'y a pas cette fête, il n'y a pas de foot ». Avec les 6 500 autres, elle a donné de la voix sans interruption pendant 90 minutes dans un parcage bardé de bleu et jaune. Alors, lorsque leur numéro "11" a déposé le ballon sur le point de penalty et pris son élan pour ouvrir le score à la 74e minute, la tribune a explosé. Au coup de sifflet final, à la question « cela valait la peine ? », Rosario s'est contentée de signaler, émue, un Di Maria qui ne l'était pas moins en venant fêter leur victoire (1-0) devant les siens. À lire aussi Les coulisses de l'arrivée d'Ekitike Pour Ekitike, une histoire à écrire Merlin et Rongier devront se faire accepter à Rennes

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