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6 hours ago
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« On a une petite revanche à prendre, j'en ai une aussi » : Ousmane Dembélé et le PSG s'attaquent à du lourd avec le Bayern Munich en Coupe du monde des clubs
Face au Bayern Munich, le PSG entre dans le vif du sujet dans cette Coupe du monde des clubs. Une étape vers le titre qu'il rêve de remporter un mois et demi après la Ligue des champions. Lunettes de soleil, pantalon crème, baskets et chemise blanche impeccable malgré la chaleur étouffante : Nasser al-Khelaïfi a suivi avec attention la dernière séance d'entraînement, hier matin, à la veille du quart de finale du Paris-SG en Coupe du monde des clubs contre le Bayern Munich, dans le stade climatisé d'Atlanta à 12 heures, heure locale (18 heures en France). Installé sous une tente pour se protéger d'un soleil agressif, le président parisien a échangé avec Luis Campos, le conseiller football, le temps de la bonne heure de travail de son équipe. Les deux hommes suivent régulièrement ces ultimes répétitions ensemble. Et Luis Enrique, lorsque les joueurs s'adonnent en fin de séances à des frappes au but, a pris l'habitude de se joindre à eux. Tous les trois discutent, à grands renforts de gestes, parfois. De quoi parlent-ils ? Du mercato probablement un peu, de la forme des uns et des autres sûrement aussi. Et bien entendu de la compétition en cours. Même si, en raison de sa tenue à cette période de l'année et du climat estival qui accompagne le PSG depuis qu'il a mis le pied aux États-Unis, cette virée américaine a des faux airs de vacances ou de tournées promotionnelles, elle n'en demeure pas moins une compétition officielle. Et pour Al-Khelaïfi, l'objectif est clair : la remporter. Le patron qatarien, s'il se retranche derrière un discours humble, en rêve. « Il est trop tôt pour parler de gagner cette compétition, nous ne sommes qu'en quarts de finale, a-t-il confié vendredi aux médias à la sortie de l'entraînement. On avance match par match. On ne pense même pas à la demi-finale. » Pour filer une citation désormais célèbre de son ami Nicolas Sarkozy, on peut imaginer que « NAK » n'y pense pas qu'en se rasant, à cette Coupe du monde des clubs. Vendredi, il l'a défendue avec détermination, comme il le fait depuis le début malgré les critiques récurrentes : « C'est un nouveau marché pour le foot, les clubs européens. C'est bien pour les clubs, les joueurs qui jouent pour la première fois une Coupe du monde. C'est positif. On est fiers d'y participer. » Champion d'Europe, son PSG pourrait aussi devenir champion du monde des clubs, le 13 juillet à New York, un titre supplémentaire qui viendrait encore davantage sublimer une saison déjà historique. Al-Khelaïfi soutient Dembélé pour le Ballon d'Or Comme leur président, Luis Enrique et ses joueurs veulent marquer l'histoire. Pour y parvenir, ils vont déjà devoir passer l'obstacle Bayern Munich, avant peut-être un rendez-vous à la saveur particulière s'il venait à croiser en demi-finales le Real Madrid de Kylian Mbappé. Avant cela, l'opposition face aux Allemands, aux allures de choc de Ligue des champions, s'annonce relevée. Le Bayern est, avec le PSG, l'équipe qui a fait la plus forte impression depuis le début du tournoi. Comme Paris, elle dispose d'un effectif au complet (voir page 27), avec ses Français en forme, à l'image de Michael Olise ou de Kingsley Coman, un ancien de la maison qui avait fait si mal au PSG en finale de la Ligue des champions 2020 en marquant le seul but de la rencontre à Lisbonne. Les affaires sérieuses commencent donc enfin ce midi pour Paris. Et avec elles se profile un enjeu supplémentaire : « On a une petite revanche à prendre, j'en ai une aussi, admet Ousmane Dembélé. Beaucoup de choses ont changé depuis, les joueurs ont clairement élevé le niveau, j'ai élevé le mien aussi. » Le meilleur buteur parisien fait référence au 26 novembre, lors de la phase de ligue de la C1, quand les Munichois s'étaient imposés à domicile (1-0) et que Dembélé - soutenu publiquement vendredi par Al-Khelaïfi dans sa quête du Ballon d'Or - avait été expulsé. Entre-temps, il est vrai que pas mal de choses ont changé. Le PSG est devenu champion d'Europe, il se rêve aussi en roi du monde. C'est le moment de le montrer.


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a day ago
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Avec ses quatre joueurs portugais et son conseiller football Luis Campos, le PSG meurtri lui aussi par les décès de Diogo Jota et son frère
Le PSG a rendu hommage à Diogo Jota et son frère avant l'entraînement, jeudi. Ses quatre joueurs portugais et Luis Campos ont été affectés par le décès accidentel de leurs compatriotes. Têtes baissées, mines graves, ils se sont tous positionnés en cercle sur la ligne du rond central de leur terrain d'entraînement du Fifth Third Stadium de l'université de Kennesaw, jeudi matin peu après 11 heures. Luis Campos, lunettes noires sur le nez, joueurs, staff technique, médical, tontons, personnel administratif au plus près de l'équipe, ils se sont unis dans un moment de recueillement en l'honneur de Diogo Jota et son frère André Silva, décédés accidentellement quelques heures auparavant. Luis Enrique a enlevé sa casquette, Nuno Mendes s'est pris la tête dans les mains, Willian Pacho a fermé les yeux et Vitinha avait le regard dans le vide, comme les autres. Tous ont respecté une très longue minute de silence avant qu'elle ne soit interrompue par une salve d'applaudissements. L'entraînement pouvait commencer par l'habituel toro divisé en deux groupes. Si, très vite, des sourires ont éclairé les visages dès la prise des ballons, le coeur n'y était pas totalement et l'ambiance des jours précédents, si joyeuse et prétexte aux chambrages et discussions en tout genre, laissait place à la retenue. Les Parisiens ont appris la terrible nouvelle au réveil. Et ça a été un choc, notamment pour les quatre Portugais de l'effectif, Nuno Mendes, Vintinha, Gonçalo Ramos et Joao Neves, mais aussi pour Luis Campos, le conseiller football. Les quatre joueurs ont remporté avec Jota et la sélection portugaise, au début du mois de juin, la Ligue des nations en battant l'Espagne en finale (2-2, 5-3 aux t.a.b.). Ils s'étaient aussi croisés en Ligue des champions en mars, lors du huitième de finale contre les Reds (0-1, 1-0, 4-1 aux t.a.b.). « Ils ont été profondément marqués », confirme un proche du groupe parisien. Notamment Vitinha, qui connaissait bien André Silva. Ils ont fait toutes leurs classes dans les sélections de jeunes du Portugal ensemble. Les deux frères décédés ont fait une partie de leur formation au FC Porto, comme lui. Beaucoup d'hommages sur les réseaux sociaux Les Parisiens ont multiplié les hommages dans la journée par le biais de leurs réseaux sociaux en postant des photos noir et blanc accompagnées de messages simples. Joao Neves a ainsi affiché une photo des deux frères avec un coeur, Bradley Barcola la même image, Ousmane Dembélé un cliché du joueur de Liverpool avec un maillot du Portugal. « Quelle nouvelle si déchirante. Mes plus sincères condoléances à leur famille », a écrit en anglais le meilleur buteur parisien. Achraf Hakimi a posté un sobre « rest in peace » (repose en paix) » avec l'emoji des mains jointes. Le PSG y est également allé de son message sur X : « Le club adresse ses sincères condoléances à leur famille, à leurs proches, au club de Liverpool et à la sélection nationale portugaise. Toutes nos pensées les accompagnent en ce moment tragique. » Même si les compatriotes de Diogo Jota et de son cadet auraient sûrement aimé pouvoir se rendre aux obsèques, prévues samedi à 11 heures à Gondomar, le village familial près de Porto, la distance avec les États-Unis et la tenue du quart de finale de Coupe du monde des clubs face au Bayern Munich quelques heures plus tard, rendent ce projet vain. L'avant-match risque d'être chargé en émotions pour les quatre Portugais du PSG. À lire aussi Jota, un footballeur de plus fauché en pleine gloire A Liverpool, des larmes et de la sidération Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Pour voir Pogba, il faudra être patient