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Au tour du Tessin de s'inspirer de la piscine de Porrentruy
Au tour du Tessin de s'inspirer de la piscine de Porrentruy

24 Heures

time17-07-2025

  • Business
  • 24 Heures

Au tour du Tessin de s'inspirer de la piscine de Porrentruy

Des membres de la Lega ont déposé une motion afin de bannir les Italiens de la piscine municipale de Mendrisio les week-ends et les jours fériés. Publié aujourd'hui à 16h14 Des élus tessinois veulent restreindre l'accès à la piscine de Mendrisio sur le modèle de Porrentruy. Florian Cella Le nouveau règlement de la piscine de Porrentruy continue de créer le débat en Suisse. Pour rappel, les personnes dépourvues d'un permis de travail ou de séjour n'ont plus accès depuis début juillet à l'espace de baignade municipal, et ce, pour tout l'été. En cause, des agitateurs qui cumulaient les incivilités. Après l'élue de l'AfD qui voudrait des règles similaires en Allemagne, c'est au tour de la Lega, le parti d'extrême droite tessinois, de lorgner du côté du Jura pour réguler l'affluence à la piscine de Mendrisio, explique le «Corriere del Ticino» , relayé par Blick . Cette commune se trouve proche de la pointe du lac de Lugano et de la frontière avec l'Italie. Bannis parce qu'ils ne paient pas d'impôts «Les habitants qui paient des impôts sont confrontés à une surpopulation inacceptable, en particulier les week-ends et les jours fériés, due en grande partie à des usagers qui ne contribuent pas financièrement à la municipalité», a déclaré le signataire Massimiliano Robbiani dans le texte qui accompagne la motion, cite le quotidien tessinois. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur le modèle de Porrentruy , l'élu tessinois de la section locale de la Lega et ses cosignataires souhaitent ainsi limiter l'accès à la piscine de Mendrisio aux frontaliers les week-ends et les jours fériés, sous prétexte que l'établissement n'est pas financé par les impôts des non-résidents. Pour les dépositaires du texte, il est «injuste» que les contribuables soient pénalisés les jours de forte affluence par de longues files d'attente alimentées notamment pas des Italiens souhaitant faire trempette hors de leurs frontières. Les restrictions imposées par la Commune de Porrentruy avaient pourtant été jugées problématiques par le Canton du Jura et la Commission fédérale contre le racisme. À lire aussi sur la piscine de Porrentruy Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laurène Ischi est journaliste au sein de l'équipe digitale de Tamedia. Après un bachelor en lettres à Lausanne, elle a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel en 2021. Elle se passionne pour les sujets de société et a travaillé pour «Femina» pendant 4 ans.­ Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Une insulte sur un autocollant enflamme les relations italo-suisses
Une insulte sur un autocollant enflamme les relations italo-suisses

24 Heures

time10-07-2025

  • Politics
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Une insulte sur un autocollant enflamme les relations italo-suisses

Une voiture tessinoise arborant un message injurieux envers l'Italie a créé un mini-incident diplomatique. L'incident a ravivé le débat sur les travailleurs frontaliers. Publié aujourd'hui à 12h37 L'objet du délit: un autocollant représentant le drapeau italien accompagné de l'inscription «Vaffanculo». DR En bref: Cet automobiliste voulait-il provoquer l'État italien? Un autocollant controversé sur une voiture tessinoise a déclenché une polémique épique entre la Suisse et l'Italie. En juin, un résident de Mendrisio s'est retrouvé au centre d'une tempête médiatique après avoir garé son véhicule devant un supermarché à Varese, en Italie, avec un sticker jugé très injurieux, selon Cet autocollant représente le drapeau italien accompagné de l'inscription «Vaffanculo», une expression de la langue de Dante qui n'a pas vraiment sa place dans un cours d'italien pour débutants. Traduction: «Va te faire f…» Selon la loi italienne, ce type d'outrage aux emblèmes nationaux est passible d'une amende allant de 1000 à 5000 euros. Alertés par un avocat local, les carabinieri sont intervenus demandant au conducteur de retirer l'autocollant, sans toutefois lui infliger de sanction. Omar Wicht de la Lega s'en mêle L'incident a rapidement été relayé sur les réseaux sociaux, provoquant un vif débat. cet amateur du tourisme d'achat voulait-il provoquer la République italienne? Omar Wicht, conseiller municipal de Lugano et membre de la Lega, a interprété cette situation comme un symbole des tensions persistantes concernant les travailleurs frontaliers. Sa proposition provocatrice – «Nous, les Suisses, n'achèterions plus chez vous et vous, les Italiens, ne viendriez plus travailler ici» – a elle-même suscité de nombreuses réactions hostiles. Des internautes ont promptement souligné que sans les travailleurs frontaliers, les hôpitaux tessinois seraient contraints de fermer, illustrant la dépendance mutuelle des deux régions. Le conducteur, surpris par l'ampleur de la controverse, a tenu à clarifier la situation dans le «Corriere del Ticino» . «Je ne suis pas raciste. Je suis un Italien de Naples et je vis en Suisse depuis neuf ans. Jamais je n'insulterais mon pays», a-t-il déclaré. Selon lui, l'autocollant présent sur sa voiture depuis un an devait être interprété au second degré, combinant l'inscription avec un geste de la main signifiant «Que veux-tu?» D'après le propriétaire du véhicule, le message véritable serait plutôt «Profite de la vie, occupe-toi de tes affaires et fous-leur la paix» – une explication qui, loin d'apaiser les tensions, semble avoir davantage alimenté la controverse transfrontalière. Des tensions transfrontalières Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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