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Le Parisien
3 hours ago
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Deux châteaux, deux ambiances : que faire avec vos enfants d'ici la fin juillet dans le Loiret ?
Si les châteaux de la Loire ne manquent pas d'attraits pour les touristes toute l'année, deux dans le Loiret se démarquent par leurs animations destinées aux enfants ces prochaines semaines. Le premier, Chamerolles , est un remarquable monument de la Renaissance situé à Chilleurs-aux-Bois (Loiret), au nord de la forêt d'Orléans. Il sera pris d'assaut ces samedi 19 et dimanche 20 juillet par une soixantaine d'artistes et d'artisans, tous costumés à la mode d'alors, pour vous faire revivre l'époque de la construction du château. Au programme, une multitude d'activités et des spectacles pour toute la famille. Entre joutes équestres, métiers anciens, tir à l'arc, vie quotidienne, métiers d'arts, costumes, danse, musique, gastronomie et spectacles… Dans le village Renaissance, les enfants pourront alpaguer les visiteurs d'hier : en costumes, ils leur expliqueront les us et coutumes de leur temps. Comment mangeaient-ils ? Comment se lavaient-ils ? Quelles étaient leurs occupations ? Comment se déroulait la vie quotidienne dans cette période allant de la fin du XVe siècle à la fin du XVIe siècle ? Ils pourront aussi voyager au « cœur des plantes » grâce à l'exposition d'une trentaine de photographies qui reflètent la richesse du patrimoine végétal faisant écho aux jardins Renaissance, du parc à l'anglaise datant du XVIIIe siècle et des 44 ha de bois classés espace naturel sensible. Autre ambiance au château-musée de Gien (Loiret), qui surplombe la Loire. Le site invite les plus jeunes et leurs parents à un voyage dans l'univers Playmobil afin d'explorer l'histoire de manière originale. La célèbre figurine se met en scène pour leur faire découvrir la chasse à travers les âges : chasseurs de mammouths à la préhistoire, la chasse au vol et la vénerie à la Belle Époque en Sologne, sans oublier le banquet de chasse du roi Louis XIV. Une grande fresque reprend l'histoire du château à partir de la comtesse de Gien, Anne de Beaujeu , fille de Louis XI, jusqu'à aujourd'hui. Autant d'occasions de découvrir ou redécouvrir plus de 500 ans d'histoire de France. Des panneaux et livrets complètent les saynètes de cette exposition de 544 figurines et animaux Playmobil issus de collections privées. Un atelier de customisation permet également aux enfants de créer leur Playmobil personnalisé. À Chamerolles, comme à Gien, enfants et parents prendront des cours d'histoire, presque sans s'en rendre compte.
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« Des habitants nous ont proposé leur aide » : élan de solidarité après un incendie au Labyrinthe de Beaugency
« Le feu a été mis dans des loges de 80 m2. Et aussi dans le bureau administratif de 30 m2. Il est parti dans deux endroits différents. » Florian Roy l'un des deux cogérants du Labyrinthe de Beaugency (Loiret), avec Dylan Lauzanne, est désemparé, ce mardi 15 juillet. Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie a détruit une partie du site. « C'est le chien qui a donné l'alerte en aboyant. Le gardien nous a appelé peu après minuit, on n'a rien pu faire. Les pompiers ont mis plus de trois heures à venir à bout des flammes », rapporte-t-il. Les dégâts sont considérables. Les costumes des comédiens du Labyrinthe, les textes des énigmes, les documents administratifs : tout a été réduit en cendres. Une cinquantaine de salariés, comédiens, mais aussi agents de sécurité, barmans, et vendeurs de la boutique se retrouvent au chômage technique alors que la saison avait débuté il y a à peine 10 jours, pour se terminer le 31 août. Le champ de maïs n'a pas été touché. Seuls les rangs les plus proches de l'incendie ont séché. Des associations, se mobilisent déjà pour trouver des solutions et permettre la réouverture au plus vite. Plusieurs cagnottes de soutien ont même été ouvertes pour venir en aide aux propriétaires qui venaient de reprendre l'attraction cette année. « Des habitants nous ont proposé leur aide pour reconstruire des chalets, d'autres d'apporter des costumes et du maquillage. Un groupe électrogène devrait arriver mercredi pour électriser à nouveau les lieux. Grâce à ces élans de solidarités nous n'allons pas craquer », lance Florian Roy. Le labyrinthe reçoit plus de 25 000 visiteurs chaque été , depuis 21 ans. Les propriétaires ont porté plainte et une enquête est ouverte. Le parquet d'Orléans n'a pour le moment pas souhaité communiquer, mais, selon le cogérant, « il n'y a pas de doute, l'incendie est volontaire ». La ville de Beaugency apporte tout son soutien à l'équipe du labyrinthe. « Tout le monde se mobilise pour permettre une réouverture dès que possible de cette attraction phare de notre territoire », souligne le maire, Jacques Mesas, qui s'est rendu sur place.
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Volés, blanchis, saisis, puis offerts par la Macif à la gendarmerie : l'incroyable parcours de 13 camping-cars
« C'est une belle récompense pour les enquêteurs », se félicite la colonelle Christelle Tarrolle, cheffe de la section de recherche d'Orléans ( Loiret ) de la gendarmerie. Derrière elle, ce 26 juin 2025, se trouvent 13 camping-cars qui viennent d'être offerts aux forces de l'ordre par la Macif. Ces véhicules ne se retrouvent pas là par hasard. Ils font partie d'un plus groupe plus important qui a été retrouvé par des gendarmes à la suite d'une opération de démantèlement d'un large réseau de trafiquants, actif sur l'ensemble du territoire national. Partant d'un signalement, les enquêteurs orléanais ont concentré leurs « efforts sur les camping-cars, même si le réseau blanchissait également des véhicules utilitaires ou particuliers », précise la colonelle Tarrolle. Les malfaiteurs réutilisaient des accès légaux au système d'immatriculation des véhicules (SIV) pour immatriculer des véhicules volés, tout en modifiant physiquement les numéros de série sur les châssis. Au total, les enquêteurs ont pu identifier 151 camping-cars volés et maquillés, représentant un préjudice de 8,4 millions d'euros. Deux opérations judiciaires ont été menées. « Dans un premier temps, nous avons interpellé les têtes du réseau, composées de personnes françaises ou binationales », détaille la cheffe de section. « Ensuite, une opération nationale de démaquillage a permis de retrouver 58 véhicules, parfois localisés à l'étranger. » Sur les 58 véhicules saisis, 13 étaient devenus la propriété de la Macif, les assurés ayant déjà été indemnisés. L'assureur a alors choisi de les offrir à la gendarmerie nationale. Un don estimé à plus de 700 000 euros. « Ce don de 13 camping-cars illustre un engagement de longue date pour la Macif », explique Ingrid Salvayre, responsable de la lutte antifraude à la Macif. « En effet, nous faisons régulièrement des dons de véhicules aux unités de la gendarmerie, que ce soit pour des missions de proximité ou pour des unités d'élite comme le GIGN. » Plutôt que d'être détruits ou cédés à bas prix, ces véhicules seront ainsi utilisés à bon escient. « Pour un assureur mutualiste comme la Macif, ce don exceptionnel à la gendarmerie est un moyen d'exploiter durablement ces véhicules qui ne peuvent plus être utilisés ou vendus sur le marché, tout en soutenant les missions de proximité et de sécurité de la gendarmerie », conclut Ingrid Salvayre. Les camping-cars seront principalement affectés aux brigades mobiles, afin de renforcer la présence des gendarmes en zone rurale. D'autres serviront à l'aide aux victimes ou encore à la sécurité routière sur les aires d'autoroute. En revanche, pour ceux qui avaient acheté les véhicules de bonne foi aux receleurs, l'affaire est loin d'être terminée. « Pour certains, il ne pouvait pas y avoir de doute : quand on achète un véhicule à 20 000 euros au lieu de 60 000 ou 80 000, avec très peu de kilomètres, on sait qu'il y a un problème », indique la colonelle Tarrolle, avant d'ajouter : « De toute façon, ces véhicules ne peuvent plus rouler, car les numéros de série sont faux. » Si le propriétaire initial est systématiquement indemnisé par l'assureur, les acquéreurs de bonne foi devront ainsi se tourner vers leur assurance ou les tribunaux pour tenter d'obtenir réparation.
Le Parisien
a day ago
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Montargis : un homme tué d'une balle dans la tête sur fond possible de trafic de drogue
La victime cachait du cannabis dans ses sous-vêtements. Un homme d'une vingtaine d'années a été retrouvé lundi matin dans une rue de Montargis ( Loiret ), blessé par balle avant de succomber à ses blessures, a indiqué le procureur de la République, précisant qu'il pourrait s'agir d'une personne condamnée dans le passé pour trafic de drogues . La victime « présentait une plaie par arme à feu au crâne » quand elle a été prise en charge par des policiers, a fait savoir le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, dans un communiqué. L'homme est décédé ensuite à l'hôpital environ une heure plus tard, selon nos confrères d' Ici . Il était « en possession de cannabis dissimulé dans son caleçon », mais « ne disposait pas de documents permettant son identification », a précisé le procureur. Une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire », la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) du Loiret a été saisie et une autopsie ordonnée, a ajouté le procureur. « Selon les premières investigations, à confirmer par des expertises biologiques, la victime était susceptible d'être identifiée comme étant un individu âgé de 21 ans, déjà condamné pour des faits de trafic de stupéfiants et domicilié sur l'agglomération de Montargis », a précisé Gaux. En fin d'après-midi, les techniciens de la police scientifique étaient toujours sur place et la rue était interdite à la circulation, selon le quotidien La République du Centre .
Le Figaro
2 days ago
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Montargis : un homme tué par balle, la piste du trafic de drogue étudiée
Selon le parquet, la victime, qui portait du cannabis sur elle, pourrait être un jeune homme déjà condamné pour trafic de stupéfiants. Un homme d'une vingtaine d'années a été retrouvé lundi matin dans une rue de Montargis (Loiret), blessé par balle avant de succomber à ses blessures, a indiqué le procureur de la République, précisant qu'il pourrait s'agir d'une personne condamné dans le passé pour trafic de drogues. La victime «présentait une plaie par arme à feu au crâne» quand elle a été prise en charge par des policiers, a fait savoir le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Go, dans un communiqué. L'homme est décédé ensuite à l'hôpital. Publicité Il était «en possession de cannabis dissimulé dans son caleçon», mais «ne disposait pas de documents permettant son identification», a précisé le procureur. Une enquête a été ouverte pour «homicide volontaire», la division de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) du Loiret a été saisie et une autopsie ordonnée, a ajouté le procureur. «Selon les premières investigations, à confirmer par des expertises biologiques, la victime était susceptible d'être identifiée comme étant un individu âgé de 21 ans, déjà condamné pour des faits de trafic de stupéfiants et domicilié sur l'agglomération de Montargis», a précisé M. Gaux.
