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L'Équipe
7 hours ago
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La révolution chez les Bleues sera-t-elle suffisante pour rivaliser avec l'Angleterre dans le premier choc de l 'Euro ?
Un an après le terrible échec des JO à domicile, c'est une équipe de France repensée par Laurent Bonadei qui s'attaque à l'Euro. Le choc contre l'Angleterre samedi soir (21 heures) en dira plus sur le vent de renouveau qui souffle sur les Bleues. Montbéliard n'est qu'à une vingtaine de kilomètres de la Suisse, mais l'équipe de France a parcouru un sacré chemin en moins d'un an. Le 25 octobre, les Bleues avaient accueilli la Jamaïque à Bonal, meurtries par l'élimination en quarts de finale (encore !) des Jeux Olympiques (0-1 contre le Brésil). Elles avaient emporté la victoire (3-0) devant un stade bien garni (11 000 spectateurs). Mais l'équipe d'alors n'a plus grand-chose à voir avec celle qui va débuter son Euro aujourd'hui (21 heures) pour un choc contre l'Angleterre. « On a des responsabilités différentes d'avant. Il y a eu énormément de changements », a confirmé Sakina Karchaoui, hier. Estelle Cascarino s'est gravement blessée à un genou. Constance Picaud n'est plus la gardienne titulaire. Les aspirantes Margaux Le Mouël, Julie Dufour, Vicki Becho ou Cindy Caputo ont laissé la place à Alice Sombath, Melween N'Dongala et Melvine Malard. La France voulait panser ses plaies, alors Laurent Bonadei a pensé qu'il fallait prendre des décisions fortes. Titulaires contre les Jamaïquaines, Wendie Renard et Kenza Dali ne font plus partie de son effectif depuis fin mai. Eugénie Le Sommer non plus. L'électrochoc a fait partir 444 sélections en fumée et a sonné le groupe. « Certaines étaient plus affectées que d'autres, avait reconnu Bonadei. Quand on a tant joué avec ces joueuses, qu'il y a de l'amitié, on est forcément marqué par le destin de ses amies. » Une série en cours de huit victoires Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, nommé l'été dernier à la place d'Hervé Renard dont il était l'adjoint, a donc fait sa révolution mois après mois. « Tout le monde a sa chance, mais personne n'est indispensable », avait-il asséné lors de sa prise de fonctions. Comme une prémonition. « Einstein disait que la folie c'est de toujours faire la même chose et de s'attendre à des résultats différents. Comme je souhaite des résultats différents, j'ai décidé de faire autrement », avait-il assumé à l'annonce de sa liste, qui avait créé un séisme dans le monde du football féminin. De quoi faire taire ceux qui le considéraient comme trop conservateur au début de son mandat. Les joueuses, elles, ont bien reçu le message. Les trentenaires (Majri, Peyraud-Magnin) ont senti le vent du boulet et compris ce que le pragmatique Bonadei attendait d'elles pour réussir son pari. Les autres ont pris leurs responsabilités. Elles ont enchaîné 8 victoires depuis la claque reçue à Nice face à l'Espagne (2-4, le 3 décembre), se qualifiant notamment pour les demi-finales de la Ligue des nations. Le 3-4-3, tenté contre la Jamaïque, le Nigeria (2-1) et la Roja, a laissé place à un 4-3-3 efficace dans les deux surfaces. La France a déjà un plan de jeu bien identifié, avec une possession qui tourne presque toujours au-dessus de 60 %, beaucoup d'intensité et un bloc médian-haut. « C'est toujours une équipe très forte. Il y a des nouvelles qui ont beaucoup de talent, de puissance, de vitesse », a admiré hier la sélectionneuse de l'Angleterre Sarina Wiegman. « Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Au-delà de l'aspect technico-tactique, c'est le « projet de vie » si cher à Bonadei qui a peu à peu pris de l'épaisseur. Avec l'aide du préparateur mental Thomas Sammut, le staff a patiemment créé une belle émulation. « Notre premier pilier, c'est le relationnel. Il doit être franc, sincère, a-t-il détaillé. J'ai vu les joueuses s'ouvrir les unes aux autres, aux médias, aux supporters. Par petits pas. Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Une entraîneuse française nous expliquait d'ailleurs récemment qu'elle sentait le groupe comme « libéré d'un poids ». Griedge Mbock, nouvelle capitaine qui fait le pont entre les différentes générations, met souvent en avant l'insouciance d'une équipe rajeunie, moins marquée par les (trop) nombreux échecs passés. « Les JO ont été la plus grosse déception. C'était à la maison, on voulait écrire l'histoire. Je ne désespère pas, j'espère qu'on pourra ramener un premier titre », nous confiait-elle récemment. La défenseuse parisienne, de nouveau blessée à l'issue d'une saison compliquée pour elle sur ce plan, ne sera pas sur le terrain face aux Anglaises pour ce qui est le premier chapitre de la nouvelle histoire bleue. Karchaoui, l'une des trois vice-capitaines, le sait mieux que quiconque : « Personne n'est irremplaçable. »


Le Parisien
18 hours ago
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Un détenu évadé abattu « de sang froid » à Sochaux, une information judiciaire ouverte
Le parquet de Montbéliard (Doubs) a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour « assassinat » et « association de malfaiteur criminelle », une semaine après un « règlement de compte » perpétré « de sang froid » à Sochaux contre un détenu évadé depuis janvier. Le 27 juin, deux individus s'étaient retrouvés sur une zone commerciale de Sochaux, et après avoir marché ensemble quelques instants, un des hommes avait tiré à plusieurs reprises sur l'autre, vidant son chargeur, avant de quitter les lieux en courant, selon des images de vidéosurveillance et des témoignages exploités par les enquêteurs. « Au terme d'une semaine d'investigation, ce qui se dessine c'est clairement un rendez-vous programmé, qui va avoir pour conséquence l'assassinat de sang froid d'un individu qui était manifestement impliqué dans la délinquance et la criminalité organisée », a déclaré le procureur de la République de Montbéliard, Pierre-Edouard Lallois, au cours d'une conférence de presse. L'arme de poing utilisée « est susceptible d'être un calibre de 9 millimètres » a-t-il précisé, ajoutant que l'auteur des coups de feu « a tiré à plusieurs reprises jusqu'à épuisement du chargeur », avec « un sang froid le plus complet ». La victime, âgé de 36 ans, était « très, très défavorablement connue » des services de police et de justice, a indiqué le magistrat. Elle présentait « 23 mentions au casier judiciaires », dont « beaucoup de condamnations pour des faits de violence, d'extorsion, de trafic de stupéfiants, d'association de malfaiteurs et d'enlèvement et séquestration ». L'homme avait été condamné le 16 janvier par la cour d'appel de Besançon à huit ans de prison pour acquisition de matériel de guerre et extorsion. Le jour même, sur le trajet qui le ramenait à la maison d'arrêt, il avait sollicité un arrêt de son escorte sur une aire d'autoroute pour aller aux toilettes, et était parvenu à s'évader en commettant « des violences » sur trois agents de l'administration pénitentiaire. Il faisait depuis l'objet d'un mandat d'arrêt.