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La Presse
23-07-2025
- Business
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La rémunération de la PDG pourrait frôler le million
(Montréal) La nouvelle patronne d'Hydro-Québec aura droit à une rémunération qui pourrait frôler le million, si elle obtient sa prime maximale. Stéphane Rolland La Presse Canadienne La rémunération de la nouvelle PDG, Claudine Bouchard, pourrait atteindre 988 500 $, selon les informations contenues dans un décret du gouvernement Legault. Mme Bouchard aura droit à un salaire annuel de 659 000 $. Le conseil d'administration peut également lui octroyer un boni de performance, mais celui-ci ne peut pas dépasser la moitié de la valeur de son salaire. Avec cette promotion, Mme Bouchard voit ainsi son salaire annuel augmenter de 11,7 % par rapport à ce qu'elle gagnait à titre de cheffe de l'exploitation et des infrastructures. En 2024, elle avait touché un salaire annuel de 589 948 $, pour une rémunération totale de 933 362 $, selon le rapport annuel de la société d'État. Les émoluments de la nouvelle PDG sont en ligne avec ceux de son prédécesseur, Michael Sabia, qui avait touché un salaire de 663 577 $ et une rémunération totale de 839 516 $ en 2024. En 2025, la rémunération de Mme Bouchard sera déterminée selon le nombre de mois où elle a été PDG et le nombre de mois où elle occupait ses anciennes fonctions. Mme Bouchard a été nommée à la tête de la société d'État le 5 juillet dernier à la suite du départ de son prédécesseur Michael Sabia, qui est devenu le plus haut fonctionnaire du gouvernement fédéral. Elle devra piloter les investissements massifs d'Hydro-Québec, qui prévoit déployer 200 milliards d'ici 2035 afin d'accroître sa production et améliorer la fiabilité de son réseau.


La Presse
05-07-2025
- Business
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Claudine Bouchard en rafale
La nouvelle PDG d'Hydro-Québec s'est également exprimée sur… … l'entente sur Churchill Falls « C'est une entente déterminante et gagnante pour les deux provinces, indique Claudine Bouchard. Ça permet au Québec de sécuriser la demande énergétique pour le Québec et ça crée de la richesse pour les gens de Terre-Neuve-et-Labrador. » La nouvelle PDG d'Hydro-Québec présente les projets découlant de l'annonce de renouvellement du contrat d'approvisionnement de la centrale hydroélectrique de Churchill Falls comme une des pierres d'assise de la stratégie énergétique du Québec. Non seulement les installations existantes de Churchill Falls assurent un approvisionnement, mais deux nouvelles centrales – celle de Gull Island et une autre à Churchill Falls – permettront respectivement d'augmenter la capacité de 2250 MW et 1100 MW. … la réconciliation avec les communautés autochtones « Écouter, entendre et comprendre. » C'est le triptyque à suivre pour la nécessaire réconciliation entre Hydro-Québec et les communautés autochtones, assure Claudine Bouchard, qui a multiplié les rencontres auprès d'elles avec Michael Sabia au cours des deux dernières années : « On ne peut pas faire des projets si les communautés ne sont pas avec nous. Ça ne donne tout simplement pas de bons projets. » Rappelant qu'à ses débuts chez Hydro-Québec, elle a été responsable des relations avec les communautés, elle appuie à 100 % la Stratégie de réconciliation économique et de renforcement des relations avec les Premières Nations et les Inuit, publiée en décembre 2024. Dans celle-ci, la société d'État s'engage formellement à soutenir financièrement des communautés pour qu'elles puissent prendre part à des projets énergétiques pour en « tirer des revenus autonomes ». … la réduction des pannes d'électricité Dans son Plan d'action 2035, Hydro-Québec s'engage à réduire le nombre de pannes de 35 %. « On est très sérieux à ce sujet. On a déjà déployé beaucoup d'actions en 2024 pour réduire la durée des pannes de 50 %. Et on poursuit l'effort en déployant de nouvelles technologies parce qu'on a l'intention d'assurer une capacité de services satisfaisante pour nos clients. » … Sophie Brochu et Michael Sabia Claudine Bouchard a travaillé de très près avec les deux derniers PDG d'Hydro-Québec. Voici ce qu'elle a appris de chacun d'eux. « Sophie, c'est une grande leader. Rappelez-vous, elle est arrivée en pleine pandémie. Elle m'a appris à être un humain d'abord et avant tout. C'est une de ses grandes forces, avec le fait d'être une femme d'affaires stratégique exceptionnelle. Michael, c'est un grand stratège. C'est un homme avec une capacité intellectuelle rare qui fait preuve d'une capacité de travail exceptionnelle, mais surtout sa détermination et sa résilience… ne jamais baisser les bras. »