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Le Parisien
10 hours ago
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« Absurde » : Pannier-Runacher charge encore Retailleau sur l'écologie, malgré les rappels à l'ordre de Macron et Bayrou
Ambiance électrique au gouvernement. Vendredi, malgré un double recadrage la veille d'Emmanuel Macron et François Bayrou, la ministre de l'Écologie Agnès Pannier-Runacher a de nouveau vertement critiqué son collègue de l'Intérieur Bruno Retailleau sur le thème des énergies renouvelables. Interrogée par Le Monde sur la cosignature de Bruno Retailleau d'une tribune publiée jeudi dans Le Figaro pour « stopper le financement des renouvelables », la ministre de l'Écologie a jugé la position de son collègue « absurde et dangereuse ». Elle l'accuse de vouloir « faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz », mais aussi de « courir derrière le Rassemblement national ». « C'est de la petite politique », insiste-t-elle. « Dois-je rappeler que son groupe, Les Républicains , votait au Sénat à la quasi-unanimité, il y a deux ans, la loi d'accélération des énergies renouvelables ? C'est un calcul électoral perdant », a-t-elle encore fustigé. Mercredi déjà, Agnès Pannier-Runacher avait critiqué le « populisme », à ses yeux « irresponsable », de son collègue. Une passe d'armes suivie d'un double rappel à l'ordre jeudi : d'abord du président de la République, qui a appelé le chef du gouvernement à « discipliner la parole » et « chaque ministre (à) s'occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Puis du Premier ministre, qui a demandé à ses ministres de cultiver « l'esprit de responsabilité » pour s'exprimer « avec un tout petit peu plus de nuances ». Déplorant plus largement « les reculades, les propos irresponsables et populistes de certains sur la transition écologique », la ministre admet dans son entretien au Monde avoir envisagé une démission. « Je ne vais pas vous dire que cette idée ne m'a pas traversé l'esprit », reconnaît-elle. « Mais, en fait, c'est tout ce qu'ils attendent. Donc, tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je le fais », a-t-elle expliqué. Et « si un jour cela change, j'arrêterai et je me préparerai pour la suite ».


Le Figaro
a day ago
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Élections municipales : le « bloc central » face au dilemme des alliances
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les macronistes et les LR rêvent de ravir à la gauche de grandes villes comme Paris et Bordeaux, mais les unions peinent à se concrétiser. François Bayrou a mis le sujet sur la table mercredi soir, à l'Hôtel de Matignon : que faire pour les élections municipales de mars ? Le premier ministre, qui a reçu les dirigeants de son « socle » - dont Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains, LR) -, espère conquérir des villes et éviter de perdre des maires sortants, au profit de la gauche Insoumise et du Rassemblement national (RN). Lui-même est concerné : il souhaite conserver sa mairie à Pau, dans son fief des Pyrénées-Atlantiques. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Le camp au pouvoir connaît de régulières déconvenues, mais il n'y a rien de tel qu'une élection pour mettre à peu près tout le monde d'accord. Du moins, dans un premier temps. Pour ce dernier scrutin direct avant la présidentielle de 2027, un mot d'ordre semble partagé : le « pragmatisme ». La gauche de Jean-Luc Mélenchon et ses potentiels alliés écologistes, ainsi que le RN, ont été désignés comme les adversaires numéro…