Dernières actualités avec #LaurentNuñez


Le HuffPost France
3 days ago
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Tour de France 2025 : ce qu'il faut savoir du dispositif policier « renforcé » pour l'ultime étape à Paris
TOUR DE FRANCE - La triple ascension de la butte Montmartre à Paris sera un challenge pour les cyclistes, mais aussi pour les policiers et gendarmes. Au total, ils seront 3 000 à être mobilisés pour « garantir le bon déroulement » de la 21e et dernière étape exceptionnelle du Tour de France ce dimanche 27 juillet, avait annoncé vendredi la préfecture de police de Paris. Il faut dire que le déroulement de cette étape inédite est un peu particulier. Longue de 132,3 km entre Mantes-la-Ville dans les Yvelines et la capitale, elle comprendra trois boucles passant dans le quartier touristique de Montmartre, après quatre tours du circuit classique des Champs-Élysées et de la place de la Concorde, avant un retour sur « la plus belle avenue du monde » pour l'arrivée. Un joli clin d'œil un an après les Jeux olympiques où les épreuves de cyclisme – qui passaient aussi par la rue Lepic – avaient attiré 500 000 spectateurs dans les rues de Paris. Pour assurer la sécurité de l'évènement, l'effectif de 3 000 policiers et gendarmes sera « renforcé également par la police municipale parisienne qui mobilise 120 agents », a précisé la préfecture de police dans son communiqué. « On a un dispositif renforcé, à la hauteur de cet évènement exceptionnel », a déclaré à RMC Sport le préfet de police Laurent Nuñez, qui dit s'attendre à « plusieurs dizaines de milliers de personnes, comme chaque année, sur le secteur des Champs-Élysées », auxquelles s'ajouteront « plusieurs dizaines de milliers de personnes » pour « le parcours à Montmartre ». « On s'est appuyé sur l'expérience de l'année passée » pour les JO, a expliqué le chef de la police parisienne. Les spectateurs invités à venir « longtemps » avant la course Au total, onze stations de métro seront fermées et un « important dispositif général de sécurisation de voie publique » sera mis en place en Île-de-France, en petite et grande couronne, « afin de lutter contre la délinquance et de prévenir les troubles à l'ordre public », poursuit l'instance. Certaines rues des quartiers traversés par la course, notamment dans les 7e, 8e, 9e, 15e, 17e et 18e arrondissements, seront interdites au stationnement voire à la circulation. Cette interdiction a débuté dès 18h vendredi dans certains endroits, et n'a commencé qu'à 23h59 samedi dans d'autres. Des points d'accès spécifiques seront prévus pour le public qui souhaite assister au passage du peloton. La préfecture de police recommande cependant aux spectateurs de « planifier et anticiper leurs déplacements » et d' « éviter de transporter des sacs et bagages » pour faciliter les contrôles. « Pour les personnes qui veulent se rendre à l'évènement, je ne peux que conseiller de venir longtemps à l'avance », a insisté Laurent Nuñez auprès de RMC Sport, alors que l'entrée dans Paris est prévue aux alentours de 17h40 et la fin de l'étape vers 19h30. Des règles strictes ont aussi été fixées aux alentours de la butte Montmartre. « Les terrasses situées sur le parcours de la boucle Montmartre devront être fermées et rangées à 15h », précise la préfecture de police. Cette dernière prévient également que « les commerces ambulants et la pratique d'activités artistiques sur la voie publique » seront « interdits » notamment sur la place du Tertre, où sont habituellement présents peintres et caricaturistes.


Le Parisien
6 days ago
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L'Île-Saint-Denis : la femme qui avait aspergé les policiers d'ammoniaque a été internée
C'est bien un coup de folie qui a conduit une femme à asperger d'ammoniaque trois policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) de Saint-Denis qui intervenaient dimanche à 23h30 à L'Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour un différend entre voisins. Un fonctionnaire qui avait reçu une projection du liquide ménager dans l'œil avait dû être hospitalisé. Après le placement de la femme en garde à vue, il a été constaté qu'elle était dans un état de grande confusion mentale. « Elle était incompatible avec la mesure de garde à vue et a fait l'objet d'une hospitalisation d'office », précise le parquet de Bobigny qui ajoute qu'une « expertise psychiatrique a été ordonnée ». Son fils et sa fille qui avaient aussi été mis en cause dans l'agression l'avaient suivi au commissariat de Saint-Denis. Leurs gardes à vue ont été levées. Les trois policiers de la BTC intervenaient pour une querelle de voisinage dans la rue du Bocage. Quand ils avaient pénétré dans cet immeuble délabré, ils avaient été pris à partie par une femme en furie et ses deux enfants. Armée d'une bouteille de produit ménager, elle en avait aspergé à plusieurs reprises les agents. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, les avait assurés de son soutien sur le réseau social X. L'enquête, elle, se poursuit.


Le Parisien
21-07-2025
- Politics
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L'Île-Saint-Denis : une femme asperge trois policiers d'ammoniaque lors d'un différend de voisinage
L'intervention de la brigade territoriale de contact (BTC) de Saint-Denis a dégénéré dans la soirée de dimanche soir vers 23h30 à L'Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Trois policiers ont été appelés pour ce qui est présenté par leur interlocuteur comme « un différend entre voisins ». En guise de comité d'accueil, ils ont été arrosés de liquide d'ammoniaque. L'un d'eux a reçu une projection dans l'œil et a dû être transporté aux urgences. On ignore la gravité de ses lésions. Quand les policiers de la brigade de nuit pénètrent dans cet immeuble modeste au 9, rue du Bocage, « ils sont accueillis par une femme qui les fait rentrer dans son appartement puis un homme surgit et leur intime de quitter les lieux », indique une source proche du dossier. C'est dans cet intervalle qu'une femme, une mère de famille, se serait saisie de la bouteille de produit ménager qui lui tombait sous la main et en aurait aspergé la patrouille à plusieurs reprises. Immédiatement, l'un des fonctionnaires porte les mains à son visage car il ressent une vive brûlure aux yeux. Les policiers pensent d'abord à une projection d'acide. Il s'avère que le produit est de l'ammoniaque. Ses effets sont moins ravageurs que l'acide mais ils peuvent être très nocifs. À forte concentration dans un espace fermé, il est très irritant pour le système respiratoire, la peau et les yeux et peut provoquer des œdèmes pulmonaires. Trois personnes ont été interpellées, dont la femme qui a aspergé la patrouille. Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a apporté son soutien aux trois policiers pris à partie. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 15 150 policiers ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions en 2023 , soit 40 par jour.


Le Parisien
15-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Soirée du 14 juillet à Paris : 175 personnes interpellées, « aucun incident majeur » à déplorer
Un monde fou mais une soirée globalement calme. Lundi soir, pour les festivités du 14 juillet , des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées dans la capitale pour profiter du traditionnel concert de Paris et feu d'artifice de la tour Eiffel . Ce mardi midi, la préfecture de police (PP) dresse le bilan de la soirée, marquée par un très important dispositif policier avec pas moins de 11 500 agents déployés sur le secteur de Paris et de sa petite couronne. « Aucun indicent majeur n'est à déplorer sur le secteur Champ-de-Mars Trocadéro pour le concert et le feu d'artifice qui se sont déroulés dans de bonnes conditions », fait savoir la préfecture. Cependant, 175 interpellations ont eu lieu au cours de la nuit à Paris et en petite couronne, soit 26 de plus que l'an dernier le même soir. Dans le détail, 110 majeurs et 65 mineurs ont été interpellés et 161 personnes ont été placées en garde à vue. Aussi, « 284 usages d'artifices sur les forces de sécurité ou de secours ont été dénombrés », poursuit la préfecture de police qui fait part de la saisie de 82 engins pyrotechniques et des blessures de cinq policiers. La veille, 176 personnes avaient été interpellées sur le même secteur dont 152 placées en garde à vue. « Je ne parlerais pas d'une nuit calme. Il y a eu une nuit très active au cours de laquelle les policiers et les gendarmes se sont beaucoup engagés », avait réagit lundi le préfet de police Laurent Nuñez sur le plateau de CNews/Europe 1. Les jours précédents, 250 contrôles avaient été effectués sur la voie publique, dans des véhicules et dans des commerces. Quelque 15 000 mortiers avaient été saisis sur tout le secteur.


Le Figaro
14-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Les choses sont en train de bouger» : comment la lutte contre les mortiers d'artifice dangereux s'intensifie
Plus de 250 contrôles ont été réalisés dans la nuit de dimanche 13 à lundi 14 juillet, sur la voie publique, dans des véhicules et dans des commerces, afin d'empêcher la vente de ce qui est souvent perçu comme étant une arme par destination. Les contrôles ont débuté dimanche et vont se poursuivre ce lundi pour débusquer les détenteurs et revendeurs de mortiers d'artifice, alors que les festivités du 14 Juillet vont encore résonner jusque tard dans la nuit. Depuis plusieurs mois, les forces de l'ordre ont dans le collimateur tous ceux qui utilisent illégalement ces feux d'artifice, dont la vente est réglementée, voire qui les détournent de leur fonction festive pour en faire des armes par destination. Mort de Nahel à Nanterre, victoire du Paris-Saint-Germain en finale de la Ligue des Champions... Tout est prétexte à faire exploser sa joie ou sa colère au diapason de ces engins pyrotechniques pourtant très dangereux. Cette nuit, alors que des rassemblements étaient redoutés à l'occasion de la finale de la Coupe du monde des clubs, pas moins de 15.000 mortiers ont été saisis, a annoncé le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. Au total, la police a procédé à «plus de 250 contrôles de voie publique, de véhicules, de commerces qui vendent ce type d'artifice, pour la seule agglomération parisienne». Donnant lieu à 176 interpellations dont 43 étaient liées à la détention ou à l'usage de mortiers, a-t-il précisé. «Quinze mille mortiers, c'est énorme», a insisté le préfet, assurant que les mesures de sécurité resteront soutenues jusqu'à mardi, avec notamment la sécurisation lundi soir du feu d'artifice des Champs-Élysées, qui devrait attirer, selon lui, plusieurs dizaines de milliers de personnes. De quoi empêcher les débordements ? C'est ce que veut croire la préfecture de police de Paris, qui a - depuis 2023 - mis en place «un plan de prévention contre les tirs de pétards et mortiers» à destination des publics scolaires mais aussi des commerçants, qui prévoit une mobilisation opérationnelle de tous les acteurs concernés durant les festivités du 14 Juillet. De quoi rappeler que «la détention et l'acquisition d'articles pyrotechniques qui présentent un danger élevé sont réservées aux seules personnes possédant des connaissances particulières leur permettant d'en assurer la manipulation ou l'utilisation». Publicité Des artifices détournés de leur usage Et c'est bien tout le problème, aujourd'hui, tout le monde peut se procurer aisément ces mortiers d'artifice sur Internet comme dans n'importe quel magasin spécialisé, comme ne cessent de le dénoncer les fédérations professionnelles. Ces dernières soulignent en effet que ces produits sont «dangereux» et qu'à ce titre, ne devraient pas se retrouver dans les mains de n'importe qui. Fumigènes, fusées, pétards, bengales, volcans, chandelles romaines... Plusieurs types d'artifices «sont identifiés comme étant détournés de leur usage», concède-t-on du côté du cabinet du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui cite les plus utilisés d'entre eux. Au premier rang, les chandelles romaines - tubes en carton vide «qui vont servir à lancer une bombe d'artifice» - souvent «utilisées soit pour créer de véritables feux d'artifice 'sauvages', avec le risque de passer par une fenêtre d'habitation et de déclencher un incendie, soit lancées à tir tendu contre les forces de l'ordre, pour blesser, ou entraver leur progression». Le ministère pointe également l'usage problématique «de plus en plus fréquent» d'engins pyrotechniques complètement détournés de leur usage premier. Parmi eux, les «articles pyrotechniques nautiques» comme les fusées de détresse et autres torches à main, mais aussi du «matériel professionnel», comme les effaroucheurs à animaux ou explosifs de signalisation, ou encore les «pétards dits 'flash-bangers', non autoprojectibles, mais à très fort pouvoir détonnant énergétique et sonore». Certains d'entre eux peuvent atteindre les 125 décibels, l'équivalent d'une perceuse électrique, et sont «de plus en plus utilisés à des fins criminelles aux Pays-Bas et en Espagne», le cabinet de Bruno Retailleau. Un moyen sans doute d'éviter d'avoir directement aux mortiers d'artifice dont la vente est interdite à quiconque n'a pas produit au préalable son certificat de qualification. À lire aussi Violences après la victoire du PSG : pourquoi est-il si facile de se procurer des feux d'artifice ? Durcir la législation européenne «C'est une véritable préoccupation», a à nouveau insisté Bruno Retailleau en cette journée symbolique du 14 juillet ce lundi depuis la place de la Concorde. «On sait parfaitement qu'un certain nombre de ces mortiers viennent de Chine et transitent par des pays européens (...) j'ai demandé à ce qu'on durcisse la législation européenne», a-t-il déclaré sur Cnews, prenant l'exemple de ce qu'il se passe dans d'autres pays européens. «C'est vraiment une guerre», a-t-il poursuivi. En France, le ministre assure être parvenu «ces derniers mois à confisquer des milliers de livraisons de mortiers d'artifice». Mais «cela ne suffit pas», lance-t-il, convaincu que certains pays européens acceptent «par une législation laxiste» de recevoir ces colis. Un «travail fondamental» à mener pour éviter que des drames se produisent. En attendant, les collectivités locales n'ont d'autres choix que de prendre des arrêtés préfectoraux en amont du 14-Juillet ou encore de la Saint-Sylvestre, pour interdire «pour une durée déterminée» la cession à titre onéreux ou non des artifices de divertissement des catégories F2 à F4 ainsi que celle des articles pyrotechniques des catégories T2 et P2, les plus dangereux. Le port et le transport par des particuliers de ces artifices peuvent également être interdits. Dans le cas contraire, les contrevenants pourront être interpellés pour «mise en danger de la vie d'autrui», «violences avec arme par destination ou de guet-apens» ou encore «acte d'intimidation». Sachant que des contrôles administratifs peuvent être réalisés en amont de l'événement, «dans les établissements susceptibles de se livrer à la vente illégale de ces articles». Le commerçant qui vend des artifices en violation de la réglementation encourt désormais une peine de 6 mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende. Des peines portées à un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende si le délit est commis au moyen de l'utilisation d'un réseau de communications électroniques. Face au fléau de la vente «sous le manteau», réalisée directement sur les réseaux sociaux, la préfecture de police de Paris explique être en mesure d'exploiter les signalements Pharos, afin d'identifier les vendeurs. Résultat, en quelques années, le nombre de jets de mortiers recensé a nettement baissé «quasiment divisé par deux» en comparaison à ces dernières années, souligne la PP. L'an passé, lors des 13 et 14 juillet 2024, 400 tirs avaient été comptabilisés, contre 825 en 2022 et 740 en 2021. Et Bruno Retailleau d'assurer que «les choses sont en train de bouger».