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Le Figaro
20 hours ago
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Guerre sans merci entre un nonagénaire et un dentiste, dans un immeuble historique de la butte Montmartre
Réservé aux abonnés Sur la butte Montmartre, depuis près de 20 ans, un retraité bataille contre son voisin dentiste, qui pense-t-il n'a pas le droit d'exercer dans leur illustre copropriété. La Cour d'appel vient de trancher le conflit qui envenime le quotidien de cet immeuble chargé d'Histoire pour avoir abrité l'écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline, pendant que son voisin du dessous le résistant Robert Champfleury y fomentait la libération de Paris. Dans cet immeuble du début du XXe s. de la rue Girardon, l'ambiance est électrique et probablement l'a-t-elle toujours été. Les procédures y sont légion et les petites histoires entre voisins y côtoient la grande Histoire. Les actuels propriétaires s'y livrent bataille pour déterminer qui a le droit d'y être ou pas, comme les anciens s'y sont affrontés pour faire valoir deux visions opposées de la Nation. 20 ans de recours, de procédures et d'invectives Dans cet immeuble historique, un dentiste a acheté un appartement en 2006 pour y installer son cabinet, activité pour laquelle il a obtenu une autorisation d'exercer dans les lieux. Mécontent, Lucien(1), un voisin copropriétaire a vainement tenté de faire annuler cette autorisation qu'il dit contraire au règlement de copropriété et faute d'y être parvenu, il continue de guerroyer. Le dentiste remporte une première bataille en justice contre la copropriété en 2010, les juges ayant estimé que le professionnel disposait d'un droit acquis à l'apposition d'une plaque professionnelle sur la façade de l'immeuble. Lucien ne démord toutefois pas, bataille au quotidien, et est le fer de lance d'une procédure en cours pour faire annuler cette autorisation. Parallèlement, le dentiste a assigné le nonagénaire pour le voir condamner à cesser ses agissements. N'ayant pas réussi à convaincre les premiers juges, il interjette appel pour obtenir 22 000 € de dommages et intérêts et une condamnation sous astreinte de 1000 € par e-mail, lettre ou propos visant à le dénigrer. Un dentiste dénigré, au quotidien entravé Selon le dentiste, son voisin veut le pousser à fermer son cabinet en diffusant des propos injurieux et calomnieux non seulement auprès des copropriétaires, mais aussi des locataires et des riverains de l'immeuble. Lucien « abreuve les copropriétaires de correspondances » et prétend lors des assemblées générales de copropriété que l'installation du cabinet dentaire « se serait faite dans des circonstances obscures, interdites voire malhonnêtes », se plaint le dentiste. Il l'accuse également de lui avoir coupé son accès à internet pour entraver son activité. Son câble de la fibre optique a effectivement été arraché dans la cave – ce qui lui a causé trois mois d'interruption de service. Et, il dit avoir vu Lucien sur les caméras de surveillance de l'immeuble « descendre à la cave aux moments précis auxquels les coupures sont intervenues ». Il affirme également que les propos « mensongers, malveillants et intolérables » de Lucien rejaillissent sur la réputation commerciale de son cabinet et sur sa santé, certificat psychiatrique à l'appui. Un nonagénaire exalté, vent debout De son côté, Lucien dit avoir découvert, auprès de la mairie de Paris que l'autorisation d'exercer accordée au dentiste a été obtenue, grâce à la présentation d'un « document lapidaire griffonné, signé du seul président du conseil syndical de l'époque (…) autorisant la pose sur la façade de l'immeuble d'une plaque professionnelle de dentiste, laquelle avait été interprétée comme un accord de la totalité des copropriétaires ». Aussi, affirme-t-il être en droit de faire part de ces irrégularités aux copropriétaires et de solliciter l'annulation de l'autorisation préfectorale du dentiste d'exercer dans l'immeuble. D'autant plus que le professionnel dispose d'un scanner dans son cabinet, alors même que le règlement de copropriété interdit l'usage d'appareils de radiologie dans les lieux.


Le Parisien
4 days ago
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« Le nom de la ville claquait bien » : Frank Margerin et son héros Lucien de retour à Malakoff
En un seul coup d'œil, on s'y croirait, plongé dans une case de bande dessinée de Frank Margerin , à discuter attablé à la terrasse du bistrot ou à prendre un verre sur le plateau de Lucien. Le personnage mythique à la banane a retrouvé ses quartiers à Malakoff (Hauts-de-Seine). Sur un mur qui longe la médiathèque dans le centre-ville, l'auteur et illustrateur de la BD « Lucien » signe un croquis original qui rassemble tous les éléments de la banlieue comme il l'aime. Un recoin de gaieté et d'humour qui semble plaire aux passants.