Dernières actualités avec #LucLeblanc


Le Parisien
11-08-2025
- Sport
- Le Parisien
Tour de Guadeloupe : Luc Leblanc, champion du monde 1994, dénonce le « mépris » de l'Hexagone
L'édition 2025 du Tour de Guadeloupe (1er au 10 août), course cycliste par étapes, fait parler d'elle par ses déboires sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias. Notamment en raison de la mauvaise publicité de deux coureurs néerlandais pris en flagrant délit de triche lors de la 2e étape et finalement exclus. Mais beaucoup moins pour la victoire finale du Colombien Andrès Ardila Ordonez. Voilà ce que dénonce en partie Luc Leblanc, champion du monde tricolore sur route en 1994 et installé aux Antilles depuis de nombreuses années. Suiveur assidu du Tour de Guadeloupe, il dénonce, auprès du site spécialisé Cyclismactu, le « mépris » venu des médias de Métropole à l'heure de traiter l'actualité de cette course. « Notre passion pour le cyclisme est trop souvent ignorée, voire méprisée, depuis l'Hexagone, estime l'homme de 59 ans. Chaque année, le Tour cycliste international de la Guadeloupe est un événement majeur pour notre île. Ce n'est pas seulement une course. C'est un moment de ferveur populaire, de communion entre les générations, un élan d'enthousiasme et de passion que peu d'événements sportifs sont capables de susciter. Ici, le vélo est une culture, un mode de vie, une fierté. » Avant de poursuivre : « Et pourtant, où sont les caméras des grandes chaînes nationales ? Où sont les journalistes qui se bousculent pour couvrir les étapes, interviewer les coureurs locaux, raconter les exploits, les sacrifices et la sueur de ceux qui se battent sur nos routes brûlantes ? Ils ne viennent pas. Ils ne voient pas. Et pourtant, ils jugent. » À voir aussi


Le Figaro
10-08-2025
- Sport
- Le Figaro
«Un manque de considération pour les territoires ultramarins», Luc Leblanc s'insurge contre la couverture médiatique du Tour de Guadeloupe
L'ancien champion du monde cycliste déplore le traitement médiatique de l'épreuve qui a connu son lot de péripéties ces derniers jours. Deux coureurs exclus pour dopage, d'autres cachés derrière une voiture ou abandonnés par leur directeur sportif, le Tour de Guadeloupe a réservé plusieurs moments rocambolesques ces derniers jours. Mais pendant ce temps-là, une course s'est disputée jusqu'à ce dimanche et l'ancien champion du monde cycliste Luc Leblanc regrette vivement le traitement médiatique de l'épreuve en France métropolitaine. «Plus qu'une épreuve cycliste : c'est un miroir de notre âme» «Chaque année, le Tour cycliste international de la Guadeloupe est un événement majeur pour notre île. Ce n'est pas seulement une course. C'est un moment de ferveur populaire. Ici, le vélo est une culture, un mode de vie, une fierté. Le Tour de Guadeloupe est bien plus qu'une épreuve cycliste : c'est un miroir de notre âme», écrit l'ancien coureur dans une lettre partagée par Cyclismactu. À lire aussi Carambolage dans la caravane, coureurs cachés derrière une voiture ou abandonnés, le rocambolesque Tour de la Guadeloupe 2025 Publicité En colère, celui qui vit aux Antilles depuis plusieurs années déplore ensuite : «Et pourtant, où sont les caméras des grandes chaînes nationales? Où sont les journalistes qui se bousculent pour couvrir les étapes, interviewer les coureurs locaux, raconter les exploits, les sacrifices et la sueur de ceux qui se battent sur nos routes brûlantes ? Ils ne viennent pas. Ils ne voient pas. Et pourtant, ils jugent. Il est facile de critiquer depuis un studio parisien, sans jamais avoir mis les pieds ici.» «Comme si ce qui se passe en dehors de l'Hexagone n'avait pas la même valeur» Pointant du doigt un «silence des médias nationaux», qui n'est selon lui «pas anodin», Luc Leblanc ajoute : «Il (ce silence) reflète un manque de considération chronique pour les territoires ultramarins, comme si ce qui se passe en dehors de l'Hexagone n'avait pas la même valeur. Notre passion pour le cyclisme est trop souvent ignorée, voire méprisée, depuis l'Hexagone. Mais nous existons. Nous brillons. Et nos coureurs sont valeureux, parfois plus que ceux qu'on voit dans les grandes courses, car ils se battent avec moins de moyens, mais avec un cœur immense.» Porteur du maillot arc-en-ciel 1994, l'ex-grimpeur, qui avait avoué s'être dopé sur le Tour de France et la Vuelta lors de cette même année, a souhaité «lancer un appel». «Venez voir. Venez comprendre. Venez ressentir. Et vous verrez que le cyclisme guadeloupéen mérite toute votre attention, votre respect, et surtout, votre reconnaissance. Car tant qu'on ne regarde pas avec les yeux du cœur, on ne voit rien», conclut le 4e de la Grande Boucle 94.