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Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie
Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie

24 Heures

time5 days ago

  • 24 Heures

Cette technologie inédite pourrait sauver des vies au Tour de Romandie

Une technologie inédite, qui vise à renforcer la sécurité des cyclistes et minimiser le risque de nouveaux drames, est testée par l'Union cycliste internationale sur la boucle romande. Publié aujourd'hui à 17h02 Après le tragique accident de la jeune Suissesse Muriel Furrer lors des Mondiaux de Zurich en 2024, le Tour de Suisse avait lancé un système de suivi GPS pour renforcer la sécurité des cyclistes. L'Union cycliste internationale va tester sa propre technologie au Tour de Romandie cette semaine. freshfocus En bref: Une cycliste de chaque équipe du Tour de Romandie féminin (du 15 au 17 août) sera équipée d'un système de géolocalisation GPS. Le but? Assurer la sécurité des coureuses et tester une technologie inédite. Les conclusions des tests permettront de peaufiner le système afin d'équiper tous les cyclistes lors des Mondiaux de Kigali (Rwanda) en septembre. Comme souvent, la Boucle romande sert de «cobaye» à l'Union cycliste internationale (UCI) , de par la proximité géographique de l'instance basée à Aigle, qui a approché les organisateurs du TDR. «Savoir où sont les cyclistes est une excellente initiative pour la sécurité des cyclistes, pour les organisateurs, les familles et les spectateurs», observe Richard Chassot, directeur de l'épreuve. L'idée d'un suivi GPS des cyclistes a germé à la suite des décès tragiques qui l'ont frappé ces dernières années, dont l'accident mortel de Gino Mäder sur le Tour de Suisse 2023 et la chute fatale de Muriel Furrer lors des Mondiaux de Zurich l'an passé. La jeune cycliste suisse (18 ans) n'avait été vue par aucun témoin et avait été découverte inanimée en forêt par un membre de la sécurité du parcours. L'UCI veut renforcer la sécurité des cyclistes Un premier concept avait été développé et financé par les organisateurs du Tour de Suisse cette année, où un centre de sécurité donnait accès aux signaux GPS de tous les coureurs, aux images télévisées de la course et à un radar météorologique. Une alerte était donnée si un traceur GPS cessait de bouger pendant 30 secondes, si la vitesse d'un traceur changeait de manière anormale ou si un traceur quittait la route. L'UCI avait gardé un œil sur le projet, mais elle a décidé de développer sa propre technologie, sans dévoiler précisément les détails de son fonctionnement. «L'objectif de ce test est de perfectionner le logiciel de suivi et de définir des protocoles permettant de transmettre des données en temps réel à la direction de course, aux équipes médicales et aux Commissaires UCI, décrit l'Union cycliste internationale. Ce système renforcera le suivi de la sécurité des coureurs pendant les compétitions et permettra une intervention rapide en cas d'incident.» En lien avec le Tour de Romandie Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Comme être à moto à 130 km/h avec un casque et un slip » : pourquoi la vitesse met le peloton en danger
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Le Parisien

time16-07-2025

  • Sport
  • Le Parisien

« Comme être à moto à 130 km/h avec un casque et un slip » : pourquoi la vitesse met le peloton en danger

Le drame intense, celui qui traumatisera vraiment une génération, arrivera forcément. Tout le monde le sait, tout le monde s'en dit conscient mais réclame des efforts… seulement aux voisins. La sécurité, c'est l'affaire des autres. À force de vouloir aller de plus en plus vite sur des routes où les pouvoirs publics multiplient les obstacles pour ralentir les voitures, le monde du cyclisme fonce dans le mur. Mais c'est forcément la faute des autres. Officiellement, le cyclisme pleure les Suisses Gino Mäder , qui s'est tué dans une descente du Tour de Suisse en 2023, et Muriel Furrer , décédée lors d'une chute aux Mondiaux de Zurich cet automne. Dans la réalité, ces deux drames n'ont pas freiné les envies des équipes d'aller de plus en plus vite. En 2003, les coureurs refusaient encore le casque. Trop chaud et pas assez beau. Il avait fallu la mort du Kazakh Andreï Kivilev, lors de la 2e étape de Paris-Nice, qui avait chuté sans casque, pour obliger tout le monde à en porter.

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