Dernières actualités avec #LotetGaronne


Le Parisien
5 days ago
- Politics
- Le Parisien
Dégradations lors de manifestations agricoles : six mois de prison avec sursis pour un dirigeant syndical
Les faits remontent au 11 avril 2024. José Perez avait participé à une action ciblant les locaux de l'Office français de la biodiversité à Clairac (Lot-et-Garonne) en intimidant des agents. Sa peine est assortie d'une période probatoire de deux ans. Deux autres militants de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne ont été condamné à quatre mois de prison avec sursis dans cette affaire. Au total, une vingtaine de personnes avaient été jugées en mai et juin pour des actions menées lors des mobilisations agricoles de 2024. Les prévenus étaient poursuivis pour divers faits , notamment la détérioration d'une vingtaine de radars routiers, la destruction de la cargaison d'un camion de légumes en provenance d'Espagne, l'entrave à la circulation ferroviaire ou encore des dégradations sur des voies près d'Agen. Plusieurs bâtiments publics avaient également été pris pour cible : services de l'État (Office français de la biodiversité, direction des impôts, Urssaf), collectivités, sociétés d'autoroutes ou encore enseignes de la grande distribution. Poursuivie en tant que personne morale dans dix dossiers, la CR47 a finalement été relaxée, tout comme sa représentante Karine Duc, aujourd'hui candidate à la présidence de la Chambre d'agriculture départementale. L'avocat du syndicat, Me Christophe Dejean, a salué la décision : « On a tenté d'attenter à la vie de ce syndicat et la justice est passée. La CR47 est relaxée, l'essentiel était de sauver la Coordination Rurale . » D'autres militants ont été condamnés à des amendes allant de 800 à 2 000 euros, parfois avec sursis. Tous disposent de dix jours pour faire appel. Certains devront également verser des dommages et intérêts. Le gérant d'un supermarché Leclerc, dont le toit s'était effondré, a obtenu une indemnisation pour un préjudice estimé à plus de 65 000 euros. SNCF Réseau et SNCF Voyageurs percevront plus de 44 000 euros pour compenser des dommages matériels. Malgré sa condamnation, José Perez s'est dit déterminé à poursuivre son engagement : « On va pouvoir continuer nos actions et défendre les agriculteurs », a-t-il déclaré. Son avocat estime qu'il ne doit sa peine « qu'au fait qu'il est en première ligne depuis des années en prenant les coups pour l'ensemble des agriculteurs qu'il représente ».


Le Parisien
08-07-2025
- Science
- Le Parisien
Sauver les noisettes et condamner les abeilles ? Dans le Lot-et-Garonne, le retour possible d'un pesticide fait débat
La petite pluie fine qui se contentait depuis moins d'une heure de rafraîchir tranquillement l'atmosphère vient soudainement de se transformer en averse. Une vraie douche qui redonne un peu le sourire à Fabrice Moreau, rapidement trempé des pieds à la tête. « Ça fait du bien aux arbres qui en avaient besoin après la canicule et les 40 °C de la semaine dernière. » L'arrivée de la pluie pourrait ne pas être la seule bonne nouvelle de ce début de semaine pour ce producteur de noisettes installé à Labretonie, un village d'à peine 200 âmes fièrement planté dans la campagne vallonnée de l'ouest du Lot-et-Garonne, près de Marmande. Ce mardi après-midi, par un vote devant mettre un point final à l'adoption ou non de la loi « Duplomb », dite de simplification agricole , les députés décident du sort d'un produit dont il a cruellement besoin. L'issue du scrutin doit permettre le retour d'un insecticide interdit depuis 2018 en France, l'acétamipride . Décrié pour sa nocivité sur la santé humaine et celle des abeilles par les associations de défense de l'environnement, ce néonicotinoïde est attendu comme un messie par les producteurs de betteraves, de pommes, de poires, mais aussi et surtout de fruits à coque, comme les noisettes.


Le Figaro
06-07-2025
- Sport
- Le Figaro
«J'aimerais vraiment racheter les Girondins de Bordeaux, si possible» : l'annonce surprise de l'artiste DJ Snake
En concert lors du festival Garorock, le DJ de 39 ans a dit vouloir aider le club girondin aujourd'hui en cinquième division. Une lueur d'espoir à Bordeaux ? Ce dimanche, l'artiste DJ Snake a apporté son soutien aux Girondins lors de son concert au festival Garorock à Marmande (Lot-et-Garonne), à 80 kilomètres au sud-est de la ville bordelaise. «J'aimerais vraiment racheter les Girondins de Bordeaux, si possible», a même dévoilé, à la surprise générale, le DJ de 39 ans, grand supporter du Paris Saint-Germain. « On a besoin des Girondins en Ligue 1, c'est un club légendaire. Je ne sais pas ce qu'ils ont merdé (sic) mais bon... Respect aux Girondins de Bordeaux», a-t-il ajouté. Publicité L'avenir des Girondins reste incertain Toujours dans le flou concernant son avenir, le club girondin détenu par Gérard Lopez évoluera à nouveau en National 2, cinquième échelon du football français, la saison prochaine. Le 24 juin dernier, le plan de continuation présenté par le propriétaire avait été validé par le tribunal de commerce de Bordeaux, avant que la DNCG annonce un encadrement de la masse salariale du club. Pour l'heure, d'éventuels repreneurs ne se bousculent pas au portillon. D'abord intéressé, l'ex-gardien international allemand Oliver Kahn avait retiré son offre au début du mois de juin.


Le Parisien
04-07-2025
- Business
- Le Parisien
« Pas loyal, voire honteux » : un retraité prive un jeune de la ferme de son papy aux enchères
Des champs, une chênaie et une maison en hauteur qui surplombe tout le village de Mauvezin-sur-Gupie. Pour Lucas Wafflart, les 37 hectares de la ferme familiale située au nord de Marmande, dans le Lot-et-Garonne , « sont tout pour [lui] ». En 2e année d'un BAC PRO Agroéquipement, il était bien décidé à y consacrer sa vie professionnelle pour y produire, à la suite de son grand-père, blé, tournesol, maïs et orge. Mais, lorsqu'il apprend fin mai dans le journal, que la ferme de son grand-père, en liquidation judiciaire, va être mise aux enchères, c'est la douche froide. « La famille n'avait pas la possibilité d'emprunter pour reprendre la ferme. Cela signifiait que Lucas ne pouvait pas s'installer au terme de ses études comme il l'avait toujours envisagé et que ses grands-parents septuagénaires allaient être délogés malgré des soucis de santé. Humainement inconcevable », résume Karine Duc, présidente par intérim de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne. Avec la Coordination rurale (CR47), elle sollicite la Safer (société d'aménagement foncier et d'établissement rural) « pour qu'elle se positionne acquéreur ».