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Richardson de retour, Thompson pour confirmer, Habz dans une autre dimension : plateau de gala pour le 50e anniversaire du Prefontaine Classic
Richardson de retour, Thompson pour confirmer, Habz dans une autre dimension : plateau de gala pour le 50e anniversaire du Prefontaine Classic

L'Équipe

time2 days ago

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Richardson de retour, Thompson pour confirmer, Habz dans une autre dimension : plateau de gala pour le 50e anniversaire du Prefontaine Classic

Les trois médaillées du 100 m femmes des JO de Paris Julien Alfred, Sha'Carri Richardson et Melissa Jefferson-Wooden se retrouvent au Hayward Field, où le 50e anniversaire du Prefontaine Classic à Eugene réunit un plateau remarquable. Pour sa seule incursion aux États-Unis, la Ligue de diamant retrouve samedi l'écrin du Hayward Field, à Eugene (Oregon), haut lieu de l'athlétisme US, au coeur du somptueux campus de la ville. C'est aussi le 50e anniversaire du Prefontaine Classic, meeting ainsi baptisé en hommage à l'idole locale, Steve Prefontaine, 4e du 5 000 m des JO en 1972 et mort dans un accident de voiture à Eugene en 1975. Comme chaque année, le plateau réuni par les organisateurs est tout à fait remarquable. Dans un mois auront lieu, toujours à Eugene (31 juillet-3 août), les sélections américaines pour les Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre), et il sera intéressant de juger l'état de forme des nombreux prétendants US au voyage. 100 m femmes : l'inconnue Richardson Personne n'a oublié le sacre olympique de Julien Alfred au Stade de France. La sprinteuse de Sainte-Lucie, jusqu'alors connue des seuls aficionados, s'est révélée en mondovision en l'emportant en 10''72 devant l'Américaine Sha'Carri Richardson, championne du monde en 2023 et grande favorite aux JO, et une autre Américaine, Melissa Jefferson-Wooden, qui s'entraîne avec Richardson sous les ordres de Dennis Mitchell. Eugene a réussi à rassembler ce trio pour leurs premières retrouvailles depuis la finale olympique. Visiblement capable de digérer son nouveau statut et les sollicitations qui vont avec, Alfred a réussi un excellent début de saison, tant sur 200 m (21''88 à la mi-avril, meilleure performance mondiale) que sur la ligne droite : deux victoires à Oslo (10''89) puis Stockholm (10''75) en Ligue de diamant en juin. De son côté, Richardson n'a couru qu'une seule fois depuis le 1er janvier : pas de saison en salle, et donc une unique apparition, mi-mai lors du meeting de Tokyo, avec une 4e place sur 100 m en 11''47, son pire chrono en 4 ans. Inquiétant ? Peu significatif à ce stade de la saison ? Difficile à dire tant la Texane reste imprévisible. Chaque jour à l'entraînement, elle peut en tout cas mesurer la constance de Melissa Jefferson-Wooden. La médaillée de bronze de Paris possède la meilleure performance mondiale de l'année, en 10''73, réussie lors de l'étape du Grand Slam Track à Philadelphie début juin, et a remporté ses trois 100 m disputés en 2025. Sur la piste du Hayward Field, on suivra aussi de près les jumelles jamaïquaines de 20 ans, Tina et Tia Clayton. Tina vient de remporter le week-end dernier à Kingston les Championnats nationaux en 10''81, où sa soeur avait couru en 10''86 en demi-finales avant d'abandonner en finale en raison d'une gêne musculaire. 100 m hommes : l'épouvantail Thompson Aussi impressionnant sur le tartan que placide en dehors, Kishane Thompson avait explosé l'an passé, passant en quelques semaines du statut de grand d'espoir jamaïquain à celui de vice-champion olympique, battu pour seulement cinq millièmes par Noah Lyles au Stade de France. On a retrouvé sa puissance phénoménale la semaine passée à Kingston, où l'élève des frères Francis au MVP Track Club a remporté les Championnats nationaux en 9''75 (meilleure performance mondiale, meilleur chrono depuis dix ans), devenant ainsi le 6e homme le plus rapide de l'histoire sur 100 m. Sur sa lancée, il sera l'incontestable favori dans l'Oregon, où le Botswanais Letsile Tebogo a préféré courir sur 200 m, mais où Trayvon Bromell tentera de confirmer son retour au premier plan. Après deux années gâchées par les blessures, l'Américain a étonné en coupant la ligne en 9''84 à Rome le mois dernier, son meilleur chrono sous les 10 secondes depuis 2022. Christian Coleman, le champion du monde 2019, sera l'une des autres têtes d'affiche d'une course privée de Lyles. Athlète Adidas, le champion olympique n'est pas vraiment un habitué du Prefontaine Classic appuyé massivement par Nike, mais il est surtout perturbé par une blessure à une cheville et n'a pas couru depuis un 400 m le 19 avril. Sa rentrée est annoncée pour le 19 juillet à Londres. Mile : Habz dans un autre monde Épatant vainqueur du 1 500 m du meeting de Charléty le 20 juin en 3'27''49 sous les acclamations du public parisien, Azeddine Habz est devenu le même soir recordman de France, effaçant les 3'28''98 de Mehdi Baala (2003), et surtout sixième performeur de l'histoire. Lui-même n'en revenait pas, et le voici désormais dans une autre dimension, du moins chronométrique. Avec son nouveau statut, l'athlète entraîné par Philippe Dupont est un postulant crédible à une médaille aux Mondiaux, même si la densité de la concurrence sur 1 500 m est impressionnante. Sur la piste d'Eugene, mais lors du traditionnel mile du Prefontaine Classic, Habz affrontera d'ailleurs aujourd'hui plusieurs de ses rivaux potentiels à Tokyo : les Américains Cole Hocker (champion olympique à Paris) et Yared Nuguse, le Kenyan Timothy Cheruiyot ou le Britannique Jake Wightman. Et son record de France en extérieur, qu'il détient depuis 2023 et ses 3'48''64 signés à... Eugene, pourrait bien prendre une belle claque.

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