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« Prendre le contrôle de Gaza » : quels sont les cinq principes votés par Israël pour « conclure la guerre » ?
« Prendre le contrôle de Gaza » : quels sont les cinq principes votés par Israël pour « conclure la guerre » ?

Le Parisien

time3 days ago

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« Prendre le contrôle de Gaza » : quels sont les cinq principes votés par Israël pour « conclure la guerre » ?

Le plan qu'il avait échafaudé a été accepté. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le cabinet de sécurité israélien a approuvé la volonté de Benyamin Netanyahou de « prendre le contrôle » de Gaza afin de « vaincre le Hamas ». Plus tôt jeudi, le Premier ministre israélien avait fait savoir auprès de la chaîne conservatrice américaine Fox News que l'État hébreu avait « l'intention » de conquérir toute l'enclave mais « pas (de) la gouverner » ou de la « garder ». Il ne s'agit là que d'un des cinq « principes pour conclure la guerre » que contient le plan. Désarmer le Hamas Cette demande est l'une des priorités d'Israël depuis que le mouvement islamiste palestinien a mené une attaque meurtrière d'ampleur inédite sur l'État hébreu, le 7 octobre 2023. Une grande majorité de la communauté internationale s'accorde d'ailleurs à dire qu'il faut désarmer le Hamas. VidéoGaza : Benjamin Netanyahu annonce « prendre le contrôle de tout le territoire » de Gaza Fin juillet, le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a lui-même réclamé devant l'ONU que le mouvement islamiste « rende les armes ». Le retour de tous les otages C'est, là aussi, un préalable à toute nouvelle négociation de cessez-le-feu. Et, officiellement, l'une des raisons évoquées par Benyamin Netanyahou pour déclencher la guerre sur la bande de Gaza au lendemain de l'attaque du 7-Octobre. Après 22 mois d'un conflit dévastateur, 49 otages sont toujours détenus dans l'enclave palestinienne, dont 27 sont présumés morts. Leurs proches et, plus largement, l'opinion israélienne s'inquiètent de leur sort et craignent que ce nouveau plan ne leur coûte la vie. VidéoNetanyahou accuse le Hamas de laisser mourir de faim les otages « comme le faisaient les nazis » Ce vendredi, le Forum des familles a d'ailleurs estimé que le plan voté dans la nuit signifiait « l'abandon » des Israéliens encore détenus. « Le seul moyen de ramener nos otages, c'est avec un accord global », estiment-ils, pas avec « une nouvelle guerre vaine ». Démilitariser toute l'enclave En février dernier, alors qu'un cessez-le-feu avait pu être conclu à Gaza, Israël réclamait déjà une « démilitarisation totale » de l'enclave, condition nécessaire pour espérer qu'une trêve puisse conduire à la fin définitive de la guerre. Conquérir la ville de Gaza et la contrôler la sécurité du territoire L'armée israélienne affirme qu'elle contrôle 75 % de l'enclave palestinienne, mais selon l'ONU, elle occupe déjà 87 % du territoire. Pour l'heure, quelques poches se maintiennent, et ce sont les endroits les plus peuplés : les villes de Khan Younès et de Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire. Le plan approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi prévoit, dans un premier temps, de « conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur », a dévoilé la radio publique Kan. Établir une administration civile avec des forces arabes Le Premier ministre israélien souhaite que la bande de Gaza soit dirigée par une administration civile, mais il refuse que le Hamas ou l'Autorité palestinienne en ait la charge. « Nous voulons passer le relais à des forces arabes qui gouverneront correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants de Gaza. Cela n'est pas possible avec le Hamas », a-t-il justifié. Depuis longtemps déjà, Benyamin Netanyahou a fait part de son refus de voir l'enclave palestinienne gouvernée par le mouvement politique contrôlé par Mahmoud Abbas, officiellement en charge de la Cisjordanie. C'est pourtant cette option que soutient une partie de la communauté internationale, dont Emmanuel Macron, qui a annoncé la reconnaissance de la Palestine par la France en septembre.

Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU
Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU

Le Parisien

time29-07-2025

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Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU

Pour le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, le Hamas « doit abandonner le contrôle » de la bande de Gaza et rendre les armes , a-t-il plaidé, ce lundi, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU . « Nous affirmons que l'État de Palestine est prêt à assumer la pleine responsabilité de la gouvernance et de la sécurité à Gaza, avec le soutien arabe et international (…) Le Hamas doit rendre son contrôle sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne », a-t-il déclaré. Ces engagements avaient été pris en juin par le président palestinien Mahmoud Abbas dans une lettre adressée à la France et à l'Arabie saoudite qui président cette semaine, à New York, une conférence sur la solution à deux États, israélien et palestinien, réclamée par de nombreux États membres de l'ONU. « La solution à deux États est en danger de mort », a alerté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui copréside avec l'Arabie saoudite cette réunion aux Nations unies jusqu'à mercredi. Mais « il n'existe pas d'alternative » à cette voie qui « permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens ». « Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent », a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative « improductive et inopportune », qui s'apparente à un « coup de publicité » au milieu « d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit ». De son côté, Israël a accusé l'initiative de « renforcer une illusion ». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre , la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 États membres de l'ONU - en comptant la France - reconnaissent désormais l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. En 1947, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU avait décidé le partage de la Palestine alors sous mandat britannique, en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe. L'année suivante, l'État d'Israël était proclamé. Depuis plusieurs décennies, la grande majorité de la communauté internationale soutient le principe d'une solution à deux États vivant côte à côte en paix et sécurité. Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain.

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