Dernières actualités avec #MarcoPantani


L'Équipe
22-07-2025
- Sport
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« J'allais gagner le Tour 1998 » : Richard Virenque, vainqueur d'étape au mont Ventoux en 2002, n'a toujours pas digéré l'affaire Festina
À l'occasion du passage du Tour de France au mont Ventoux, là où il avait brillé en 2002, Richard Virenque est revenu sur l'affaire Festina qui a bouleversé sa carrière en 1998, dans un entretien accordé mardi au média belge DH-Les Sports. Vingt-trois ans avant Valentin Paret-Peintre, qui a conquis mardi le mythique Mont Ventoux à l'issue de la 16e étape du Tour de France, Richard Virenque inscrivait lui aussi son nom dans la légende du sommet, en 2002. En marge de ce souvenir, le septuple Maillot à Pois de la Grande Boucle a été interrogé par le journal belge DH-Les Sports sur l'édition 1998, pendant laquelle la célèbre affaire de dopage Festina a entraîné sa disqualification de la course. « Rien ne pouvait m'empêcher de gagner, a assuré l'ancien coureur de 55 ans, grimpé deux fois sur le podium du Tour (3e en 1996, 2e en 1997). À part cette affaire... J'allais gagner le Tour 1998. » Le Varois, jamais testé positif à un produit dopant, contrairement à Marco Pantani notamment, était toutefois passé aux aveux lors du procès de l'affaire, en 2000. Vingt-cinq ans après, Virenque n'a toujours pas digéré. « Dès 1992, je sais que je suis un coureur du Tour. En 1994, je perds trois places et finis 5e à cause du chrono entre Cluses et Avoriaz, énumère-t-il. Grâce à Armel André, je progresse avec, comme point d'orgue, Saint-Étienne 1997 où je finis 2e derrière Jan Ullrich. Le Tour 1998 me tend les bras. »


Le Parisien
12-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« On est devenus un petit pays du cyclisme » : Jonathan Milan, le cache-misère du vélo italien
Ciao Vincenzo, buongiorno Jonathan. Depuis Vincenzo Nibali en 2019 à Val-Thorens, l'Italie attendait une victoire d'étape sur le Tour de France . 113 étapes, un vilain record, sans rien. 113 comme le numéro des secours en Italie. Ce n'est plus la peine d'appeler à l'aide. La longue parenthèse est refermée. Et c'est donc arrivé à Laval à, l'issue d' un sprint parfait que Jonathan Milan, le colosse italien au visage taillé à la serpe, a mis fin à la longue disette. Mais Milan a beau arborer des épaules carrées et 1,93 m sous la toise, son physique ne masque pas un grand désert derrière lui. L'Italie et le cyclisme, c'est une longue histoire de gloire, avec des légendes absolues comme Gino Bartali ou Fausto Coppi, des chasseurs de classiques comme Francesco Moser ou Giuseppe Saronni. Ou un personnage de légende ensoleillée puis ombragée, Marco Pantani dont la vie fut un roman d'amour puis de drames. Mais depuis Vincenzo Nibali, vainqueur du Tour de France en 2014, l'Italie est lentement descendue de selle.