Dernières actualités avec #MarineNationale


Le Parisien
14-07-2025
- Le Parisien
Pour la première fois, les atomiciens défilent en bloc pour le 14 juillet, la Marine nationale en recrute
Ils sont formés à Cherbourg, Toulon et à Brest. Ils opèrent sur le porte-avions Charles-de-Gaulle , ou sur les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), à Toulon et sur les sous-marins lanceurs d'engins (SNLE), à L'Ile-Longue , en rade de Brest (Finistère). Les atomiciens sont des marins spécialisés dans la manipulation, le suivi et le pilotage d'une chaufferie nucléaire sur un bâtiment et peuvent aussi occuper d'autres postes variés au sein de la Marine Nationale, que ce soit dans la chimie ou dans l'administration. Pour la première fois de leur histoire, ils s'apprêtent à défiler, en bloc, pour le traditionnel grand défilé du 14 juillet, à Paris. Mais pourquoi maintenant ? « Il y a deux dates anniversaires, explique Martin Muret, directeur de l'école de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire, à Toulon. Ce sont les 80 ans du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). » « Mais, en ce qui concerne spécifiquement la Marine, ce sont aussi les 70 ans du lancement du premier sous-marin à propulsion nucléaire (le projet Q244) – une révolution, pour l'époque. C'étaient deux bonnes raisons de mettre en lumière des unités spéciales des forces armées, le nucléaire étant une spécificité et un élément structurant de la Marine nationale. » Cela tombe bien pour l'image de la Marine nationale qui recrute aussi bien en interne qu'en externe . D'autant que deux nouvelles formations ont ouvert en son sein : un BTS Maintenance des systèmes nucléaires (30 places) et le BUT Génie industriel et maintenance (24 places). Les formations sont dispensées à l'EAMEA, l'École des applications militaires de l'énergie atomique , basée à Querqueville, dans la Manche qui prépare également au métier d'atomicien de propulsion navale, juste après le bac. C'est la seule école militaire française à offrir un cursus diplômant de troisième cycle de l'enseignement supérieur, sous l'égide de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Avis aux amateurs qui ont envie de prendre la mer…


Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Koko de Port-Blanc», la voix de Charles de Gaulle qui a rallié les Bretons à la France libre
Réservé aux abonnés RÉCIT - La ville de Vannes vient d'inaugurer une rue au nom de Charles-Marie Guillois, jeune marin du Trégor qui a traduit et lu l'appel du 18 Juin en langue bretonne sur Radio Londres, participant au ralliement de tant de Bretons à la France libre des premiers temps. En ce jour de juin 1940, les cloches de l'église de Penvénan sonnent lugubrement. On s'apprête à célébrer l'office à la mémoire des Trépassés. Le 18 au soir, l'aviso Vauquois a appareillé de Brest pour accompagner une flottille française en route vers l'Angleterre. La nuit tombait en mer d'Iroise quand, au large du Conquet, il a sauté sur une mine dérivante lâchée par un avion de la Luftwaffe. L'explosion de la chaudière et des munitions du bord a coupé en deux le bâtiment qui a sombré à une encablure de la tourelle de la Grande Vinotière. Parmi l'équipage de 150 hommes, on compte moins de 15 survivants. Un gars de Penvénan, Charles-Marie Guillois, était à bord. La messe pour le malheureux est sur le point de commencer quand une voisine courre prévenir la mère du disparu. Sur une radio nasillarde, après avoir écouté l'appel du 18 Juin en breton, elle vient d'entendre un étrange message, en breton toujours. « Me zo Koko deus Porz-Gwenn » (« je suis Koko de Port-Blanc »), disait…


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Un obus de la Seconde Guerre mondiale découvert et neutralisé par les démineurs sur une plage près de Saint-Nazaire
Découvert vendredi dernier le long du littoral atlantique, un engin datant de la Seconde Guerre mondiale a été neutralisé samedi au Pouliguen, par une équipe spécialisée venue de Brest. Une arme de guerre sur la côte sauvage. Un obus datant de la Seconde Guerre mondiale a été découvert vendredi, le 4 juillet, sur le littoral escarpé du Pouliguen (Loire-Atlantique), au nord de Saint-Nazaire. Alertées, les autorités ont aussitôt mis en place un périmètre de sécurité autour de la munition. L'engin explosif a été neutralisé samedi soir par des démineurs de la Marine nationale, venus de Brest. «Bien qu'éventré, l'obus contenait toujours une charge explosive», a indiqué lundi matin la mairie du Pouliguen, en précisant qu'aucun autre engin n'a été retrouvé malgré un passage au peigne fin du secteur par l'unité spécialisée. Par précaution, l'accès à la plage et la baignade ont été interdits au public entre vendredi et samedi. Publicité L'obus avait été identifié vendredi en milieu d'après-midi, par deux promeneurs, dont un ancien militaire. «J'ai d'abord cru que c'était un bout de ferraille, mais quand je me suis approché j'ai vu le ressort en cuivre. C'était le détonateur au bout de l'obus», a-t-il témoigné pour nos confrères de Presse Océan . Selon lui, l'engin neutralisé samedi pourrait avoir été un obus de mortier allemand.


Le Parisien
05-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Une « autoroute » de la drogue dans le Pacifique Sud : les autorités françaises sur le qui-vive
Le Pacifique Sud serait-il en passe de devenir une nouvelle plaque tournante du narcotrafic ? C'est une crainte que les autorités françaises ne cachent plus face à de puissants cartels sud-américains prêts à tout pour traverser les archipels de l'océan Pacifique et rejoindre l'Australie, où un kilo de cocaïne peut se vendre jusqu'à 240 000 dollars, soit six fois plus cher qu'aux États-Unis. Preuve que cet immense espace maritime est en train d'être transformé en « autoroute » de la drogue, les autorités françaises ont récemment multiplié les saisies de cocaïne. Si les douanes de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie ont découvert plus de 200 kg de pains de cocaïne dissimulés dans des panneaux d'isolation de conteneurs réfrigérés fin mars, c'est une affaire record et inédite que viennent de boucler la Marine nationale et la police nationale.