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Le Figaro
6 days ago
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«L'amour total, la compassion et la sagesse» : l'émouvante photo de Richard Gere avec le Dalaï-Lama pour ses 90 ans
Converti au bouddhisme depuis 1982, l'acteur américain a participé aux célébrations du 90e anniversaire du Dalaï-Lama, ce dimanche 6 juillet, à McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde. C'est un événement qu'il n'aurait manqué pour rien au monde. Ce dimanche 6 juillet, Richard Gere était au monastère du quartier de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde, pour célébrer le 90e anniversaire de son ami de longue date, le Dalaï-Lama. L'acteur américain s'est approché du chef spirituel tibétain pour échanger quelques mots avec lui, avant d'embrasser sa main. Un moment particulièrement émouvant : sur les photos, le Dalaï-Lama, drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, penche sa tête contre celle de Richard Gere, vêtu d'une chemise en lin bleu marine, et pose son autre main sur les cheveux blancs de l'acteur pendant que ce dernier l'embrasse avec douceur. «C'est un jour joyeux pour célébrer cette vie extraordinaire. Nous n'avons jamais vu quelqu'un comme lui, qui incarne l'altruisme, l'amour total, la compassion et la sagesse», a ensuite déclaré la star des Moissons du ciel lors d'un discours. Publicité Richard Gere est arrivé en Inde le 30 juin pour participer aux festivités consacrées au 90e anniversaire du chef spirituel, qui se sont déroulées sur une semaine. Il faisait partie des 7000 fidèles présents pour l'événement organisé en l'honneur de Tenzin Gyatso (de son vrai nom, NDLR), exilé en Inde depuis sa fuite de la répression chinoise au Tibet, en 1959. Une figure paternelle Sa présence est loin d'être surprenante, Richard Gere entretenant une amitié de longue date avec le Dalaï-Lama, dont il a croisé le chemin pour la toute première fois lors d'un voyage en Inde, en 1981. Bouleversé par leur rencontre, il se convertit au bouddhisme un an plus tard, en 1982. Le Dalaï-Lama devient non seulement son mentor et son guide spirituel, mais aussi une figure paternelle pour l'acteur. Leur lien motive Richard Gere à s'engager en faveur de la cause tibétaine. En 1987, il cofonde à New York la Tibet House, une institution dédiée à la préservation de la culture tibétaine. Ce projet soutenu par le Dalaï-Lama le rapproche davantage du chef spirituel. Il devient ensuite, en 1993, le président de la campagne internationale pour le Tibet, qui promeut les droits de l'homme et les libertés démocratiques pour le peuple tibétain. La même année, Richard Gere est banni des Oscars après avoir profité de la cérémonie pour dénoncer l'occupation du Tibet par la Chine et sa «situation horrible en termes de droits de l'homme». Dans une interview accordée au Hollywood Reporter le 18 avril 2017, l'acteur confie avoir été écarté de plusieurs blockbusters américains en raison de ses prises de position qui auraient pu, selon les réalisateurs, faire fuir le public chinois. Peu importe pour Richard Gere, dont l'engagement n'a jamais faibli. Le Dalaï-Lama l'a remercié en 2010 en lui offrant sa bénédiction. L'acteur et le chef spirituel se voient régulièrement, lors d'événements internationaux, de cérémonies religieuses et de projets culturels.


La Presse
7 days ago
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Le dalaï-Lama célèbre son 90e anniversaire
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (McLeod Ganj) Le dalaï-Lama a fêté ses 90 ans dimanche « en simple moine bouddhiste » avec une prière en faveur de la paix, au terme d'une semaine de célébrations dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil. Agence France-Presse « Je ne suis qu'un simple moine bouddhiste, d'habitude je ne participe pas aux célébrations d'anniversaire », a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre « encore 30 ou 40 ans ». Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières. Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde où le dalaï-Lama passe l'essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet. PHOTO NIHARIKA KULKARNI, AGENCE FRANCE-PRESSE Les célébrations pour le 90e anniversaire du dalaï-Lama ont eu lieu au monastère de McLeod Ganj, le 6 juillet 2025. Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d'état civil) n'a pu éviter le lourd sujet de l'après, alors que la Chine entend bien choisir un successeur à sa main. Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l'institution serait « perpétuée », déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être « approuvé par le gouvernement central ». L'actuel dalaï-Lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera « forcément né dans le monde libre ». La responsabilité de désigner un successeur « reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le dalaï-Lama », attestait-il. « Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question ». « Le voir fêter ses 90 ans aujourd'hui me comble de bonheur, mais m'emplit aussi d'une profonde tristesse », a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l'Inde. « Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m'apporte de la joie, mais parfois son âge m'inquiète ». « Symbole durable d'amour » PHOTO NIHARIKA KULKARNI, AGENCE FRANCE-PRESSE Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l'âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet. Ce vaste territoire himalayen, d'une taille comparable à celle de l'Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n'y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde. Le chef spirituel a reçu dimanche les vœux du premier ministre du pays qui l'héberge. « Je me joins aux 1,4 milliard d'Indiens pour adresser nos vœux les plus chaleureux à Sa Sainteté le dalaï-Lama pour ses 90 ans », a déclaré dans un communiqué Narendra Modi. « Il est un symbole durable d'amour, de compassion, de patience et de discipline morale », a-t-il ajouté, lui souhaitant une « bonne santé et une longue vie ». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était « engagé dans la promotion du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales des Tibétains ». D'autres personnalités comme les anciens présidents des États-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l'acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l'œuvre du dalaï-Lama. PHOTO NIHARIKA KULKARNI, AGENCE FRANCE-PRESSE L'acteur Richard Gere a assisté à la cérémonie pour l'anniversaire du dalaï-Lama. L'anniversaire de ce dernier marque l'aboutissement d'une semaine entière de célébrations en l'honneur de l'un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements. « Bien qu'il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l'esprit en cultivant un bon cœur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde », a-t-il fait valoir dimanche. « Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur ». La fête s'est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants : « Joyeux anniversaire ».


24 Heures
7 days ago
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Le dalaï-lama fête son 90e anniversaire avec une prière pour la paix
En exil dans l'Himalaya indien depuis 1959, le Tibétain a été célébré devant des milliers de fidèles. La question de sa succession face aux prétentions chinoises plane sur les festivités. Publié aujourd'hui à 10h37 Le chef spirituel tibétain, le dalaï-lama, assiste à une cérémonie d'offrande de prières de longue vie au temple tibétain principal de McLeod Ganj, le 5 juillet 2025. AFP Le dalaï-lama a fêté ses 90 ans dimanche «en simple moine bouddhiste» avec une prière en faveur de la paix, au terme d'une semaine de célébrations dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil. «Je ne suis qu'un simple moine bouddhiste, d'habitude je ne participe pas aux célébrations d'anniversaire», a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre «encore 30 ou 40 ans». Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières. Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde où le dalaï-lama passe l'essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet. Un successeur né «dans le monde libre» Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d'état civil) n'a pu éviter le lourd sujet de l'après, alors que la Chine entend bien choisir un successeur à sa main. Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l'institution serait «perpétuée», déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être «approuvé par le gouvernement central». L'actuel dalaï-lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera «forcément né dans le monde libre». La responsabilité de désigner un successeur «reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le dalaï-lama», attestait-il. «Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question». Identifié comme la réincarnation de son prédécesseur «Le voir fêter ses 90 ans aujourd'hui me comble de bonheur, mais m'emplit aussi d'une profonde tristesse», a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l'Inde. «Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m'apporte de la joie, mais parfois son âge m'inquiète». Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l'âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du Prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet. Ce vaste territoire himalayen, d'une taille comparable à celle de l'Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n'y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde. «Symbole d'amour et de compassion» Le chef spirituel a reçu dimanche les vœux du premier ministre du pays qui l'héberge. «Je me joins aux 1,4 milliard d'Indiens pour adresser nos vœux les plus chaleureux à Sa Sainteté le dalaï-lama pour ses 90 ans», a déclaré dans un communiqué Narendra Modi. «Il est un symbole durable d'amour, de compassion, de patience et de discipline morale», a-t-il ajouté, lui souhaitant une «bonne santé et une longue vie». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était «engagé dans la promotion du respect des droits humains et des libertés fondamentales des Tibétains». D'autres personnalités comme les anciens présidents des États-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l'acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l'œuvre du dalaï-lama. Un des dirigeants religieux les plus populaires L'anniversaire de ce dernier marque l'aboutissement d'une semaine entière de célébrations en l'honneur de l'un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements. «Bien qu'il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l'esprit en cultivant un bon cœur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde», a-t-il fait valoir dimanche. «Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur». La fête s'est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants: «Joyeux anniversaire». Sur le dalaï-lama Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
05-07-2025
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- Le Figaro
À la veille de ses 90 ans, le Dalaï-Lama rêve de vivre «encore 30 ou 40 ans»
Très inquiet face aux velléités de la Chine de choisir sa réincarnation, le leader tibétain espère prolonger sa vie sur cette terre. Sa succession ouvrira un gouffre politique, une occasion pour la Chine de placer ses pions. Le Dalaï-Lama le sait et, à la veille de son 90e anniversaire, il a émis samedi le rêve de vivre «encore 30 ou 40 ans» lors d'une prière aux côtés de milliers de fidèles à McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Le chef spirituel et politique de la communauté tibétaine, qui a confirmé mercredi qu'un successeur - sa «réincarnation» - serait bien désigné à sa mort, sera à l'honneur pendant une semaine de festivités. «Jusque-là, j'ai fait de mon mieux et (...) j'espère vivre encore 30 ou 40 ans, en continuant à servir les êtres sensibles et le Dharma (les enseignements, NDLR) de Bouddha», a déclaré Tenzin Gyatso - c'est son nom de naissance - drapé dans ses traditionnelles robes bordeaux et son châle jaune. Publicité La Chine est «obsédée» par sa suite En 1937, Tenzin Gyatso est devenu, à deux ans, le 14e Dalaï-Lama, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Depuis sa fuite du Tibet en 1959, neuf ans après l'invasion de la Chine communiste, le père spirituel des Tibétains, récompensé par le prix Nobel de la paix en 1989, passe l'essentiel de son temps en Inde, à McLeod Ganj. Selon notre correspondant Sébastien Falletti, la Chine est «obsédée» par la réincarnation de celui qu'elle présente comme un dangereux «séparatiste». Xi Jinping ne cache pas son intention de désigner son héritier. «La responsabilité (de la nomination d'un successeur, ndlr) reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï-Lama», a affirmé mercredi Tenzin Gyatso. «Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question.» Son successeur sera forcément «né dans le monde libre», a promis publiquement le Dalaï-Lama, disant avoir reçu de nombreuses sollicitations en faveur d'une poursuite du «cycle de la réincarnation». «Le désir partagé par tous, y compris le peuple tibétain, est d'éviter la souffrance et de connaître le bonheur.»