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« Changer d'air m'a aidée » : Sandy Baltimore, comment la jeune pousse du PSG est devenue star en Angleterre
« Changer d'air m'a aidée » : Sandy Baltimore, comment la jeune pousse du PSG est devenue star en Angleterre

Le Parisien

timean hour ago

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« Changer d'air m'a aidée » : Sandy Baltimore, comment la jeune pousse du PSG est devenue star en Angleterre

Pour mesurer l'attractivité d'une joueuse, les entretiens à Clairefontaine avant le début d'une compétition donnent souvent le ton. Sandy Baltimore, comme Marie-Antoinette Katoto ou Kadidiatou Diani , deux de ses meilleures amies, figurait parmi les plus demandées à l'approche de l'Euro 2025 . Pas forcément de quoi l'épanouir : « Je suis une personne introvertie, je suis assez timide. Quand on me voit comme une star, je ne suis pas très à l'aise. » La gauchère de 25 ans va pourtant devoir s'y faire. Sandy Baltimore a changé de dimension ces derniers mois. Elle n'est pas encore une candidate au Ballon d'Or mais la native de Colombes en prend le chemin grâce à un passage réussi du PSG , son club formateur, à Chelsea , où elle a conclu la saison sur le podium des meilleures joueuses d'Angleterre selon la BBC. « Une menace constante sur son côté gauche, écrit le célèbre média britannique. Tous les adversaires ont eu du mal à la contrôler. »

« Elle aimerait être la meilleure joueuse du monde, mais sans les médias » : Marie-Antoinette Katoto, une star qui fuit la lumière
« Elle aimerait être la meilleure joueuse du monde, mais sans les médias » : Marie-Antoinette Katoto, une star qui fuit la lumière

L'Équipe

time5 hours ago

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« Elle aimerait être la meilleure joueuse du monde, mais sans les médias » : Marie-Antoinette Katoto, une star qui fuit la lumière

Attaquante phare de l'équipe de France, qui débute samedi son Euro contre l'Angleterre (21 heures), Marie-Antoinette Katoto cultive sa discrétion depuis ses débuts. Ceux qui l'ont croisée décryptent un personnage introverti, complexe, mais doté d'un fort caractère. Nous sommes le 15 avril 2019, alors qu'un immense incendie ravage la cathédrale Notre-Dame de Paris, Marie-Antoinette Katoto, 20 ans, reçoit à Clairefontaine son deuxième titre de suite de meilleure espoir de D1 féminine. Avec 22 buts inscrits en 20 matches, l'attaquante du PSG a de nouveau survolé la saison, faisant mieux que la précédente, où elle avait marqué à 21 reprises en 21 rencontres de Championnat. Terreur des gardiennes adverses, elle est une jeune femme timide, protégée par l'attachée de presse de son club, qui s'avance, un peu tendue, devant la demi-douzaine de micros dirigés vers elle. « Depuis l'année dernière, j'apprends et j'avance petit à petit avec toute cette médiatisation, c'est très dur pour moi, reconnaît-elle d'une voix fluette. Mais je progresse. Malheureusement, je pense que cela ne va pas s'arrêter maintenant. » « Elle ne savait pas dire les choses. Dès qu'elle passait par le discours, avec nous, les adultes, c'était plus compliqué » Gilles Eyquem, ancien sélectionneur de l'équipe de France U19 et U20 Relancée sur le poids de cette mise en lumière médiatique, « MAK » développe : « C'est quelque chose de nouveau, je ne m'y attendais pas vraiment. Ça m'a posé problème au niveau de mes proches, quand ils lisent certaines choses. Des fois, ça fait plaisir, d'autres fois, c'est plus embêtant. » Six ans après cet épisode assez révélateur de sa personnalité, l'attaquante des Bleues (55 sélections, 38 buts) s'est davantage ouverte, même si elle refuse de s'exprimer dans nos colonnes depuis plusieurs saisons. Devenue une figure reconnue du football français au féminin, Katoto n'est pas celle qui va chercher à se mettre sous les projecteurs. « Elle aimerait être la meilleure joueuse du monde, mais sans les médias », nous confiait un proche l'an dernier. La naissance médiatique de Katoto remonte à l'été 2016 alors qu'elle dispute l'Euro U19. À 17 ans, elle termine meilleure buteuse de la compétition (6 réalisations), avec notamment un but lors de la finale remportée contre l'Espagne d'une certaine Aitana Bonmati (2-1). C'est donc précédée d'une réputation flatteuse qu'elle arrive à la Coupe du monde U20 avec les Bleuettes, en France en 2018, sorte de répétition avant celle des grandes qui aura lieu un an plus tard dans l'Hexagone... sans Katoto. Gilles Eyquem, le sélectionneur de l'époque, qui l'avait déjà eue en U19, se souvient de ce tournoi pour lequel il avait choisi de lui donner le brassard, dans l'optique qu'elle s'ouvre aux autres. « Elle était déjà la leader technique sur le terrain, se remémore l'ancien coach, désormais à la retraite. J'avais envie qu'elle puisse s'exprimer encore plus, qu'on lui montre la confiance qu'on pouvait lui attribuer. Son talent était là. Mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé, elle n'était pas heureuse durant cette Coupe du monde. » Le poids d'un brassard trop lourd à porter pour elle ? « Je ne sais pas, souffle Eyquem. On en a discuté, je lui ai proposé de le lui retirer. Elle ne savait pas dire les choses. Dès qu'elle passait par le discours, avec nous, les adultes, c'était plus compliqué. » En dehors du terrain, Katoto vit pourtant des moments où elle sourit et a même quelques fous rires avec les joueuses dont elle est proche, parmi lesquelles la solaire Selma Bacha, qui fait le lien avec celles avec lesquelles le courant ne passe pas forcément. « Elle a un côté renfermé, timide, elle se livre difficilement, a un jardin secret, dévoile Pierre-Yves Bodineau, son ancien entraîneur chez les jeunes au PSG. Elle ne montre pas ses émotions alors qu'elle est très sensible. Ça peut être pesant car elle a une grosse aura. Quand elle va, tout va. » Marquée très jeune par la disparition de son père En discutant avec une vieille connaissance de la joueuse, qui a préféré garder l'anonymat, on commence à percer un peu mieux le mystère d'une joueuse au talent indéniable mais qui renvoie l'image d'une femme très introvertie. « Ce n'est pas de l'arrogance, elle n'est pas du tout hautaine, assure d'emblée cette personne qui l'a connue à l'adolescence. Elle a juste été profondément marquée par le décès de son papa, elle avait cinq ou six ans quand c'est arrivé. Ça a été pour elle une trace indélébile. Cela l'avait profondément marquée et elle s'est renfermée sur elle-même. Mais, pourtant, une fois qu'elle t'accepte dans sa bulle, dans son monde, c'est une fille qui aime bien déconner. Regardez en équipe de France, c'est elle qui tape sur les murs pour donner le rythme des chants. » Melvine Malard, sa coéquipière en sélection, confirme ce statut à part. « Marie, c'est un exemple, je l'aime. C'est la star de l'équipe, c'est notre Marie à nous. » Une Marie qui s'est imposée peu à peu comme une leader et qui, même si elle ne veut plus entendre parler de brassard, sans doute traumatisée par son expérience en U20, a un rôle central dans cette équipe. « Je ne vais pas devenir une autre personne, confiait-elle en novembre 2024 à l'AFP. La dernière expérience que j'ai eue, cela s'est mal passé. Cette question m'a très souvent été posée par mes coaches, mais ce n'est pas quelque chose qui me correspond. » « A chaque fois qu'on l'attend, c'est compliqué. Donc là (à l'Euro), elle peut surprendre tout le monde. Il faut juste qu'elle "switche" mentalement » Pierre-Yves Bodineau, entraîneur de Marie-Antoinette Katoto chez les jeunes du PSG En revanche, elle s'exprime beaucoup mieux et sait dire quand elle n'est pas d'accord. « Elle a un fort caractère, s'il y a des injustices, elle va être la première à se lever et faire front », rappelle sa connaissance. Un trait de personnalité aperçu lors de sa récente altercation avec Angelo Castellazzi, le directeur sportif du PSG. « Elle a beaucoup d'amis, elle est très entourée, poursuit notre témoin. Elle ne reste pas dans son coin sans parler avec personne. Il s'est passé énormément de choses dans sa vie qui l'ont construite et qui font qu'elle est ce qu'elle est aujourd'hui. Elle fuit la lumière, c'est une réalité, mais dans sa vie quotidienne, elle est bien avec beaucoup de monde. » Quelques années après leurs aventures chez les jeunes, Eyquem regrette pourtant toujours « de ne pas lui avoir offert l'opportunité d'exprimer toutes ses qualités » durant la Coupe du monde U20 2018, conclue à la 4e place. « Elle est restée très en dedans, nous avons peut-être trop attendu d'elle. » « À chaque fois qu'on l'attend, c'est compliqué, répond Bodineau. Donc là (à l'Euro), elle peut surprendre tout le monde. Il faut juste qu'elle "switche" mentalement. » À en croire Laurent Bonadei, le sélectionneur, Katoto (26 ans), qui a réglé son avenir en club avant l'Euro en signant un contrat de quatre ans avec l'OL Lyonnes, se sent plutôt bien à l'heure d'aborder sa troisième grande compétition avec les Bleues, malgré une saison compliquée au PSG (12 buts en 22 matches de Championnat). « Elle a besoin d'être dans son univers, a remarqué Bonadei. Je profite par moments d'un petit instant pour aller lui parler. C'est une grande joueuse, une arme redoutable pour nous. Quand on a une attaquante de ce calibre-là, qui peut déverrouiller une défense et débloquer le compteur, c'est très utile. » Sur le terrain, Katoto n'a vraiment pas peur de prendre la lumière. À lire aussi Faut-il s'inquiéter pour Katoto à une semaine de l'Euro ? Geyoro : «Je trouve toujours quelque chose pour vanner» Gondomar pleure ses enfants Diogo Jota et André Silva Les joueurs du PSG bien entourés

Mercato : Korbin Albert rejoint officiellement OL Lyonnes après avoir quitté le PSG
Mercato : Korbin Albert rejoint officiellement OL Lyonnes après avoir quitté le PSG

L'Équipe

time20 hours ago

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Mercato : Korbin Albert rejoint officiellement OL Lyonnes après avoir quitté le PSG

La milieu américaine Korbin Albert (21 ans) a signé un contrat de trois ans avec OL Lyonnes après avoir quitté le Paris Saint-Germain. Après deux saisons et demie au PSG, Korbin Albert va poursuivre sa carrière dans un autre club d'Arkema Première Ligue. Alors que Paris a officialisé son départ jeudi, OL Lyonnes a annoncé ce vendredi après-midi l'arrivée de la milieu de terrain de 21 ans, qui a paraphé un contrat de trois ans, jusqu'en 2028, avec les championnes de France, comme révélé par Le Parisien début juin. Elle rejoindra notamment Marie-Antoinette Katoto, qui s'est engagée pour quatre ans avec l'équipe rhodanienne il y a quelques semaines. Passée par l'université de Notre Dame et championne olympique en 2024, Albert compte 26 sélections avec les États-Unis.

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