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Budget, économies: François Bayrou à l'heure des choix
Budget, économies: François Bayrou à l'heure des choix

Le Figaro

time30 minutes ago

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Budget, économies: François Bayrou à l'heure des choix

Réservé aux abonnés Le premier ministre présente ce mardi après-midi ses orientations pour réaliser 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Le voici au pied de « l'Himalaya ». Depuis qu'il est à Matignon, François Bayrou a pris l'habitude de comparer à l'ascension du toit du monde la tâche de remettre la France sur les rails du sérieux budgétaire. Le premier ministre présente ce mardi à 16 heures ses orientations pour atteindre un objectif d'économies qu'il a chiffré à 40 milliards d'euros, afin de réduire le déficit public à 4,6 % du PIB en 2026 (contre 5,4 % visés en 2025). Les enjeux sont immenses : la crédibilité financière de la France, mais aussi sa stabilité politique, puisque François Bayrou sera à la merci d'une motion de censure des oppositions lors de la session budgétaire du Parlement à l'automne. Sur la forme, le premier ministre organise ce mardi un décalque de la conférence sur les finances publiques qu'il avait tenue en avril pour tenter d'alerter l'opinion sur la situation des comptes de la nation, mais cette fois avec l'objectif de passer du constat à l'action. Il prendra la parole devant la presse…

Le précédent Pierre Mendès France qui inspire François Bayrou
Le précédent Pierre Mendès France qui inspire François Bayrou

Le Figaro

time2 hours ago

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Le précédent Pierre Mendès France qui inspire François Bayrou

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - À l'approche de l'épreuve budgétaire, le premier ministre s'est choisi pour modèle son illustre prédécesseur, dont le passage éclair à Matignon a laissé une influence durable. François Bayrou aime les comparaisons historiques. Il y a bien sûr son « ami » Henri IV, palois comme lui, auquel le premier ministre voue un culte politique et personnel. Puis, son lointain prédécesseur Pierre Mendès France (1954-1955), dont le centriste se verrait bien embrasser le même destin. « Il est resté sept mois à Matignon, et on en parle encore, car il est apparu aux yeux de tous que cet homme disait la vérité », a-t-il souligné en juin dernier dans La Tribune Dimanche. Le démocrate-chrétien a bon espoir d'égaler à la rentrée la brève longévité de son illustre modèle. Mais l'étau se resserre au fil des jours autour du premier ministre. Il lui faut d'abord dévoiler ce mardi ses orientations budgétaires, avant de les soumettre au Parlement cet automne. Le Rassemblement national, qui a jusque-là épargné François Bayrou, menace cette fois de joindre ses voix à la gauche pour renverser le gouvernement. À lire aussi Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre» Ce n'est donc pas un hasard si le maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques) se…

Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»
Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»

Le Figaro

time3 days ago

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Guillaume Tabard : «Sur les finances publiques, François Bayrou condamné à surprendre»

Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Pour être cru, le premier ministre doit être d'abord entendu. Voilà pourquoi il doit obtenir ce fameux effet «waouh», prouvant qu'il se passe enfin quelque chose. Surprendre. Par son audace et par son habileté. C'est l'envie de François Bayrou, à la veille de son rendez-vous de vérité sur les finances publiques. Et c'est une obligation s'il ne veut pas que son bail à Matignon, si longtemps attendu par lui, soit rangé au rayon des occasions manquées. Bayrou est conscient du scepticisme qu'il suscite. Il est critiqué pour son inaction, moqué pour son style, suspecté de ne chercher qu'à durer, rejeté par l'opinion, recadré en public par un président de la République qui, en privé, lui chercherait déjà un successeur. Pour la quasi-totalité des acteurs politiques, à commencer par ceux qui le soutiennent, la question n'est pas de savoir s'il va tomber, mais quand. Pour reprendre son image fétiche, le chef du gouvernement entreprend l'ascension de « l'Himalaya » des finances publiques dans la pire des purées de pois. L'effet «waouh» Pour rebondir, François Bayrou n'a donc pas d'autre choix que de surprendre mardi. En n'ayant pas la main qui tremble. Si son diagnostic…

Budget : Bayrou verrouille à double tour avant ses annonces du 15 juillet
Budget : Bayrou verrouille à double tour avant ses annonces du 15 juillet

Le Parisien

time4 days ago

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Budget : Bayrou verrouille à double tour avant ses annonces du 15 juillet

C'est peu dire que le suspense reste entier. À quatre jours, mardi 15 juillet, de sa conférence de presse censée présenter un grand plan de redressement des finances publiques chiffré à 40 milliards d'euros d'économie pour le budget 2026, François Bayrou fait ce qu'il sait encore faire de mieux : brouiller les pistes. Samedi, en fin de matinée, il recevra à Matignon ses ministres de Bercy ( Éric Lombard et Amélie de Montchalin ), du Travail (Catherine Vautrin et Astrid Panosyan), puis de l'Aménagement des territoires (François Rebsamen) pour une nouvelle réunion sur le sujet.

Comment Emmanuel Macron tente d'influencer le budget de François Bayrou
Comment Emmanuel Macron tente d'influencer le budget de François Bayrou

Le HuffPost France

time5 days ago

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Comment Emmanuel Macron tente d'influencer le budget de François Bayrou

POLITIQUE - Derrière l'épaule. François Bayrou réunit ses principaux ministres pour un dîner de travail ce mercredi 9 juillet au soir à Matignon une semaine avant ses annonces très attendues sur le prochain budget. Tous les caciques chargés de phosphorer sur cette feuille de route épineuse seront autour de la table. Tous ? Pas tout à fait. Le président de la République manquera à l'appel. Rien d'anormal bien sûr du point de vue institutionnel, compte tenu de la position d' Emmanuel Macron, en retrait forcé depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. Question enjeux et circonstances politiques en revanche, c'est une tout autre histoire. Depuis plusieurs semaines, le chef de l'État fait tout pour remettre une main sur la barre du gouvernail. Même sur les questions budgétaires. Un retour au premier plan que son entourage justifie par les prérogatives qui lui restent dans sa besace, même en période de presque cohabitation. À savoir : chef des armées et garant de l'indépendance de la France. Les prescriptions de Macron Partant de là, le président de la République s'autorise quelques conseils et préconisations qui peuvent, en réalité, avoir valeur de ligne rouge. Ceci, sur deux questions précises : le réarmement du pays, et la préservation de son bilan économique et fiscal. En clair, le locataire de l'Élysée souhaite des moyens supplémentaires pour les armées, mais sans augmentation d'impôts. Même celles qui toucheraient les entreprises ou les ménages les plus aisés. Une question de cohérence, selon lui, avec sa logique économique dite du « ruissellement. » C'est d'ailleurs le message qu'il a fait passer, en personne, lundi, en recevant plusieurs ministres à l'Élysée pour parler précisément des arbitrages à attendre sur le budget. Selon les indiscrétions de plusieurs médias, le chef de l'État a offert un laïus à ses convives (François Bayrou et les patrons de Bercy Éric Lombard et Amélie de Montchalin notamment) sur « l'importance de la politique de l'offre, qui porte ses fruits » et la nécessité de « veiller à une stabilité fiscale. » Avec quelle influence sur la feuille de route présentée mercredi prochain ? Difficile à dire. Éviter le cas Barnier Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron fait tout pour être entendu. Et éviter la réédition du cas Michel Barnier. À l'automne dernier, le président de la République avait effectivement coupé tous les liens avec son Premier ministre, de droite, avant d'assister ronchon mais impuissant à la création d'un impôt exceptionnel - et temporaire - sur les très hauts revenus et les entreprises les plus bénéficiaires. Un « effort » qui relève du crime lèse-majesté en macronie, mais finalement reconduit par François Bayrou à son arrivée à Matignon. Six mois plus tard, il n'est donc pas anodin de voir le président de la République s'activer pour éviter pareille déconvenue. En coulisses, quand il reçoit les huiles de son camp pour prêcher la bonne parole. Mais également en public, quand il recadre ses ministres trop allants à l'idée de détricoter sa politique écologique et fiscale (« il ne faut pas revenir en arrière ») ou quand il s'épanche sur les budgets militaires. C'est le deuxième cheval de bataille du chef de l'État, depuis au moins mars dernier. Souvenez-vous lors d'une allocution centrée sur les bouleversements géopolitiques nés du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Emmanuel Macron avait effectivement réclamé au gouvernement de lui présenter un plan d'effort crédible pour réarmer la France - et donc dépenser davantage. Dans le costume, ici, de chef des armées. Pression jusqu'au dernier moment Certes, il attend toujours que le Premier ministre formule ses propositions en la matière. Mais il est intéressant de noter que le locataire de l'Élysée va mettre la pression sur son allié centriste jusqu'au dernier moment. Il doit effectivement prononcer un discours devant les armées dimanche 13 juillet, soit deux jours avant que François Bayrou passe son grand oral. La teneur de cette prise de parole est connue à l'avance : pour rester libre dans une Europe souveraine, la France doit faire un effort sur ses budgets militaires. Comme, du reste, les pays de l'Otan soumis à la pression de Donald Trump. Pour Emmanuel Macron, il s'agira de pousser les feux au maximum, depuis l'hôtel de Brienne, avant le grand oral du chef du gouvernement, réputé assez têtu - même face aux désidératas de Jupiter. Plus largement, la conférence de presse du Béarnais et les semaines qui vont suivre agiront comme un révélateur de l'influence qu'il reste au chef de l'État. Or, ces derniers mois n'ont pas de quoi le rassurer : des frondeurs ont effectivement émergé au sein de ses propres troupes et sur plusieurs votes (la loi « simplification » par exemple). Pour Emmanuel Macron, aussi, le 15 juillet s'annonce risqué.

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