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Le HuffPost France
10-07-2025
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« Drag Race France » revient, et ces deux stars nous livrent leur recette d'un bon nom de drag-queen
DIVERTISSEMENT - Loïc Prigent a-t-il enfin trouvé son nom de drag-queen ? Cette question, qui lui a été posée à chacune de ses apparitions dans Drag Race France, risque bien de revenir sur le tapis à compter de ce jeudi 10 juillet, date du lancement de l'édition « All Stars » de la compétition de France Télévisions dont il est l'un des jurés officiels. Terrine Mugler, Lolo Chanel, mais encore Donatella Versatile et Sophie Davant-Hier… L'expert en mode nous a déjà fourni de bonnes idées. Son point fort : les jeux de mots. Le meilleur des terreaux à « drag name » ? Dans le milieu, les avis divergent. « Il y en a qui me font mourir de rire, mais il ne faut pas que ce soit une obligation », nous confie Elips. De retour cet été sur France 2 dnas la nouvelle saison du concours, la candidate emblématique de la première saison va plus loin : « Si c'est chercher un jeu de mots pour un jeu de mots, ça peut vite tomber à plat. » Misty Phoenix n'est, elle, pas de cet avis. Elle adore. Des exemples ? La Baronne de Roche Godemichel, qu'avait trouvé Le Filip pour son binôme du « Makeover Challenge », ou encore Lady P, drag-queen parisienne dont le nom est un subtil clin d'œil au nombre pi et au verbe anglais « to pee » (« uriner », en français). « Le mien, c'est tout con », précise Misty Phoenix. L'Avignonnaise de la troisième saison a combiné deux de ses passions : Mystic des X-Men et l'oiseau fantastique de la mythologie grecque. Plus court, celui d'Elips fait référence à son nom dans la vie de tous les jours : Elie, « un prénom androgyne que j'ai eu du mal à assumer dans mon enfance », nous dit la Bordelaise qui lui a ajouté le suffixe « Lips », du nom de sa famille drag. Le tuto de Kam Hugh Pour les deux stars de Drag Race, trouver le bon pseudo revêt une importance particulière. « Il faut être à l'aise avec, qu'il nous tienne à cœur », nous dit Elips, même s'il « ne faut pas en faire des tonnes. Ça peut être léger ». Misty est plus catégorique. « On peut tâtonner au début, mais à la fin il faut trouver quelque chose qui nous décrive bien », justifie-t-elle. Mieux : le drag name doit en imposer. « Il faut que ce soit 'fierce' (féroce), martèle la fan de Lady Gaga, qui prend comme exemple le nom d'Elips. C'est mystérieux. » Elle continue sa théorie : « Nicky Doll, par exemple, ça donne une certaine aura, une certaine osmose. À l'inverse de Kam Hugh, qui est tout de suite plus fun. Oups… Elle va me tuer. » Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube en 2020, ladite Kam Hugh - beauty queen de la première saison revenue faire ses preuves dans la « All Stars » - conseillait à ses abonnés une petite astuce pour les aider à trouver leur nom idéal de drag-queen. Son secret ? Opter pour un prénom féminin de leur choix, et lui accoler le nom de famille d'une star qui les inspire. Clothilde Madonna, Jacqueline Bourboulet... Pas bête, note Elips. Grande fan de David Bowie et Annie Lennox, cette dernière voit dans la pop culture et notre entourage, comme sa grand-mère à l'époque, de « bonnes sources d'inspiration ». « On peut être perdu devant l'étendue des possibilités. Aller au plus simple peut être très bien », estime-t-elle, citant à son tour la reine mère de l'émission, Nicky Doll. Un pseudo né de sa passion pour une rappeuse : Nicki Minaj. Misty Phoenix, elle, y croit moins. « Imaginons que j'aime bien le prénom Clothilde, et que je sois fan de Madonna. Pardon, mais Clothilde Madonna, ça ne marche pas du tout », tranche-t-elle. Pareil pour la règle qui voudrait qu'on associe le prénom de notre grand-mère à la rue dans laquelle on a grandi : « Moi, par exemple ce serait Jacqueline Bourboulet. Ça ne m'inspire rien. Ça ne sonne pas artiste. » Les noms les plus courts restent les meilleurs, selon elle. « Misty Phoenix, c'est trop long. On se fait chier », ironise-t-elle. Elips l'admet : un diminutif « catchy » est important. Prenons la drag-queen bordelaise Bonne-Bienveillante Déchéance. Tout le monde la surnomme La Dech. « Mais un nom drag peut être long. Quand on t'appelle au micro, et que ça prend du temps. Ce n'est pas plus mal », plaisante-t-elle. Avant d'insister : « Il n'y a pas de bon nom drag à proprement parler. » « Le drag, c'est la liberté » Certes, même s'il y a toutefois des impairs à ne pas commettre. Ne pas emprunter le nom d'une famille drag existante, d'une part. De l'autre, ne pas s'approprier une culture qui ne soit pas la sienne. « Ton nom te définit. Une fois que tu l'as trouvé, ça va te donner la direction vers laquelle aller », estime Misty Phoenix, tandis qu'Elips conseille l'inverse. « C'est plus facile à trouver une fois que tu as ton identité, ce que tu veux partager », suggère-t-elle. « Évidemment, il ne faut pas rester bloquée avec un nom que tu n'aimes plus », continue la drag-queen. Plusieurs figures de la communauté ont déjà changé de pseudo en cours de route. Aux États-Unis, Monique Heart est devenue Mo Heart et Irene Dubois, Irene the Alien. En France, Loulou de Cacharel s'appelle désormais Alexis, « même si tout le monde continue de l'appeler Loulou », nous alerte Misty Phoenix. « Pour le reste, conclut pour sa part Elips, il n'y a qu'une seule règle : se faire kiffer. » Humour, allusions sexuelles, et petites touches de vulgarité… À moins d'être problématique, un drag name ne ferme aucune porte. « Le drag, c'est la liberté de se présenter comme on veut, martèle la drag-queen. Et le nom s'inscrit dans cette liberté. » Alors, comme le chante si bien RuPaul, Can I Get an Amen?


Le Figaro
06-07-2025
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« La haute couture est l'expression de la création à l'état pur, sans contrainte de prix ou de fabrication »
Loïc Prigent: «Penser qu'un jogging n'est pas élégant, c'est une faute de goût» ENTRETIEN - Journaliste et documentariste, ce quinquagénaire fin et drôle arpente, caméra au poing, les défilés et leurs coulisses depuis trente ans. Avec son million d'abonnés sur les réseaux sociaux, il publie Mille milliards de rubans - La vraie histoire de la mode (Grasset) où il raconte les prémices de la mode française au XIXe siècle.