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L'Équipe
2 days ago
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« Chacun fait ce qu'il veut dans ce club » : Laurent Labit explique les raisons de son départ du Stade Français
Directeur du rugby du Stade Français jusqu'en mars 2025, Laurent Labit était parti suite aux mauvais résultats qui menaçaient le club de relégation. Dans un entretien accordé au Midi Olympique, il affirme cependant que les problèmes du club sont plus profonds. Pour la première fois depuis son départ du Stade Français, Laurent Labit a pris la parole publiquement, dans un entretien accordé au Midi Olympique, afin « d'apporter certaines précisions et de rétablir quelques vérités pour laver [son] intégrité ». Il affirme d'abord que son départ, après la défaite à Toulon (24-6, le 22 février), était de son initiative. Outre des couacs de communication dans la presse, Laurent Labit fustige « un président actionnaire absent 90 % du temps ». « Il n'y a pas de patron au quotidien, déplore-t-il. Et, nombreux sont ceux qui profitent de cette situation. Rares sont ceux qui sont là pour les bonnes raisons, c'est-à-dire dans l'intérêt du club. Pour gagner. » Les Bleues surclassées par l'Angleterre à deux semaines du Mondial Au-delà de l'absence de patron et du manque de communication entre les différents responsables, Laurent Labit décrit un manque de synergie entre le groupe professionnel, le centre de formation et l'association. « Chacun fait ce qu'il veut dans ce club », résume l'ancien entraîneur des lignes arrières de l'équipe de France. Sur le recrutement aussi, il estime que le club avait du retard sur ses rivaux : « Lorsque je suis arrivé, il n'y avait personne pour travailler sur la détection ou la relation avec les clubs partenaires. (...) Le comble, c'est que de jeunes joueurs évoluant dans nos clubs partenaires signaient dans d'autres clubs de Top 14 parce que personne ne les connaissait. » « On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. » Laurent Labit dans un entretien accordé au Midi Olympique Au moment d'aborder le bilan, il reconnaît qu'il est arrivé « trop confiant » mais affirme que « les conditions pour réussir n'étaient pas réunies ». Il admet aussi que l'organisation qu'il avait mise en place, avec un directeur du rugby (lui-même) et un entraîneur principal (Karim Ghezal puis Paul Gustard depuis octobre 2024), « n'était pas la bonne organisation pour mener à bien le projet », mais se défend des supposées critiques de sa direction sur la gestion de la masse salariale, n'ayant « aucun souvenir d'une discussion sur ce sujet ». « De toute façon, il n'y a jamais eu de réelles réunions de travail entre le président, le directeur général et le directeur sportif, raconte-t-il. Quand il y en avait une, c'était toujours à la va-vite quand le président était de passage. On survolait les sujets, il n'y avait rien de construit. »Devenu consultant pour Canal + depuis, Laurent Labit ne se voit pas rejoindre un autre club dans l'immédiat, mais se félicite de certaines réussites avec le Stade Français, dont l'installation au Camp des loges et « un travail de fond » sur la formation, avec le retour de l'équipe espoirs au niveau élite.


Le Parisien
2 days ago
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Stade Français : Laurent Labit règle ses comptes avec Thomas Lombard et Hans-Peter Wild
Presque six mois après, Laurent Labit a sorti la sulfateuse. L'ancien entraîneur du Stade Français a éclairci les raisons de son départ en mars dernier. « C'est moi qui ai demandé à être libéré », a-t-il insisté en préambule d'un long entretien accordé au Midi Olympique. En cause, de trop nombreux désaccords avec le président et propriétaire Hans-Peter Wild. « Je pense qu'il ne connaît pas bien son club, il ne sait pas qui fait quoi. (...) Le Stade Français est le seul club de Top 14 dirigé par un président actionnaire absent 90 % du temps ». La direction accuse Labit d'une mauvaise gestion de la masse salariale, alors que lui assure n'avoir jamais eu de discussion à ce sujet. « La gestion incombe à ce moment-là au directeur général (Thomas Lombard), or il est très compliqué de travailler sans cadre ni rigueur. » Ce qui a abouti à un divorce inévitable, quand Labit a constaté des « valeurs » et un « fonctionnement » différents de sa méthode, « celle avec laquelle (il) fonctionne depuis plus de vingt ans ».