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6 days ago
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Schtroumpfs, le film se fait schtroupmfer par la critique
REVUE DE PRESSE - Le nouveau long métrage produit par Paramount, avec Rihanna en tête d'affiche, se fait étriller en Grande-Bretagne et aux États-Unis. « Sans joie, d'une futilité rare. L'un des pires films que j'ai jamais vu en vingt ans de carrière. Le scénario écrit par ChatGPT (?) tient sur une feuille de papier à cigarettes. Pour dire vraiment ce qu'on pense de ce film, il faudrait faire comme les petits lutins bleus, utiliser une colossale pile de mots 'schtroumpfs' », cingle Robbie Collin du Telegraph qui attribue la note de 1 sur 5 à Les Schtroumpfs, le film sorti cette semaine. « La bande-annonce suggérait un film karaoké dans la même veine joyeuse que Trolls 3 de Dreamworks. À côté des Schtroumpfs , les Trolls 3 est du niveau d'un Hayao Miyazaki. » Rihanna qui prête son timbre de contre alto et son débit RnB à la Schroumpfette ? « Dans le monde entier, Rihanna est sans doute celle qui a le moins la voix d'un Schtroumpf à l'exception notoire de Tom Waits. » Même le mix animation, prises de vues réelles agace. « Le montage, dont le budget a dû être limité, ressemble à un rapide tricotage. Les ajouts de bulles de bande dessinée et d'images jeu vidéo et autres ne sont là que pour donner un peu de chair à l'ensemble. Tout cela va-t-il tenir les enfants calmes pendent une heure et demie ? Probablement pas bien que le son soit si fort que vous ne les entendrez pas se plaindre. » À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour À lire aussi Notre critique des Schtroumpfs, schtroumpfement drôle ! Le Guardian est tout aussi déçu. « À quoi cela sert-il d'avoir Rihanna en tête d'affiche, s'il y a si peu de musique dans ce film laborieux ? Le scénario est particulièrement peu inspiré », écrit le quotidien qui regrette également le peu de scènes entre Gargamel et son frère Razamel. The Independent est tout aussi fâché. « Ce film tout sauf drôle est un désastre inexplicable. Pourquoi avoir été cherché Rihanna et avant Katy Perry et Demi Lovato alors que les Schtroumpfs ne sont pas liés à la musique ? La logique marketing est incompréhensible. Les blagues qui tournent autour du poids des Schtroumpfs le sont tout autant, comment est-ce justifiable quand ils ont tous le même corps ? Certes, les fans de Rihanna entendent une nouvelle chanson mais on ne la retient pas. Pourquoi ne pas avoir utilisé son tube Only Girl (in the world) qui au moins aurait eu du sens puisque la Schtroumpfette est la seule fille ? » Publicité Un coup marketing grâce à Rihanna Aux États-Unis, le quotidien Washington Post décrit un film « où les enfants vont se perdre. Les lutins bleus rebondissent d'un univers à un autre sans jamais réellement atterrir quelque part. L'histoire est difficile à suivre. » Pour l'agence de presse Associated Press (AP), « ce film a Rihanna et pas grand-chose d'autre. Il est très peu ambitieux et s'est fortement inspiré de la franchise des Trolls. » Exception notable, le New York Times a plutôt aimé. « Depuis le premier film sorti au cinéma en 2011, celui-ci est le plus cinématographiquement bizarre. Le réalisateur Chris Miller multiplie les scènes délirantes à l'extrême. C'est rafraîchissant de voir un film d'animation pour les enfants utiliser autant le surréalisme plutôt que des clins d'œil à la pop culture .» Pour le South China Morning Post, « ce film est avant tout un outil marketing pour Rihanna. Son travail sur la voix de la Schtroumpfette est tout juste passable. À sa décharge, elle doit donner vie à une Schtroumpfette embraquée dans une longue et ennuyeuse série de gags. Heureusement, Rihanna est entourée par un casting de talents Hollywoodiens. Les dialogues sont bourrés de références que les enfants ne comprendront pas. Les scènes à Paris sont particulièrement moches et cinématographiquement pauvres. Elles sont uniquement là pour justifier une sortie en boîte de nuit où on entend de la pop. » Schtroumpfement décevant En France, Télérama a mis sa pire note : « Hélas ». Selon l'hebdomadaire, « le film est un ratage total. Du scénario aux décors qui ressemblent au bouillon d'effets spéciaux des pires films de superhéros, l'ensemble est schtroumpfement décevant. » Pour La Provence, « ce film risque de décevoir ceux qui s'attendent à retrouver l'esprit Schtroumpf d'antan. Le réalisateur tente d'insuffler de la modernité, un parti pris risqué et décevant qui réduit la richesse de l'univers iconique originel des Schtroumpfs. » À lire aussi Petits lutins et gros chiffres : le très discret magot des Schtroumpfs Paris Match est moins sévère. « Dans une période où le recyclage à l'infini et le manque d'inspiration sont devenus l'un des poisons de l'animation hollywoodienne, voilà peut-être la bonne surprise de l'été, cette adaptation très schtroumpf du monde de Peyo par Chris Miller (Shrek 3). Car le film a le bon goût de revenir aux fondamentaux de ses personnages aussi naïfs que débonnaires, chatoyant dans ses plages musicales, souvent très drôle, parfois dans un double langage subtil et bien écrit. Mais surtout, le film est visuellement inspiré, dans le respect de l'œuvre originale comme dans l'envie d'aller se frotter à tous les types d'animation, sûrement l'idée la plus schtroumpf d'un film qui, au moins, ne prend pas nos chères têtes blondes et leurs accompagnateurs de parents pour de simples acheteurs de pop-corn. Au final, voilà un film sans prétention mais plein de respect, plutôt malicieux et souvent inspiré. À schtroumpfer sans modération.«
Le Parisien
15-07-2025
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- Le Parisien
« Les Schtroumpfs » de retour au cinéma : « Mon grand-père aurait beaucoup aimé », assure le petit-fils de Peyo
« Lalala schtroumpf lala… » Quand on entend cet air-là près d'une salle de cinéma, aucun doute : ils sont de retour ! En ce début d'été, les petits lutins bleus envahissent les écrans dans un nouveau film d'animation, mélange de 3D et d'images réelles, sobrement intitulé « Les Schtroumpfs, le film », en salles ce mercredi 16 juillet. Un retour en force, huit ans après « Les Schtroumpfs et le village perdu » , moyennement apprécié par la critique mais joli succès public avec plus de 1,8 million de spectateurs en France. Une réussite qui confirmait celle des deux précédents longs-métrages, en 2011 et 2013, eux aussi plébiscités, avec plus de 7 millions d'entrées pour la saga au total.
