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Le Figaro
6 days ago
- Le Figaro
Le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris victime d'une « attaque informatique sévère »
L'établissement a déposé une plainte actuellement examinée par les magistrats de la section cybercriminalité du parquet de la capitale et une enquête a été ouverte. « Une attaque vraiment massive ». Le Muséum national d'Histoire naturelle, basé dans le Ve arrondissement de Paris, est victime d'une cyberattaque « sévère » depuis plusieurs semaines, ont relayé nos confrères de La Tribune fin juillet. Cet assaut informatique rendrait « indisponible une partie du réseau du Muséum et l'accès à certains de ses sites et de ses services », selon les informations de Franceinfo, qui a contacté l'établissement ce mardi. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Le musée, hébergeant l'un des plus grands centres de recherche en sciences naturelles dans l'hexagone, est actuellement dans l'incapacité de consulter ses collections, composées de l'inventaire national du patrimoine naturel et des répertoires d'espèces animales, ou d'avoir recours à ses logiciels d'expertise. Selon les informations de BFMTV, le Muséum a déposé une plainte. Elle est en cours d'examen par les magistrats de la section cybercriminalité du parquet de Paris et une enquête a été ouverte. Publicité Victime d'un rançongiciel ? « La durée de l'indisponibilité des outils et services tout comme le calendrier du retour à la normale ne sont pour le moment pas encore déterminés », a déclaré le président de l'établissement, Gilles Bloch, à Franceinfo, ajoutant qu'il s'agit d'une « attaque vraiment massive ». « C'est possible que des données aient été aspirées, c'est une forte motivation des professionnels de la cybercriminalité de capter des données pour les utiliser ensuite à des visées commerciales », poursuit-il. À lire aussi Les données personnelles des participants à la 82e édition de la Mostra de Venise piratées Selon lui, le musée serait actuellement la cible d'un rançongiciel, un logiciel malveillant qui prend en otage les données des utilisateurs jusqu'à ce que la victime verse une rançon. Le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris n'envisage pas de verser d'argent aux cybercriminels, car « on ne paie pas de rançon » selon la « doctrine de l'État français et des administrations publiques », affirme le président. L'établissement assure dans le même temps que « les galeries, parcs zoologiques et jardins restent ouverts et fonctionnent normalement ».


Le HuffPost France
12-08-2025
- Le HuffPost France
Une cyberattaque « massive » frappe ce grand musée depuis plusieurs semaines
CYBERATTAQUE - Toute une partie de l'établissement à l'arrêt. D'après les informations de franceinfo et La Tribune, le Muséum d'histoire naturelle, situé dans le 5e arrondissement de Paris, est la cible depuis plusieurs semaines d'une cyberattaque « massive ». L'établissement indique ce mardi 12 août auprès de franceinfo que cette attaque informatique rend « indisponible depuis deux semaines une partie de son réseau et l'accès à certains sites et services du Muséum ». « À ce titre, plusieurs outils en ligne dédiés aux activités de recherche, d'expertise, des bibliothèques ou de consultation des collections ne sont plus accessibles », ajoute le musée, qui est également un site de recherche et d'enseignement. Selon Gilles Bloch, le président du Muséum d'histoire naturelle, il s'agit d'une « attaque vraiment massive ». « C'est possible que des données aient été aspirées, c'est une forte motivation des professionnels de la cybercriminalité de capter des données pour les utiliser ensuite à des visées commerciales », développe-t-il. Comme le préconise l'État en cas de cyberattaque visant des administrations françaises, aucun argent ne sera versé aux auteurs de cette cyberattaque, a assuré Gilles Bloch. La direction annonce en outre qu'une plainte a été déposée. Une information confirmée par le parquet de Paris. Pour l'heure, le musée n'est pas en mesure d'indiquer dans combien de temps l'ensemble des outils et services seront de nouveau accessibles., tient à rassurer l'établissement.


Le Figaro
07-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«Avec Éric Antoine, on se chambre souvent » : Georg Schmitt raconte les coulisses de «Lego Masters»
Invité du «Buzz TV», le juge de l'émission de M6 se livre sur la cinquième saison qui débute ce lundi, évoque les coulisses du show et raconte son incroyable vie de constructeur Lego Georg Schmitt vit le rêve de nombreux enfants, mais aussi de certains adultes. Son métier : constructeur de structures en Lego. Le juge du programme « Lego Masters », qui revient ce lundi 7 juillet, fait partie de la vingtaine de constructeurs homologués et reconnus par la marque danoise. Une expérience si précieuse qu'il n'est pas seulement juge de l'édition française : son expertise s'exporte également dans les versions japonaise, espagnole ou encore finlandaise de la compétition de Lego. La nouvelle saison se dévoile à travers des images des épreuves en extérieur, nouveauté de cette année. Au cœur de l'aéroport de Beauvais, les huit binômes se défient dans la traditionnelle épreuve de la tour la plus grande : « C'est un grand classique de 'Lego Masters', dans une ambiance Top Gun, c'est génial ». Mais pour le constructeur, le plus beau cadre de la saison est celui du Muséum d'histoire naturelle : « On était de nuit, dans une ambiance lumineuse qui était géniale, avec des constructions magnifiques. Je ne vais pas en révéler plus, mais franchement, je pense que c'est le plus bel épisode sur lequel j'ai travaillé. » « Beaucoup de grand youtubeurs sont fans de Lego » Georg Schmitt, expert «Lego Masters» Publicité Parmi les guest-stars cette année, les youtubeurs McFly et Carlito. L'an dernier, la production d'Endemol avait déjà invité une personnalité d'Internet : Amixem. Georg n'est pas étonné de leur présence : « Il y en a un paquet avec qui j'ai bossé maintenant, entre Squeezie, Michou, Inoxtag, Amixem ou McFly et Carlito. Ils sont tous fans aussi de Lego. Et à chaque fois, ils cherchent un médium pour créer un événement. Et généralement, nous, c'est la petite main derrière (...) Il y a un monde dehors qui adore visionner ce genre de choses et d'opérations. Si je peux en être, avec mon équipe, on y va. » Georg Schmitt est juge depuis la première saison de l'émission, diffusée sur M6 à partir de 2020, tout comme l'animateur Éric Antoine. « Il m'a guidé dans mes premiers pas de juré. Lui-même, avec 'La France a un incroyable talent', il a une grande expérience », explique-t-il. Depuis, une complicité s'est installée entre les deux hommes : « La collaboration sur le plateau, ça va, c'est fluide, on arrive à se marrer et à se chambrer aussi. » À leurs côtés, une nouvelle juge arrive cette saison : il s'agit de Fuschia d'Enfer (pseudonyme), une spécialiste du paper art : « Elle apporte son point de vue artistique mais aussi technique. »