Dernières actualités avec #Morbihan


Le Parisien
a day ago
- Sport
- Le Parisien
En Bretagne, le poseur de bombe artisanale qui avait attaqué et blessé son voisin reste en prison
L'ex-champion de boxe thaï et poseur de bombe restera dans sa cellule. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rennes a rejeté ce vendredi 4 juillet la demande de mise en liberté de cet homme âgé de 33 ans, soupçonné d'avoir fabriqué une bombe artisanale et de l'avoir fait exploser chez son voisin le 29 janvier 2025 à Gourin ( Morbihan ). Ce soir-là, comme à son habitude, Benoit R. avait en effet « relevé son courrier » en rentrant chez lui rue du Cimetière. En insérant la clé dans sa boîte aux lettres, une « déflagration » l'avait projeté « à un mètre » et l'avait grièvement blessé.


L'Équipe
2 days ago
- Sport
- L'Équipe
Maghreb FC, le blog de Nabil Djellit - Montassar Talbi : « Je ne voulais pas laisser Lorient en galère »
Taulier de la sélection tunisienne et cadre du FC Lorient, le défenseur Montassar Talbi nous confie son sentiment du devoir accompli de revoir les Merlus en Ligue 1. À 27 ans, il envisage son avenir avec sérénité dans le Morbihan, où il se sent bien, ou ailleurs... « Lorient est de retour en Ligue 1. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?Pour nous, c'est une fierté. On sait que le FC Lorient va célébrer son centenaire la saison à venir (le club a été fondé le 2 avril 1926). C'était donc très important pour la ville, ses dirigeants et ses supporters de pouvoir fêter cela en Ligue 1. Et même pour nous les joueurs, c'est certain que lorsqu'on est relégués avec un club, ce n'est jamais une bonne expérience à vivre. Et là en seulement un an, on a réussi à vivre cette accession, c'est beaucoup de joie. On a le sentiment du devoir accompli. Quels ont été les temps forts de cette saison, où il y a eu une vraie densité dans la course à la montée avec Dunkerque, Metz ou le Paris FC ?Cela n'a pas été une saison facile, notamment lorsque vous êtes un joueur habitué à évoluer en Ligue 1. Il fallait digérer cette descente, et s'adapter à la Ligue 2, où c'est presque un autre football. Lorsqu'on est Lorient, on est forcément plus attendu. On sent une plus grande envie chez nos adversaires. Chaque match était disputé. Jusqu'au bout, on a été trois ou quatre équipes à jouer la montée. On pouvait même faire des séries de cinq victoires sans pour autant prendre le large. On a eu les nerfs solides, même en voyant les autres s'accroche. Ça s'est joué sur la fin, on est content d'avoir tenu bon. Vous avez été élu dans l'équipe type de la saison. Est-ce que ça compte pour vous ?Ça fait réellement plaisir d'être reconnu par ses pairs. En Ligue 2, ce n'est jamais facile. J'avais beaucoup à perdre à y jouer et à ne pas y performer. Il fallait que j'assume mon rôle d'être un homme fort de Lorient, et plus globalement de la Ligue. Je suis satisfait en dépit d'un début de saison compliqué parce qu'il fallait, comme je vous l'ai dit, digérer cette descente. J'ai vite relevé la tête, j'ai performé et j'ai aidé le collectif. C'est une petite distinction individuelle, elle m'a fait plaisir. « Les supporters tunisiens ont aussi envie de me voir représenter le pays au plus niveau » Comment vous êtes-vous remotivé pour affronter la Ligue 2 alors qu'on vous imaginait plutôt continuer dans l'élite en France ou ailleurs ?Psychologiquement, ça n'a pas été simple. Il y a eu un mercato un peu agité avec des intérêts de plusieurs clubs. Et finalement, je suis resté au FC Lorient. Il fallait se reprogrammer pour jouer en Ligue 2. Ce n'était pas facile parce qu'il y avait aussi une même attente en Tunisie. C'est-à-dire ?On était engagés sur des échéances importantes avec des éliminatoires à la Coupe du monde. Les supporters, le peuple tunisien, ils ont aussi une envie de me voir représenter le pays au plus niveau. Le fait d'être en Ligue 2... c'était difficile à digérer mais je me suis remis dedans assez rapidement. Tout simplement, je me suis dit : ''Il faut que je fasse mon taf et que, Ligue 2 ou pas, je dois prouver mon niveau.'' Je sais que les attaquants en face de moi veulent montrer et prouver des choses. Et contre Lorient en général. Il faut être doublement concentré. Vous avez évoqué votre mercato ''agité'', est-il vrai que vous n'avez pas donné suite aux sollicitations de Brest, parce que c'est le rival régional du FC Lorient ?Oui, c'est certain, l'intérêt de Brest était bien présent, j'ai pu discuter avec le directeur sportif du club (Grégory Lorenzi). C'est toujours flatteur d'être approché par ce genre de clubs en sachant qu'il y avait aussi une Ligue des champions à jouer. Mais, la concurrence entre les deux clubs, et aussi l'attachement que j'ai pour le FC Lorient, ont fait qu'il était dur pour moi de quitter le club. Je ne voulais pas laisser Lorient en galère en Ligue 2. C'était un peu compliqué au niveau de mes valeurs. Il y avait aussi des intérêts dans d'autres Championnats qui auraient pu m'intéresser. Les discussions n'ont pas abouti. Avec le recul, je ne regrette pas mon choix. C'était aussi fort humainement de contribuer au retour de Lorient en Ligue 1. Je pense notamment à cette joie des supporters envahissant la pelouse. Toutes ces images vont rester, et j'en suis fier. Comment envisagez-vous la suite ? Continuer ou peut-être partir du FC Lorient ?On sait que chaque été, il y a toujours de l'agitation. Je suis toujours sous contrat avec Lorient (jusqu'en 2027). On a le centenaire, je suis en Ligue 1 dans un Championnat où je peux me montrer et jouer contre la crème de la crème en France. Après, je suis ambitieux et compétiteur, il y a des choses qu'on ne contrôle pas. Cela dépendra des projets proposés, et aussi des clubs qui peuvent solliciter Lorient. Et après, on va étudier tout ça tranquillement. Il est certain que je suis dans une année importante avec une CAN à jouer (au Maroc, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026) et peut être aussi une Coupe du monde (la Tunisie est leader de son groupe des éliminatoires à quatre journées de la fin). Il faudra voir en fonction des différents projets... et aussi du club de Lorient, de leurs envies, ce qu'ils attendent ou pas. Ce sont donc des paramètres que je ne contrôle pas. Là, je reste concentré et focus sur ma prépa » pour bien commencer ma saison, et puis on verra. Quand on se renseigne sur vous, on vous décrit souvent comme un bon défenseur, fiable avec un leadership positif. Avez-vous l'impression d'être un peu sous les radars, un peu sous-coté ?Être un joueur sous-coté ? Ce n'est pas réellement à moi de le dire... Je ne suis pas quelqu'un qui aime parler de moi-même. Je préfère être performant, et laisser les spécialistes, les clubs ou les gens se faire leur idée. Après quand je regarde en arrière, je suis satisfait de ce que j'ai pu réaliser, même au niveau international avec la Tunisie en Coupe du monde, par exemple. Au niveau de votre poste, dans quels domaines pensez-vous pouvoir encore progresser ?À mon âge (27 ans), je commence à atteindre une certaine maturité en ayant engrangé de l'expérience. Il y a plein de choses sur lesquels on peut s'améliorer. C'est le fruit du travail quotidien, et sur tous les aspects à mon sens. Mes points forts, je veux les rendre plus forts. Et essayer d'améliorer ce que j'estime moins bon. Après les matches, je prends le temps pour m'analyser, et notamment les erreurs tactiques ou d'appréciations. Physiquement, je travaille ma détente ou mon explosivité en ayant à l'esprit que tout compte. Un axial moderne, il doit être bon partout. C'était peut-être moins le cas dans le football d'avant. Il faut être bon avec les pieds pour la relance, rapide pour être réactif dans la profondeur, le jeu de tête, l'agressivité en un-contre-un, être un meneur ou un leader, donc il faut avoir un champ de compétences plus élargi. Il y a tellement de choses dans le poste de défenseur central que je dois me focaliser sur un peu tout. La CAN au Maroc approche. Y a-t-il un sentiment de revanche après le raté en Côte d'Ivoire (la Tunisie avait terminé dernière de son groupe) ?Oui, revanche, de l'orgueil et aussi le sentiment de vouloir rendre fier notre peuple. On sait qu'on est un pays où le football est archi-dominant. Les gens adorent ce sport et attendent la CAN avec impatience. Il y a eu cette mésaventure en Côte d'Ivoire avec cette sortie prématurée au premier tour. C'était une surprise, une grande déception et presque une honte, pour dire la vérité. Il va falloir redorer notre blason. On doit s'améliorer là où on a pêché, et notamment être meilleur contre des adversaires qui paraissent plus accessibles. Depuis, on a repris de la confiance... et notre belle trajectoire lors des éliminatoires à la Coupe du monde nous redonne de l'élan. »


L'Équipe
2 days ago
- Sport
- L'Équipe
« C'est sûrement mon dernier Tour qui passe en Bretagne... » : Warren Barguil avant le départ du Tour de France 2025
Alors que deux étapes passeront par ses terres bretonnes la semaine prochaine, Warren Barguil (PicNic PostNL), aborde à 33 ans son 11e Tour de France dans la peau d'un capitaine de route au service de son leader, Oscar Onley. À 33 ans, Warren Barguil va démarrer ce samedi à Lille son 11e Tour de France. Le 11e de suite. Le Breton n'a pas manqué une seule édition de la Grande Boucle depuis qu'il y a fait ses débuts, en 2015, sous les couleurs de Giant-Alpecin. « J'ai toujours le même plaisir à y revenir, reconnaît le coureur de PicNic PostNL. Et, surtout, je me rends de plus en plus compte de la chance que j'ai d'y participer. C'est vraiment la plus grosse différence avec les autres années. » « J'ai plus de recul là-dessus, avec l'âge, et aussi parce que je vois très bien l'impact que ça a sur mes fils (il a deux garçons, nés en 2019 et 2022). Auprès des petits, l'impact du Tour est fou. C'est si différent des autres courses. Je sais que c'est sûrement mon dernier Tour qui passe en Bretagne, je ne pense pas qu'il y retournera de sitôt, ajoute Barguil, en référence à l'étape de vendredi prochain et une arrivée à Mûr-de-Bretagne après avoir traversé l'Ille-et-Vilaine et les Côtes-d'Armor. Ce n'est pas ma dernière édition, je ne pense pas (il est sous contrat jusqu'en 2026 avec PicNic PostNL), je n'espère pas, mais une des dernières ça c'est sûr, il y a donc de la motivation et de l'envie. » Le Morbihannais sera au service de son leader, le Britannique Oscar Onley (22 ans), avec qui il était récemment en stage d'altitude avant de disputer le Tour de Suisse (Onley a terminé 3e, Barguil 16e). Mais sans pour autant oublier ses ambitions personnelles, si une occasion se présente. « Certains coureurs ont du mal à tourner la page de leurs résultats personnels, moi ce n'est pas le cas. Et je sais aussi que l'équipe me laissera ma carte si je suis bien. Être au service d'Oscar, j'adore ça. Je pense que je suis un coureur qui aime bien se placer, j'ai sûrement de bons conseils à donner. Moi, maintenant, c'est un peu moins les étapes de haute montagne, analyse-t-il. Pogi (Tadej Pogacar) veut beaucoup les étapes de montagne, et sinon c'est Visma qui durcit la course. Donc ce sont plus les étapes intermédiaires qu'il faut viser, qui me correspondent mieux aujourd'hui. J'ai vu celle de Carcassonne (la 15e), une étape à Toulouse qui n'est pas facile (la 11e). Ce sont des étapes accidentées, qui peuvent aller au bout avec une échappée... » En 2017, Barguil avait connu son heure de gloire en remportant deux grandes étapes de montagne, à Foix puis au col de l'Izoard, en ramenant le maillot à pois de meilleur grimpeur à Paris et une 10e place au général. « Ça fait loin, il faut le reconnaître, sourit-il avant cette édition 2025... Je me suis marié aussi en 2017, c'était la même année, ça fait déjà huit ans... »


Le Parisien
2 days ago
- Business
- Le Parisien
En Bretagne, les choucas des tours épargnés par la justice
Ils sont partout, et ils sont (très) nombreux, provoquant l'ire des agriculteurs bretons . Particulièrement dans le Finistère , où leur population était estimée à 90 000 individus en 2010 et désormais à plus de 300 000 individus. Ces petits corvidés de 300 g à peine, bêtes noires des producteurs, ce sont les choucas des tours. Une espèce protégée, tant à l'échelle nationale qu'européenne, qui se reproduit à la vitesse grand V, mais fait des ravages dans les champs, sans craindre le moindre effaroucheur. Déchiquetages de protections, dépouillage de semis, boulottage d'échalotes, de maïs, ou de choux-fleurs, squat de granges et conduits de cheminées… Dans le département, les coûts des dégâts qu'ils occasionnent étaient encore estimés, il y a peu, à plus d'un million d'euros depuis le début de 2025 selon la chambre d'agriculture. Aussi, la régulation de cette espèce a-t-elle été autorisée, à la mesure de sa présence par département : ces arrêtés préfectoraux ont fini par donner le feu vert à l'abattage de 14 500 choucas dans la région Bretagne. À noter que 200 000 choucas ont potentiellement été tués ces dix dernières années en Bretagne, grâce à ce type d'arrêtés. Mais voilà, trois associations ― Bretagne vivante, la LPO Bretagne et One Voice ― ne l'ont pas entendu de cette oreille et ont fini par se tourner, le 17 juin, vers la juge des référés, pour faire suspendre ces arrêtés… Et avec succès dans le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d'Armor (respectivement 6 000, 7 000 et 1 500 oiseaux concernés). Seul l'arrêté préfectoral d'Ille-et-Vilaine prévoyant l'abattage de 500 oiseaux, soit « 3 % de la population » n'a pas été suspendu « au regard de la durée de dérogation accordée » et du nombre « peu important » de choucas concernés. Encore une victoire, donc, pour les défenseurs du petit corvidé.


Le Figaro
2 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Après une plainte pour violences conjugales, l'acteur Pascal Demolon écarté du jury d'un festival
Le comédien, visé par une enquête après la plainte d'une ex-compagne a été évincé de la manifestation Ciné citoyen, qui se déroulait du 18 au 21 juin en Bretagne, d'après une enquête de Mediapart. « Il ne pouvait pas rester, d'autant plus qu'il s'agit d'un festival de cinéma engagé autour de ces thématiques. » L'acteur Pascal Demolon (Fiasco, Radiostars, Five) a été écarté du jury du festival Ciné citoyen, qui se déroulait du 18 au 21 juin à Vannes, dans le Morbihan, ont révélé les organisateurs de l'événement à Mediapart, le 1er juillet. La direction a évincé le comédien en raison de l'enquête le visant pour accusations de violences conjugales. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Les organisateurs ont fait savoir au média d'investigation « qu'après discussion avec le jury et les responsables du festival, la décision a été prise à l'unanimité que Pascal Demolon ne fasse pas partir du jury en l'état actuel de l'enquête ». Si l'acteur bénéficie de la présomption d'innocence, rappelle Mediapart, Andréa Bescond, membre du jury du festival considère, au micro d'ICI Champagne-Ardenne, que celle-ci « ne concerne que la justice et le travail judiciaire ». Ajoutant : « On ne peut pas servir de caution à quelqu'un dont on ne sait absolument pas s'il est innocent, coupable ou peu importe. Il ne pouvait pas rester, d'autant plus qu'il s'agit d'un festival de cinéma engagé autour de ces thématiques ». Publicité Les organisateurs présentent cet événement comme un « festival de cinéma d'utilité publique », peut-on lire sur leur site internet, en présentant des films qui « nous impactent, parlent de notre monde, provoquent la réflexion ou encore nous ouvrent les yeux et le cœur ». À titre d'exemple, cette année, le festival a décidé de récompenser le long-métrage de Charlotte Devilliers et d'Arnaud Dufeys intitulé On vous croit, où Alice, mère de famille, se retrouve devant le tribunal pour essayer de conserver la garde de ses enfants afin de « les protéger de leur père avant qu'il ne soit trop tard ». En ayant appris son éviction, Pascal Demolon se serait quand même déplacé jusqu'en Bretagne le 18 juin pour plaider sa cause, selon les informations de Mediapart. Une enquête ouverte fin 2024 Pascal Demolon est visé depuis fin 2024 par une enquête préliminaire ouverte après un dépôt de plainte (que Mediapart a pu consulter) d'une ex-compagne, dénonçant des faits de violences qui auraient eu lieu entre 2021 et 2023. Une première main courante avait été déposée en mai 2023. Selon le journal d'investigation, l'acteur de 60 ans, originaire de Soissons, est accusé de violences physiques, psychologiques et économiques. La plaignante dénonce aussi un comportement pouvant s'apparenter à un « contrôle coercitif ». Toujours selon le journal d'investigation, deux autres anciennes compagnes ont témoigné de violences dans le cadre de cette enquête. Interrogé par Mediapart, le comédien a nié les faits. Les investigations sont toujours a indiqué à nos confrères, le procureur de Reims, François Schneider.