Dernières actualités avec #Luxembourg


Le Figaro
26 minutes ago
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Amende réduite pour l'ex-Crédit Suisse (groupe UBS) dans un litige avec l'UE
Le Tribunal de l'UE a confirmé mercredi l'infraction à la libre concurrence reprochée au Crédit Suisse, désormais intégré au groupe bancaire UBS, pour des pratiques remontant à 2011-2012, mais a réduit le montant de l'amende infligée par Bruxelles. Cette amende est ramenée de 83,2 millions d'euros à 28,9 millions, précise dans un communiqué la juridiction établie à Luxembourg, qui pointe du doigt un mauvais mode de calcul de la Commission européenne. Toutefois, le tribunal «confirme la participation de Crédit Suisse à une entente dans le secteur des opérations de change au comptant», est-il souligné. La maison mère UBS, qui avait saisi la justice de l'UE pour faire annuler les sanctions, est déboutée sur le fond. Les moyens qu'elle a invoqués pour contester la décision de la Commission européenne «ne sont pas fondés», tranche le tribunal. UBS a la possibilité de former un pourvoi limité aux questions de droit. Publicité Calcul «erroné» Dans une enquête à plusieurs volets, la Commission européenne avait infligé fin 2021 un total de plus de 344 millions d'euros d'amendes à cinq banques reconnues coupables d'entente sur le marché des opérations de change, entre mai 2011 et juillet 2012. Il s'agissait à l'époque de Crédit Suisse, UBS (les deux étaient des entités distinctes) et des trois établissements britanniques Barclays, HSBC et Royal Bank of Scotland (désormais NatWest). Cette enquête a révélé que des traders chargés des opérations de change au comptant sur certaines devises, agissant au nom des banques sanctionnées et censées être en concurrence, se coordonnaient en fait dans leurs stratégies de négociation. Leurs échanges intervenaient sur des forums de discussion professionnels. Parmi les cinq banques, Crédit Suisse avait été la seule à refuser de coopérer à l'enquête, rappelle le tribunal. La banque s'était vue infliger une amende dans une décision distincte, sans bénéficier des réductions prévues par les procédures de clémence. En définitive, le calcul initial fixant l'amende à 83,2 millions d'euros était «erroné», selon le tribunal. Il estime que la Commission aurait dû se référer aux données produites par le Crédit Suisse sur la valeur des ventes résultant de l'entente anticoncurrentielle.

Le Soir
2 days ago
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Anthony Moris : déboires, consécration à l'Union et maintenant le jackpot en Arabie saoudite
Une page se tourne à l'Union. Après cinq années passées sous le maillot jaune et bleu, Anthony Moris a décidé de réorienter sa carrière et de lier sa destinée à Al-Khaleej qui a officialisé sa venue ce mercredi soir après avoir recruté il y a peu l'attaquant norvégien Joshua King (ex-Bournemouth et Toulouse). À 35 ans, il y a signé un contrat en or de deux saisons (+ une en option). Il devrait en effet gagner un peu moins de dix fois ce qu'il touchait à l'Union ! Une sacrée revanche – financière- sur la vie pour l'international luxembourgeois, qui n'a pas toujours vécu des moments faciles. Et c'est un euphémisme. Formé au Standard, il y commença sa carrière professionnelle le 25 septembre 2011. N'étant jamais parvenu à faire son trou en Cité Ardente, il est prêté à Saint-Trond en janvier 2014 pour six mois. Il se retrouve ensuite au chômage jusqu'au début de l'année 2015. Moment où le FC Malines toque à sa porte. Il accepte la proposition, mais pour un salaire de misère. « J'avais un contrat de 1.000 euros brut par mois, 630 euros net. Comment ne pas me souvenir de ça ? », nous avait-il récemment confié. Victime à deux reprises d'une déchirure des ligaments croisés, en 2015 et 2017 (il avait aussi subi une autre opération au ménisque en 2016), il signe à Virton en 2018, acceptant de redescendre en Nationale 1, soit la troisième division belge. Après deux années passées en Gaume, marquées par la montée de l'Excelsior en Division 1B mais également par des problèmes extra-sportifs, il est repéré par l'Union. Il débarque à Saint-Gilles en 2020, en plein pendant le Covid, La belle aventure peut alors débuter. À 30 ans, sa carrière va enfin décoller.


Le Figaro
4 days ago
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Stéphane Bern se confie sur sa première participation à «Fort Boyard» : «J'avais peur de tout !»
L'animateur de «Secrets d'histoire» a forcé sa nature en expérimentant le célèbre jeu de France 2 pour la bonne cause ce samedi 19 juillet. Stéphane Bern participe pour la première fois à «Fort Boyard» ce samedi 19 juillet sur France 2. Pour l'occasion, l'animateur a formé son équipe et accueilli à ses côtés l'ancien nageur Frédérick Bousquet, la journaliste sportive Virginie Cécilie, l'humoriste Marie S'infiltre, le médecin et animateur Jimmy Mohamed, et l'ancien sportif et présentateur de «Slam» Théo Curin. Tous ont joué au profit de l'association Stand Speak Rise Up !, créée en 2019 par la Grande-Duchesse Maria Teresa de Luxembourg, Chékéba Hachemi et Stéphane Bern. Elle soutient les survivantes de violences sexuelles en zones de conflit et les enfants nés du viol de guerre. Le présentateur se confie sur cette aventure Publicité TV MAGAZINE. - Vous participez pour la première fois à «Fort Boyard». Pourquoi ne l'avez-vous pas fait avant ? Stéphane BERN. - Jusque-là, j'avais toujours refusé car j'avais peur tout simplement. Peur des bestioles, peur du vide... Et puis, il y a eu plusieurs événements. D'abord le Fort Boyard est en restauration, il y a toute une campagne et on m'a demandé d'y participer avec la Fondation du Patrimoine. Je pouvais difficilement le faire sans m'y rendre. Mais m'y rendre juste pour du tourisme n'avait pas de sens non plus. Et puis, j'ai eu envie de participer pour l'association Stand Speak Rise Up ! dont je suis le secrétaire général. J'y suis allé pour la cause. À lire aussi «On n'était pas à côté de la plaque» : Stéphane Bern approuvé par Audrey Crespo-Mara après l'hommage à Ardisson Dans quel état d'esprit étiez-vous avant de commencer l'émission ? J'étais épuisé car je venais de commenter en direct la journée du 8 mai. On m'a mis dans une voiture, on m'a envoyé à Fouras et j'ai tourné tout de suite. C'était vraiment une double épreuve. Mais peut-être c'est ce qui m'a rendu inconscient du danger... Comment avez-vous choisi vos coéquipiers ? J'ai pris une équipe super dynamique avec Frédérick Bousquet et Théo Curin, qui sont tous les deux sportifs. Théo Curin est un garçon très inspirant, il a un mental d'acier. J'étais très impressionné. Frédéric aussi n'a peur de rien, il est follement sympathique. Il y avait aussi Marie s'infiltre, qui me fait rire et a mis de la bonne humeur, Jimmy Mohamed, que je regarde et dont j'écoute les conseils. Et puis, Virginie Cécilie qui est très courageuse. C'était une équipe super. Je me sentais soutenu. Stéphane Bern et son équipe dans «Fort Boyard» Laurent VU - ALP - France Télévisions Que représentait «Fort Boyard» pour vous ? Je regardais en me disant «Comment font-ils pour supporter ça ? Il faut vraiment être dingue pour participer !». Qu'est-ce qui vous stressait le plus ? Toutes les épreuves ! Vraiment, j'avais peur de tout. J'ai peur des bêtes, je n'aime pas le vide, j'ai le vertige... J'ai même le mal de mer quand je prends le bateau, j'ai une petite nature ! Mais j'ai été gagné par deux choses, l'ambiance parce que c'est festif et sympathique. Il y a Passe-Muraille, le Père Fouras, Olivier Minne qui est un copain tout comme Cyril Féraud aussi. C'était joyeux. À lire aussi «Tu t'imaginais un hommage présenté par Stéphane Bern ?» : Tom Villa s'adresse à Thierry Ardisson et ironise Publicité Quels défis avez-vous dû relever ? Une épreuve avec des bestioles que je ne voulais vraiment pas faire. J'ai été mal et j'ai beaucoup hurlé ! C'était affreux. J'ai pensé fort à mon association, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tout donné. J'ai aussi dû remplir un truc d'eau, c'était horrible. J'ai fait trois épreuves et, finalement, j'en garde plutôt un bon souvenir. Après, je ne dis pas que je le referais tout de suite mais je m'en faisais une montagne - ou un Fort si vous préférez - et j'ai passé une bonne journée. « Olivier Minne ne se sentait pas assez aimé » Stéphane Bern Jimmy Mohamed s'est blessé pendant cette journée... Effectivement. C'est vrai que, dans le feu de l'action, on oublie parfois un peu les consignes qui nous sont données. Le Fort Boyard est en danger et va être rénové. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Quand on va sur le Fort, on se rend compte que les dérèglements climatiques impactent directement les monuments. Là-bas, j'ai notamment vu comment l'eau détruisait l'érosion de la pierre. Que pensez-vous du projet ? Le projet est cher mais nécessaire. Il y a une souscription qui a été lancée avec la Fondation du Patrimoine, que je soutiens. Je pense que c'est important aussi que le public y participe parce que le patrimoine, ça se partage. Je pense qu'il nous appartient à tous et que la région, le département ou l'État ne peuvent pas tout faire. Il faudrait aussi que France Télévisions participe à la campagne de dons et la production aussi. Olivier Minne tournait sa dernière saison. Que vous inspire son départ ? On en a un peu parlé, évidemment. C'est vrai que c'était émouvant pour lui. Vous savez, on fait des métiers difficiles et parfois, ceux qui dirigent les chaînes ont le nez dans le guidon à regarder les programmes, à voir ce que ça coûte, à faire des économies... Et ils ne pensent pas forcément à être auprès des animateurs. Or, quand vous mettez vos tripes sur la table pour faire des émissions, de temps en temps, vous avez besoin qu'on vous soutienne, qu'on vous dise merci, qu'on vous encourage. Ce sont des métiers d'affect. Je pense qu'à un moment, Olivier Minne ne se sentait pas assez aimé. Je peux le comprendre. C'est un avertissement lancé aussi aux dirigeants des chaînes. Et puis les animateurs n'ont pas de contrat. Du jour au lendemain on peut vous dire «au revoir et merci». Il n'y a aucune sécurité de l'emploi.


Le Parisien
5 days ago
- Business
- Le Parisien
Luxembourg : deux Françaises meurent percutées par un camion après un arrêt sur l'autoroute
Un accident a causé la mort de deux personnes et blessé une troisième à la frontière entre la France, la Belgique et le Luxembourg ce jeudi, rapportent , RTL Radio Lëtzebuerg et La Voix du Nord . Le drame s'est produit peu avant 19 heures, sur l'autoroute A6 du Luxembourg, au niveau de la commune de Steinfort. Trois passagères s'étaient arrêtées hors de leur voiture pour vérifier un problème sur leur véhicule, selon la police citée par Un camion les aurait alors percutées, causant la mort de deux d'entre elles. Parmi les victimes figurent deux femmes françaises, âgées de 49 et 22 ans. La troisième femme touchée lors de la collision a été transportée à l'hôpital. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. L'autoroute a aussi été fermée le temps de l'intervention des secours. La police du Luxembourg a lancé un appel à témoins pour en savoir davantage sur le drame. Elle est joignable par e-mail à l'adresse


Le Figaro
5 days ago
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- Le Figaro
Onze pays ont repris des contrôles frontaliers au sein de l'espace Schengen
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Depuis 2015, les dérogations à la libre circulation se multiplient en Europe. La Commission surveille mais n'intervient pas. Il y a tout juste un mois, les ministres de l'Intérieur de 29 pays de l'espace Schengen étaient conviés à une croisière à bord du bateau Princesse Marie-Astrid pour célébrer les 40 ans des accords de Schengen, petite ville du Luxembourg située à l'intersection avec la France et l'Allemagne, signés à bord de ce même navire, instaurant la libre circulation des personnes entre ses signataires. À l'époque, cinq pays y participaient (France, Allemagne, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas). Mais la fête d'anniversaire avait un goût amer : le Luxembourg a vivement critiqué la décision récente de l'Allemagne de renforcer ses contrôles à ses frontières avec ses voisins, compliquant la vie des frontaliers au quotidien. Désormais, onze pays ont réintroduit des contrôles, plus ou moins aléatoires et plus ou moins temporaires, à leurs frontières au sein de l'espace Schengen, mettant en péril le principe de la libre circulation. Dernière en date, la Belgique a décidé d'en mettre en place pour l'été…