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La Presse
36 minutes ago
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Une citadelle de 3800 ans ouvre ses portes aux touristes
(Caral, Pérou ) Une citadelle de 3800 ans de la civilisation Caral, l'une des plus anciennes au monde, située dans le nord du Pérou, a ouvert samedi ses portes au public après huit ans d'études et de travaux de restauration. Agence France-Presse Ce nouveau site archéologique, appelé Peñico, est considéré comme « la ville de l'intégration sociale » parce qu'elle était le point de rencontre pour les échanges commerciaux entre les premières communautés de la côte du Pacifique et celles venant des Andes et des régions amazoniennes. Peñico est situé dans la vallée de Supe, à 182 km au nord de la capitale péruvienne Lima et à une vingtaine de km de l'océan Pacifique. Avant le début des travaux d'exploration en 2017, ce n'était qu'un paysage de collines. « C'est un centre urbain organisé qui était consacré à l'agriculture et aux échanges commerciaux entre la côte, la montagne et la forêt », a déclaré à l'AFP l'archéologue Ruth Shady, qui dirige les recherches sur la civilisation Caral. « Son ancienneté est de 1800 à 1500 ans avant Jésus-Christ », a-t-elle ajouté. Développée entre les années 3000 et 1800 avant J. -C., la civilisation Caral est considérée comme la culture mère de l'Amérique. Caral a été déclarée patrimoine culturel de l'Humanité par l'UNESCO en 2009. Le site de Peñico a été construit sur une terrasse géologique à 600 m au-dessus du niveau de la mer, parallèlement à une rivière pour éviter les inondations. Les chercheurs estiment qu'il a été érigé à la même époque que les premières civilisations au Moyen-Orient et en Asie. Son importance historique réside dans l'apport d'éléments qui doivent permettre de mieux comprendre la crise qu'a affrontée la civilisation Caral, selon l'archéologue. Cette crise, a-t-elle dit, est liée à des changements climatiques qui ont entraîné des sécheresses et affecté les activités agricoles de la région. « Nous voulons comprendre comment la civilisation Caral s'est formée et développée au fil du temps, et comment elle est entrée en crise à cause du changement climatique », a ajouté Ruth Shady. Au son de pututus (des coquillages), l'ouverture aux touristes samedi, mise en scène par des artistes de la région, a débuté par un rituel ancestral d'offrande à la Pachamama, la Terre-Mère, consistant à offrir à la terre des produits agricoles, des feuilles de coca et des boissons locales pour la remercier de ses bienfaits et demander la prospérité. Les recherches menées par le ministère péruvien de la Culture ont permis d'identifier 18 constructions, notamment des bâtiments, des complexes résidentiels. Parmi eux : le salon cérémoniel des Pututos, où l'on peut apercevoir ces instruments de musique représentés sur les murs d'un salon quadrangulaire.


La Presse
an hour ago
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Une citadelle de 3800 ans ouvre ses portes aux touristes au Pérou
(Caral, Pérou ) Une citadelle de 3800 ans de la civilisation Caral, l'une des plus anciennes au monde, située dans le nord du Pérou, a ouvert samedi ses portes au public après huit ans d'études et de travaux de restauration. Agence France-Presse Ce nouveau site archéologique, appelé Peñico, est considéré comme « la ville de l'intégration sociale » parce qu'elle était le point de rencontre pour les échanges commerciaux entre les premières communautés de la côte du Pacifique et celles venant des Andes et des régions amazoniennes. Peñico est situé dans la vallée de Supe, à 182 km au nord de la capitale péruvienne Lima et à une vingtaine de km de l'océan Pacifique. Avant le début des travaux d'exploration en 2017, ce n'était qu'un paysage de collines. « C'est un centre urbain organisé qui était consacré à l'agriculture et aux échanges commerciaux entre la côte, la montagne et la forêt », a déclaré à l'AFP l'archéologue Ruth Shady, qui dirige les recherches sur la civilisation Caral. « Son ancienneté est de 1800 à 1500 ans avant Jésus-Christ », a-t-elle ajouté. Développée entre les années 3000 et 1800 avant J. -C., la civilisation Caral est considérée comme la culture mère de l'Amérique. Caral a été déclarée patrimoine culturel de l'Humanité par l'UNESCO en 2009. Le site de Peñico a été construit sur une terrasse géologique à 600 m au-dessus du niveau de la mer, parallèlement à une rivière pour éviter les inondations. Les chercheurs estiment qu'il a été érigé à la même époque que les premières civilisations au Moyen-Orient et en Asie. Son importance historique réside dans l'apport d'éléments qui doivent permettre de mieux comprendre la crise qu'a affrontée la civilisation Caral, selon l'archéologue. Cette crise, a-t-elle dit, est liée à des changements climatiques qui ont entraîné des sécheresses et affecté les activités agricoles de la région. « Nous voulons comprendre comment la civilisation Caral s'est formée et développée au fil du temps, et comment elle est entrée en crise à cause du changement climatique », a ajouté Ruth Shady. Au son de pututus (des coquillages), l'ouverture aux touristes samedi, mise en scène par des artistes de la région, a débuté par un rituel ancestral d'offrande à la Pachamama, la Terre-Mère, consistant à offrir à la terre des produits agricoles, des feuilles de coca et des boissons locales pour la remercier de ses bienfaits et demander la prospérité. Les recherches menées par le ministère péruvien de la Culture ont permis d'identifier 18 constructions, notamment des bâtiments, des complexes résidentiels. Parmi eux : le salon cérémoniel des Pututos, où l'on peut apercevoir ces instruments de musique représentés sur les murs d'un salon quadrangulaire.


Le Parisien
5 hours ago
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- Le Parisien
« La plus belle chose que j'aie jamais vue » : une improbable course entre jockeys péruviens dans un hippodrome devient virale
Des images que l'on a peu l'habitude de voir. Plusieurs jockeys se sont affrontés lors d'une course organisée à l'hippodrome de Monterrico, dans la ville de Lima (Pérou), le 22 juin dernier. Si jusqu'ici tout peut sembler normal, c'est le fait que ces derniers se sont affrontés sans leurs chevaux qui a rajouté beaucoup de folklore à cet événement. À l'occasion du Jockey Fest, le plus grand festival équestre péruvien, pas moins de 16 jockeys se sont affrontés à l'occasion d'une course sprint sur 100 m pour promouvoir leur sport mais également pour une association caritative. Comme leurs pur-sang sont habitués à le faire, les participants se sont élancés depuis les stalles, ces portes pour maintenir et libérer les chevaux avant le départ d'une course. Dès le départ, les deux jockeys des stalles 1 et 2 ont pris le large, puis ils se sont disputé la victoire jusqu'au bout, avant que le vainqueur ne vienne saluer tous ses concurrents, avec un large sourire. Lorsque les images sont apparues en ligne, notamment sur X, les internautes ont unanimement été conquis par l'événement, jugeant qu'ils sont tombés sur la meilleure des courses hippiques . « C'est peut-être la plus belle chose que j'aie jamais vue », a commenté l'un d'eux. « Peut-on parier là-dessus, car si c'était le cas, ce serait marrant », ajoute un autre. « Quand les chevaux font grève », s'est amusé un autre internaute sur X. L'objectif d'une telle course est « d'ouvrir les portes du Jockey Club aux nouvelles générations et de promouvoir les sports équestres comme partie de notre identité culturelle », selon Danilo Chávez, le président du Jockey Club du Pérou cité par The Sun . Une partie de cette stratégie consiste à faire de cet événement une tendance sur les réseaux sociaux, notamment pour permettre aux jockeys participants de se faire une renommée sur le Web. « C'est l'un des moyens de se connecter à de nouveaux publics et de montrer que l'hippodrome peut aussi être un lieu de rencontre moderne et amusant », conclut Danilo Chávez.


Le Figaro
a day ago
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- Le Figaro
Au Pérou, quel est ce nouveau site archéologique qui ouvre ses portes aux touristes ?
Après 8 ans de travaux de restauration et d'études, Une citadelle de 3 800 ans peut désormais se découvrir au nord du pays. Une citadelle de 3.800 ans de la civilisation Caral, l'une des plus anciennes au monde, située dans le nord du Pérou, a ouvert samedi ses portes au public après huit ans d'études et de travaux de restauration. Ce nouveau site archéologique, appelé Peñico, est considéré comme «la ville de l'intégration sociale» parce qu'elle était le point de rencontre pour les échanges commerciaux entre les premières communautés de la côte du Pacifique et celles venant des Andes et des régions amazoniennes. Publicité Peñico est situé dans la vallée de Supe, à 182 km au nord de la capitale péruvienne Lima et à une vingtaine de km de l'océan Pacifique. Avant le début des travaux d'exploration en 2017, ce n'était qu'un paysage de collines. Culture mère de l'Amérique «C'est un centre urbain organisé qui était consacré à l'agriculture et aux échanges commerciaux entre la côte, la montagne et la forêt», a déclaré à l'AFP l'archéologue Ruth Shady, qui dirige les recherches sur la civilisation Caral. «Son ancienneté est de 1.800 à 1.500 ans avant Jésus-Christ», a-t-elle ajouté. Développée entre les années 3000 et 1800 avant J.-C., la civilisation Caral est considérée comme la culture mère de l'Amérique. Caral a été déclarée patrimoine culturel de l'Humanité par l'Unesco en 2009. Le site de Peñico a été construit sur une terrasse géologique à 600 m au-dessus du niveau de la mer, parallèlement à une rivière pour éviter les inondations. Les chercheurs estiment qu'il a été érigé à la même époque que les premières civilisations au Moyen-Orient et en Asie. Changements climatiques Son importance historique réside dans l'apport d'éléments qui doivent permettre de mieux comprendre la crise qu'a affrontée la civilisation Caral, selon l'archéologue. Cette crise, a-t-elle dit, est liée à des changements climatiques qui ont entraîné des sécheresses et affecté les activités agricoles de la région. Publicité «Nous voulons comprendre comment la civilisation Caral s'est formée et développée au fil du temps, et comment elle est entrée en crise à cause du changement climatique», a ajouté Ruth Shady. Au son de pututus (des coquillages), l'ouverture aux touristes samedi, mise en scène par des artistes de la région, a débuté par un rituel ancestral d'offrande à la Pachamama, la Terre-Mère, consistant à offrir à la terre des produits agricoles, des feuilles de coca et des boissons locales pour la remercier de ses bienfaits et demander la prospérité. Les recherches menées par le ministère péruvien de la Culture ont permis d'identifier 18 constructions, notamment des bâtiments, des complexes résidentiels. Parmi eux: le salon cérémoniel des Pututos, où l'on peut apercevoir ces instruments de musique représentés sur les murs d'un salon quadrangulaire.


24 Heures
4 days ago
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Pérou: Une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé
Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé. Publié aujourd'hui à 06h21 Mis à jour il y a 7 minutes Une vue générale de la session plénière du Congrès péruvien à Lima, le 21 mars 2025. AFP PHOTO / PERUVIAN CONGRESS / VICTOR VASQUEZ Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les militaires, policiers et membres des comités d'autodéfense civils poursuivis ou condamnés pour leur participation au conflit armé qui a ensanglanté le Pérou entre 1980 et 2000. Le texte qui amnistie «les membres des forces armées péruviennes, de la police nationale et des comités d'autodéfense qui ont participé à la lutte contre le terrorisme entre 1980 et 2000» a été adopté, a déclaré Alejandro Cavro, troisième vice-président du Congrès péruvien. Cette loi, qui doit désormais être promulguée par la présidente Dina Boluarte, amnistie les forces de sécurité et les membres des comités d'autodéfense civils pour les crimes commis pendant le conflit qui les a opposées à la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. «Ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes» Lors du débat ayant précédé le vote, le député socialiste Alex Flores a dénoncé l'amnistie accordée aux militaires et aux policiers qui «ne peut servir de prétexte à l'impunité», a-t-il condamné. Le Congrès péruvien a adopté le texte avec 16 voix pour et 11 contre. L'ONG Amnesty International l'avait exhorté à rejeter ce projet de loi, estimant que «ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, d'actes de torture et de violences sexuelles». «Il mettrait également fin à des dizaines d'enquêtes et de poursuites, créant ainsi un précédent d'impunité», avait averti l'ONG. Des «violations graves des droits humains» Fin juin, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait également exhorté le Congrès péruvien à rejeter ce projet de loi qui amnistie des «violations graves des droits humains», avait-elle dénoncé. L'an dernier, le Pérou a promulgué une loi déclarant prescrits les crimes contre l'humanité commis avant 2002, un texte qui a bénéficié à l'ex-président Alberto Fujimori (1990-2000) emprisonné pendant 16 ans pour violations des droits humains avant d'être gracié pour raison humanitaire en décembre 2023. Il a également profité à des centaines d'autres officiers accusés d'exactions pendant le conflit interne des années 1980 et 1990, qui a fait quelque 69'000 morts et 21'000 disparus selon une commission de vérité et de réconciliation (CVR). Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.